Futur congrès de Lille, refondation du mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen, entretien de David Rachline au magazine Réfléchir et Agir, future élection du président du Front National, Mélenchon, Macron, Wauquiez, Marine Le Pen, l’actuelle présidente du FN, a débattu de ces sujets aux micros de RTL en tant qu’invitée de l’émission Le Grand Jury, dimanche 19 novembre.

A la question de savoir s’il pourrait y avoir avoir un Front national sans un ou une Le Pen à sa tête, Marine Le Pen a répondu :

« Évidemment qu’on peut l’imaginer, bien entendu. Il y a des élections, il y a une démocratie interne, ce n’est pas le cas pour tous les mouvements politiques, mais c’est le cas pour le nôtre. Par conséquent, il peut y avoir demain un candidat qui prenne ma place à la tête du Front national. Il sera choisi par les adhérents. »

Seule candidate à sa propre succession, elle a expliqué :

« Il n’y a pas eu d’autres candidats à la présidence du mouvement. Mais ça peut être le cas la prochaine fois. »

Disant regretter cette situation, elle continue :

« Je ne peux pas susciter une candidature ou les imposer. Nous avons des règles au Front national. Il y a des règles dues au règlement intérieur du FN, des règles statutaires dans les statuts du Front national que j’ai souhaité et que je souhaite toujours modifier pour ouvrir plus avant notre mouvement, mais en l’occurrence, nous sommes obligés de respecter les règles.

C’est aussi l’état de droit et il n’y a pas d’autres candidats aujourd’hui. Il y en aura peut-être demain. »

Concernant l’entretien d’un de ses plus fidèles lieutenants David Rachline au magazine Réfléchir et Agir, considéré d’extrême-droite par les médias ayant pignon sur rue, elle se défend en assurant

« ne pas être au courant de cette affaire, mais s’il a donné cette interview je pense qu’il ne savait pas la nature de ce journal. Est-ce que l’on peut arrêter ce type de procès permanent, en demandant des condamnations sur des éléments que l’on n’a pas ? »

Et à la question :

« Vous, vous ne l’aurez pas faite cette interview ? »,

Marine Le Pen donne ses gages au système :

« Non, bien sûr que non. »

Se considérant la première force d’opposition à la politique d’Emmanuel Macron, à la place des Insoumis de Mélenchon, Marine Le Pen, député du Pas-de-Calais, s’en est expliqué :

« Monsieur Mélenchon a fait beaucoup de bruit et d’ailleurs il n’en fait plus beaucoup. J’ai l’impression, qu’aujourd’hui, il va de flop en flop dans les initiatives qui ont été les siennes (…). Je pense que les Français nous ont désigné comme les opposants et ils l’ont justement fait en nous plaçant au second tour de l’élection présidentielle. »

Elle considère le programme du FN sur l’Europe comme l’un des points forts de son mouvement face au gouvernement actuel :

« On voit le clivage se mettre en place. Je pense qu’Emmanuel Macron a eu le sens politique de passer par la porte que nous avions entrouverte sur la fin du clivage gauche-droite et la mise en œuvre du vrai clivage qui traverse la vie politique française : le clivage entre les mondialistes et les nationaux, qu’on va transformer à l’élection européenne entre les européistes et les nationaux. »

« Sur l’Europe, il y a deux projets qui sont totalement contraires et entre Emmanuel Macron et nous, il n’y a rien, il n’y a personne. »  

Concernant Laurent Wauquiez, la présidente du FN a estimé qu’il avait un discours proche de celui de son mouvement :

« Quand j’entends le discours de monsieur Wauquiez aujourd’hui, je me dis, s’il est sincère, compte-tenu des propos qu’il tient, il devrait aller jusqu’à proposer une alliance politique, tout cela se discute. »

« Je lui demande de sortir de cette ambiguïté. Il faut qu’il aille au bout de cette logique. Ou alors il démontre que ce ne sont que des propos électoraux qu’il envisage de ne pas mettre en œuvre s’il est élu à la tête des Républicains. (…) Je demande juste de la cohérence. Ça changera de tous les dirigeants des Républicains jusqu’à présent. »  

Francesca de Villasmundo

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