Saint Agapit, Martyr, dix-huit août
Agé de quinze ans seulement, et brûlant d’amour pour le Christ, il fut arrêté par ordre de l’empereur Aurélien.

De la férie : messe du onzième dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Agapit, Martyr

Au temps où Aurélien gouvernait l’empire, et sur l’ordre de cet empereur, Agapit, de Préneste [Aujord’hui Palestrina], âgé de quinze ans et très désireux du martyre, fut cruellement flagellé avec des nerfs de bœuf, à cause de son attachement à la religion ; on le jeta ensuite dans un affreux cachot, où il passa quatre jours sans rien manger. A sa sortie de prison, on couvrit sa tête de charbons ardents ; et comme il continuait de rendre grâces à Dieu, il fut frappé de nouveaux coups et suspendu par les pieds au-dessus d’un grand feu, afin d’être étouffé par la fumée. Alors on lui versa sur le ventre de l’eau bouillante et on lui brisa les mâchoires. A ce moment le juge tomba du haut de son tribunal et mourut peu après. Voyant cela, l’empereur, furieux, ordonna d’exposer aux bêtes le saint jeune homme, et comme elles n’osaient le toucher, il fut décapité à Préneste. Félix III lui éleva un sanctuaire près de la basilique de Saint-Laurent ; aussi sa fête pénétra-t-elle dans le Sacramentaire Léonien.

Sainte Hélène, Impératrice, dix-huit août
A Rome, sur la voie Lavicane, sainte Hélène, mère du très religieux empereur Constantin le Grand.

Sainte Hélène, Impératrice († 328)

Sainte Hélène naquit vers le milieu du IIIe siècle. Voici ce que dit saint Ambroise : « Hélène, première femme de Constance Chlore, qui ceignit depuis la couronne impériale, était, paraît-il, une humble fille d’étable. Noble fille d’étable, qui sut mettre tant de sollicitude dans la recherche de la Crèche sacrée! Noble fille d’étable, à qui fut réservé de connaître l’Étable de Celui qui guérit les blessures de l’humanité déchue! Noble fille d’étable, qui préféra les abaissements du Christ aux dignités trompeuses du monde! Aussi le Christ l’a-t-Il élevée de l’humilité de l’étable au sommet des grandeurs humaines. »  La gloire de sainte Hélène c’est d’avoir été la mère du grand Constantin. « Constantin, dit saint Paulin de Nole, doit plus à la piété de sa mère qu’à la sienne d’avoir été le premier empereur chrétien. » Contrairement aux autres empereurs, Constance Chlore reconnaissait le vrai Dieu. Les prêtres chrétiens étaient admis à sa cour et y vivaient en paix. Une telle bienveillance ne peut être attribuée qu’à l’influence de l’impératrice sur le coeur de son époux. Sainte Hélène a donc joué un grand rôle dans la fin des persécutions, puisqu’elle fut l’épouse et la mère des deux hommes qui, sous son influence, protégèrent le christianisme. Qui sait même si les prières d’Hélène ne méritèrent point à Constantin l’apparition miraculeuse de la Croix, par laquelle il remporta la victoire et devint seul maître de l’empire? Un autre événement remarquable dans la vie de sainte Hélène, c’est la découverte de la vraie Croix du Sauveur, dont l’Église célèbre le souvenir le 3 mai. Hélène vivait sans étalage de grandeurs. Nourrir les pauvres, donner aux uns de l’argent, aux autres des vêtements, à d’autres une maison ou un coin de terre, c’était son bonheur. Sa bonté s’étendait aux prisonniers, aux exilés, à tous les malheureux. Le peuple ne pouvait voir sans une joie mêlée de larmes son impératrice venir en habits simples et communs prendre sa place à l’église dans les rangs des fidèles: une telle conduite n’a sa source que dans l’Évangile. Hélène eut, avant sa mort, la consolation de voir Constantin, non seulement protecteur de la religion de Jésus-Christ, mais chrétien lui-même.

Martyrologe

A Préneste, (aujourd’hui Palestrina), l’anniversaire de saint Agapit martyr. Agé de quinze ans seulement, et brûlant d’amour pour le Christ, il fut arrêté par ordre de l’empereur Aurélien et tout d’abord battu très longtemps à, coups de nerfs de bœuf; il souffrit ensuite de plus cruels supplices sous le préfet Antiochus ; l’empereur le fit exposer aux lions, qui ne lui firent aucun mal; enfin frappé par le glaive des exécuteurs, il reçut la couronne du martyre.

A Rome, les bienheureux prêtres Jean et Crispe. Durant la persécution de Dioclétien, ils donnèrent charitablement la sépulture à, un grand nombre de saints, aux mérites desquels ils furent ensuite associés, pour partager avec eux les joies de l’éternelle vie.

De plus, à Rome, les saints martyrs Hermas, Sérapion et Polyène. Après avoir été trainés sur des chemins étroits, rocailleux et raboteux, ils rendirent leurs âmes.

En Illyrie, les saints martyrs Flore et Laure, tailleurs de pierres. Sous le préfet Licion, après le martyre de leurs maîtres Procule et Maxime, ils endurèrent tous deux divers tourments et furent jetés dans un puits profond.

A Myre, en Lycie, les saints martyrs Léon et Julienne.

A Metz, en Gaule, saint Firmin, évêque et confesseur.

A Rome, sur la voie Lavicane, sainte Hélène, mère du très religieux empereur Constantin le Grand, qui le premier protégea l’église et favorisa son extension, donnant ainsi l’exemple aux autres princes.

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