MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Archives - "C'était quand même mieux du temps des Blancs"

Images d’archives – En 2010, à l’approche de la commémoration de la décolonisation de l’Afrique, La Chaîne Parlementaire (LCP) donnait la parole à Kofi Yamgnane ancien secrétaire d’état sous Mitterrand, maire d’un village breton.

Ses paroles sur les cinquante ans d’indépendance du Togo, son pays d’origine, ont surpris l’animateur. Le voilà qui explique que les anciens lui disent :

« Kofi, c’était quand même mieux du temps des Blancs ! »

YouTube video player

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

4 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Jean François M
Jean François M
il y a 1 année

Oui bien sur que c’était mieux.
Je n’ai jamais été au Togo mais j’imagine bien car j’ai vécu une grande partie de mon enfance au Zaïre, le Congo sous le président Mobutu. J’étais dans une grande ville que je trouvais très bien construite. Je n’ai jamais vu de mes yeux le Congo belge (je suis né juste après) mais j’étais proche du congolais qui tenait propre notre maison. Il était très grand et fort mais très lent et doux. Je l’aimais bien et parfois nous parlions longuement. Lui avait connu le Congo belge et il me disait combien il regrettait cette époque. Bien sur il n’osait pas le dire en public mais seul à seul avec un enfant, il osait et me disait qu’ils avaient alors l’école gratuite, le dispensaire gratuit et tous les médicament nécessaires gratuits. Qu’il y avait le train et des bus qui allaient dans toutes le régions pour pas cher, que partout il y avait l’eau courante et le téléphone. Que les salaires etaient bien mieux et surveillés par le gouvernement. Que tous se sentaient en sécurité partout, ne se faisaient jamais volés par des groupes ou par la police même. Je me souviens très bien de ces discussions où j’essayais de comprendre ce que c’était le Congo belge. Dans le secret, les autres de sa génération disaient la même chose à mes parents mais jamais devant d’autres congolais. On ne pouvait pas dire ces choses. Les jeunes eux, détestaient les blancs et à chaque fois que je sortais avec mon vélo, je me faisais insulté par des enfants ou par des jeunes hommes. Ce sont les premiers mots de swahili que j’ai appris.

DECLOQUEMENT
DECLOQUEMENT
il y a 1 année
Répondre  Jean François M

J’ai eu la même expérience que vous au Cameroun (1975-1977) quand j’étais gamin avec notre boy, Bouba, un grand peul vivant en plein pays bantou.
On avait de belles conversations ensemble, depuis l’avantage de pouvoir s’acheter une Suzuki 80 cm3 jusqu’à l’échange des prières dans nos religions respectives.
Il aurait voulu venir avec nous quand nous sommes rentrés en France.

toto
toto
il y a 1 année

C’est ce que disent les Algériens âgés, regrettant la France, les Espagnols âgés regrettant Franco, les Royalistes regrettant l’Ancien Régime etc….

DECLOQUEMENT
DECLOQUEMENT
il y a 1 année

Déjà en 1977, c’est ce que les noirs de brousse répétaient à mon père médecin au Cameroun. Quand il y allait en tournée, plusieurs lui ont demandé si Moundélé azou, si le blanc était revenu !