Le pape François a rythmé les fêtes de la Nativité et de la nouvelle année 2018 par son antienne favorite centrée sur les migrants et les réfugiés. D’un bout à l’autre de l’année, accueillir sans restriction aucune toute la misère du monde qui s’engouffre dans le Vieux Continent aura donc été son leitmotiv préféré, scandé sur tous les tons, en toutes occasions, sous toutes les latitudes ! Refrain chanté en ce premier jour de l’année 2018…

Jorge Maria Bergoglio s’est fait avant tout, depuis qu’il est monté sur le trône de Pierre, l’ambassadeur des clandestins en tous pays. Dans un élan altruiste destructeur de l’identité des vieilles nations occidentales déjà frappées à mort par le nihilisme matérialiste et athée, il confond, de bonne ou de mauvaise foi, qui sait ?, les droits du Christ sur les nations avec de mythiques droits des migrants sur la terre où ils entrent frauduleusement. Christ et migrants deviennent une seule et même personne dans sa mentalité idéologiquement immigrophile et immigrationniste…

Hier 1er janvier 2018, lors de la messe célébrée pour la Paix, en la Solennité de Sainte-Marie, Mère de Dieu, selon le calendrier du Novus Ordo, dans son message pour la 51e Journée mondiale pour la Paix et pendant l’Angélus, il a orienté ses paroles sur la défense des migrants et des réfugiés. Il faut dire que le thème de la journée mondiale – ce rendez-vous mondialiste institué par Paul VI – , s’y prêtait particulièrement :

« Migrants et réfugiés : hommes et femmes en quête de paix ».

Il suffisait ensuite de broder autour de ce canevas avec des fils sentimentaux et passionnels pour dispenser un enseignement bien-pensant. Ce que sait faire presque à la perfection le pape François !

Au cours de la messe, dans son sermon portant sur la Mère de Dieu avec qui « notre solitude est vaincue », l’allusion aux migrants fût plutôt discrète :

« C’est pourquoi, servir la vie humaine c’est servir Dieu ; et toute vie, depuis celle qui est dans le sein de sa mère jusqu’à celle qui est âgée, souffrante et malade, à celle qui est gênante et même répugnante, doit être accueillie »

a-t-il professé avant de se risquer dans une évocation des conditions de vie de la Sainte Famille, comparables à celles des « réfugiés » :

« un avenir incertain, l’absence de maison, « car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc 2, 7) ; la désolation du refus ; la déception d’avoir dû faire naître Jésus dans une étable »,

En revanche ses vœux pour la Journée mondiale de la Paix et son message à l’Angélus furent une invitation claire à regarder les migrants comme source « de paix » :

« Je vous invite à les regarder », « Je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix ».

Le pontife argentin a tout particulièrement insisté sur la nécessité d’

« un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes ». 

Et, s’il a évoqué la vertu de prudence dont doivent faire preuve les gouvernements, il les a incité cependant à continuer à

« accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques ».

« Désir d’une vie meilleure », « conflits », « guerres », « dégradation environnementale », le pape a énuméré ce qu’il estime être des raisons valables à l’émigration tout en critiquant ce qu’il nomme avec dérision « une rhétorique » sécuritaire et économique qui

« mépris[e] ainsi la dignité humaine qui doit être reconnue pour tous, en tant que fils et filles de Dieu. Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain. »

Dans une vision naturaliste de la Jérusalem céleste, il prêche un monde sans frontières, un monde de « vivre-ensemble » parfait, nouveau paradis sur terre :

« La sagesse de la foi nourrit ce regard, capable de prendre conscience que nous appartenons tous « à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle, […] C’est ici que trouvent leur fondement la solidarité et le partage ». Ces mots nous renvoient à l’image de la Jérusalem nouvelle. Le livre du prophète Isaïe (ch. 60) et celui de l’Apocalypse (ch. 21) la décrivent comme une cité dont les portes sont toujours ouvertes, afin de laisser entrer les gens de toute nation, qui l’admirent et la comblent de richesses. La paix est le souverain qui la guide et la justice le principe qui gouverne la coexistence de tous en son sein. »

Et porté par son élan immigrophile, il dépeint des migrants idylliques :

« En observant les migrants et les réfugiés, ce regard saura découvrir qu’ils n’arrivent pas les mains vides : ils apportent avec eux un élan de courage, leurs capacités, leurs énergies et leurs aspirations, sans compter les trésors de leurs cultures d’origine. De la sorte, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent »,

tout en remerciant les bien-pensants qui les accueillent sans restrictions ! Car les uns et les autres sont pour lui synonymes d’apôtres de la Paix… alors que ce sont des conflits ethniques, des guerres civiles étranges, des chocs des civilisations dramatiques, que ces apprentis-sorciers du « vivre-ensemble », ces idéologues d’un utopique monde fraternel, concoctent pour des lendemains qui déchanteront   :

« Ils transformeront ainsi en chantiers de paix nos villes souvent divisées et polarisées par des conflits qui ont précisément trait à la présence de migrants et de réfugiés. »

Dans son message, le pape François a également repris ses quatre mots fétiches de l’année 2017 au sujet des migrants pour esquisser ainsi les contours d’une politique migratoire mondiale :

« accueillir, protéger, promouvoir et intégrer ».

Pour imposer ce plan socialo-immigrationniste, il n’hésite pas à faire appel à l’aide des Nations Unies dont il soutient les pactes mondiaux que cet organisme mondialiste prépare :

« Je souhaite de tout cœur que cet esprit anime le processus qui, tout au long de l’année 2018, conduira à la définition et l’approbation par les Nations-Unies de deux pactes mondiaux : l’un, pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et l’autre concernant les réfugiés. »

A l’Angélus de midi, même langage ! De la fenêtre des Palais apostoliques, en guise de souhaits aux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre, il est revenu sur les « migrants et les réfugiés » en lançant ce même pesant, culpabilisant et larmoyant appel à l’accueil inconditionnel, au nom d’un sacro-saint droit à une paix naturelle, matérielle et naturaliste, vade-mecum des migrations contemporaines :

« Je désire, une fois encore, me faire la voix de nos frères et sœurs qui invoquent pour leur avenir un horizon de paix. Pour cette paix, à laquelle tous ont droit, beaucoup parmi eux sont prêts à risquer leur vie dans un voyage souvent long et périlleux, à affronter les épreuves et les souffrances ».

« N’éteignons pas l’espérance dans leurs cœurs, n’étouffons pas leurs attentes de paix ! »

En ce premier jour de l’année 2018, le pape François, fidèle à lui-même, a fait donc du « migrant » et non du Christ, le fondement des ses vœux au monde, vœux qui n’avaient vraiment rien de surnaturel  ! Dans cette vision humanitariste bergoglienne, le migrant devient le socle d’un meilleur des monde futur qui sera, si l’on suit les préceptes du pape François, animé par une nouvelle humanité melting-pot, sans identité, sans racines, sans culture, sans attaches, remède miracle aux divisions, nouveau principe divin de la paix …

D’une année sur l’autre, Jorge Maria Bergoglio se fait le chantre du mondialisme le plus destructeur des nations et des civilisations, le plus porteur de divisions…

Francesca de Villasmundo

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