Afrique – Le week-end dernier se tenait à Abuja le 52ème sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Lors du sommet, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a proposé la mise en place d’une monnaie unique au sein des Etats membres de la Cedeao dès l’année 2020.
« L’option a été toujours maintenue que 2020 doit être la date de la création de la monnaie de la Cedeao », a-t-il souligné, même s’il a ajouté que la transition vers la future monnaie commune doit se faire « de façon progressive ».
Selon le président du Burkina Faso, « tous les pays qui pourront répondre aux critères de convergence vont commencer à battre la monnaie Cedeao, en attendant que les autres pays puissent se conformer et intégrer le processus de cette monnaie-là ».
Une nouvelle feuille de route devrait être présentée en ce sens en février 2018.
La conférence des chefs d’Etats africains membres de la Cedeao a « salué les progrès réalisés par l’ensemble des institutions de la Cedeao impliquées dans la conduite des activités de la monnaie unique de la Cedeao et a réaffirmé son engagement dans la poursuite et l’accélération de la réalisation » de l’agenda de l’intégration économique et monétaire de la Cedeao.
Cet objectif avait été dévoilé officiellement en janvier 2015, entérinant la fin du franc CFA et des monnaies nationales des États non-membres de l’Uemoa. Mais cette union monétaire impose aux Etats membres des critères à respecter, tels qu’un déficit public ne dépassant pas 3 % du PIB et un taux d’inflation inférieur ou égal à 5 %. Des objectifs loin d’être atteints !
Buhari, le président du Nigéria, a tenu un discours très éloigné de celui du président du Burkina Faso. Selon Buhari, la mise en place d’une monnaie unique en 2020 est illusoire.
Mais Mahamadou Issoufou, le président du Niger, s’est lui aligné sur la position du Burkina Faso et a également prôné la mise en œuvre de la monnaie unique de la Cedeao dès 2020 pour les pays « techniquement prêts », envisageant une adhésion progressive des autres États, sur le modèle de l’élargissement de la zone euro.
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Ces explications sont un peu décevantes parce qu’elles ne prennent en compte que la vision occidentaliste du problème.
D’une part parler de mouvement chrétien en faisant référence aux Droits de l’homme, aux baptistes et à Martin Luther King, c’est ne voir que la part la plus éloigné du christianisme, c’est une vision chrétienne à la Paul VI, celle de la religion de l’homme qui s’est fait dieu.
Ensuite il y a une autre donnée qui n’est pas prise en compte et qui celle-là rend cette explication très orientée, c’est le conflit latent qui oppose actuellement deux mondes: celui de l’Empire américain et celui des nations qui veulent rejeter le joug du dollar.
Cette « révolution des parapluies » ressemble à s’y méprendre à une révolution colorée, à celle des printemps arabes et autres manipulations de l’empire américain. Le principe des services secrets occidentaux est de mettre un coin dans les mécontentements des populations pour les exacerber, provoquer si possible leur chute et la confusion dan sle pays pour mettre à la place des autorités soumises au nouvel ordre mondial. Ou à défaut, au moins faire en sorte que les gouvernements soient trop occupés avec la résolution des contestations pour se concentrer sur la lutte contre l’impérialisme occidental.
Il faudrait à ce soulèvement une explication géostratégique qui manque cruellement ici et qui répondrait davantage au nœud du problème. même si les revendications sont réelles, elles sont de toute évidence instrumentalisées.
Actuellement il existe des heurts et des échanges de tirs Entre les Japonais et la Chine. Les Américains étant derrière les Japonnais. Les américains ont tout intérêt à déstabiliser Pékin parce que sur le plan international, la chine est en train de gagner des « parts de marché » en terme d’influence; notamment la Corée. Alors que les USA perdent eux de leur influence, ils doivent donc essayer d’inverser la courbe pour sauver leur influence et de ce fait, leur économie. Le modèle occidental étant loin d’être une référence en terme de christianisme.