À la suite des manifestations contre la police et en faveur des noirs lors du décès d’un de leurs congénères en Amérique du Nord, le ministre Castaner a eu une réaction lourde de sens qui pose des questions sur son état mental. Il a déclaré que parfois “l’émotion prédomine sur la loi“. Que cela signifie-t-il donc ? Supposons qu’une personne insulte de tous les noms votre maman et la viole. Vous allez être furieux, ravagé de douleur. Votre émotion sera si forte que vous prendrez une barre de fer et vous tuerez celui qui vous déclenche une immense peine. Bien sûr, la loi interdit de tuer mais votre émotion a été la plus forte. La déclaration de Castaner justifie votre crime en la substituant au pouvoir judiciaire. Mais si l’émotion est plus forte que la loi, il n’y a plus de loi ni même de fonctionnement de la société. Ce minus habens de ministre de l’Intérieur est là pour faire régner la loi. Il la remplace par le pouvoir de l’émotion. Les gilets jaunes eux n’ont pas eu le droit à l’émotion ministérielle.
Si on se souvient bien, Castaner était en train de draguer dans une boîte de nuit alors que le haut des Champs Élysées était en feu. Sa gestion de la crise des gilets jaunes par la force a été catastrophique ainsi que sa gestion inégalitaire du confinement : répression des Français moyens mais laxisme total vis-à-vis des « quartiers » et des manifestations « antiracistes ». Six millions de contrôles policiers suivis de 360.000 amendes. Il y a donc deux lois en France ; une pour les Français moyens et une autre pour les allogènes de races et de cultures différentes qui sont protégés des conséquences crées par ceux-ci.
Ceci dit Castaner apparemment ne s’occupe guère pour lui-même des « mesures barrières ». Il a été vu et pris de multiples fois en photos alors qu’il ne respectait pas ces lois qu’il avait fait prendre pour la population. Il y aurait ainsi une troisième loi pour les membres du gouvernement.
Bouillie de chat. Une piètre chanteuse de nom de Camélia Jordana se fait sa pub. En accusant les forces de l’ordre de « massacrer quotidiennement tous les jours» des hommes et des femmes en raison de « leur couleur de peau ». Elle dénonce ainsi les violences policières. Elle déclare « ne pas se sentir en sécurité près d’un flic ». Peut-être a-t-elle quelque chose à se reprocher. Qui sait ? Elle cite nommément les victimes : les Noirs et les Arabes. Lesquels, entre parenthèse, n’ont qu’à retourner dans leur pays d’origine s’ils se sentent en danger en France. Face à cette insulte de Jordana, le patron de la police, Mr Castaner, ne rétorque rien ; il laisse insulter la police qui assure l’ordre. Il laisse humilier les gens qu’il commande. Il déclare qu’il ne fera rien pour les défendre alors que certains comme le colonel Beltrame ou les policiers de Magnanville y perdront la vie.
Les 10 et 11 juin et le 13 juin commencent les manifestations contre le racisme et « les violences policières ». Elles se font contre la loi qui stipule qu’en raison des mesures contre le covid-19 il est interdit de se rassembler à plus de 20 personnes. Que fait Castaner ? Rien ! De leur côté les policiers sont furieux de se voir laisser baver dessus par la populace et les médias moteurs de l’anti-France. Le 12 juin ceux-ci viennent protester chez Castaner ; ils menacent de ne plus assurer l’ordre, alors qu’il est question de changer d’urgence « la formation » des policiers. Les policiers manifestent dans la rue en jetant leurs menottes à terre. Castaner retropédale, s’excuse et décide que la clé dite d’étranglement d’immobilisation des délinquants violents pourra continuer à être utilisée. Elle avait été interdite la veille. Le dimanche 13/06/2020 sont prévues de nouvelles manifestations. Au matin on apprend que la dite manœuvre est de nouveau interdite et il est proposé aux policiers un taser, une sorte de matraque électrique.
Cette manifestation doit passer par la place de la République. Il est demandé aux restaurateurs qui peuvent seulement recevoir leurs clients en terrasse, de remballer leur matériel. Trois mois de confinement ; depuis 21 jours ils ont le droit de servir seulement en terrasse. La journée s’annonce bonne et belle. Non seulement ils ne peuvent pas travailler mais en outre ils doivent se protéger eux-mêmes d’éventuels dégâts.
Non seulement Castaner ne fait pas respecter les lois sur le confinement mais en plus, il demande une chose qui juridiquement doit être assurée par la police : la sécurité des biens et des personnes. Inutile une fois de plus de dire que cet homme est incapable d’occuper la fonction que Macron lui a dévolue. Pourquoi le président continue-t-il de le « couvrir » ? Il y a des raisons cachées du grand public pour tolérer une dose pareille d’irresponsabilité. Lesquelles ? Avec Macron « J’assume cette dimension amoureuse »? déclare Castaner à RTL le 30 septembre 2017. Que voulait-il dire au juste par là ?

JPD

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