euthanasie-enfants-MPI

Cinquante parlementaires du Conseil de l’Europe viennent de signer une motion tançant littéralement la Belgique pour sa loi visant à euthanasier les enfants. Ce pays a remplacé toute valeur morale par la société de consommation. Le bien-être des parents passe désormais par la mise à mort de leurs enfants malades dont ils estiment comme Hitler en son temps que leur vie ne méritait plus d’être vécue.

Bien sûr on nous racontera comme pour l’avortement en France que des barrières ont été mises pour éviter les dérives. Selon les statistiques entre la moitié et 92 % des euthanasies d’adultes sont effectuées hors du cadre légal. Le cas le plus fréquemment cité tient à l’obligation du médecin de faire la piqûre mortelle ; tâche qu’il refile d’autorité à l’infirmière.

La rage de tuer qui secoue la Belgique commence à trouver des oppositions comme celle de l’Europe. Le 30 janvier dernier un groupe de 38 pédiatres vient de faire une importante déclaration.

– Ces médecins constatent qu’il eut été bien normal, de consulter d’abord la profession, ce qui est la moindre des choses. Ce qui n’a pas été fait malgré des demandes réitérées du corps médical.

– Cette loi ne répond à aucune demande réelle. Ils n’ont jamais été confrontés à des sollicitations de cette nature. Ils prennent en charge normalement les enfants gravement malades dans le cadre des soins palliatifs. Mais jamais l’un d’entre eux n’a fait une demande d’euthanasie.

– Quasiment aucun pays au monde n’a voulu imposer une loi d’euthanasie visant à tuer les enfants malades. Cette revendication ne tient qu’à quelques médecins très minoritaires répartis dans cinq pays seulement. Dans les autres pays, aucun d’entre eux n’a demandé un cadre légal pour pratiquer des euthanasies d’enfants. 

– Dans l’état actuel de la médecine, les moyens pour apaiser la souffrance sont largement disponibles dans leurs pays, bien plus que dans la plupart des autres. Il est évident aujourd’hui qu’aucun patient, et donc aucun enfant, ne devrait souffrir sans être pleinement secouru.

– La prise en charge d’un enfant en fin de vie est psychologiquement complexe pour tous y compris les praticiens. Tous les parents qui ont perdu un enfant le savent. Il faudra désormais en plus avoir le souci pour les médecins de prendre en charge des euthanasies actives effectuées à la demande des enfants en désaccord avec les parents et inversement. Mais les enfants eux-mêmes voyant souffrir leurs parents sur le plan psychologiques ne risquent-ils pas de demander l’euthanasie à leurs parents et inversement ?

– Selon la loi les enfants demandeurs d’euthanasie doivent bénéficier de leur faculté de discernement et de jugement. Or il n’existe actuellement aucune méthode objective au monde pour pouvoir apprécier de telles facultés.

Le groupe de ces 38 pédiatres quasiment tous de notoriété, pose la question de savoir pourquoi cette loi a été adoptée « à la hussarde » sans avis compétent. Tout simplement comme pour le mariage en France il s’agit de s’opposer à l’ordre naturel donné par les Dix Commandements de Dieu avec celui-ci : « Tu ne tueras pas ». On ne peut actuellement y voir que la pression du lobby maçonnique.

Hitler avait donné sa justification à l’élimination de 250.000 enfants malades par les nécessités pratiques de la guerre qui coûtait très cher. Le Troisième Reich avait besoin d’argent pour faire des canons.

La Belgique en est là. Elle est tombée bien bas. La défense du cornet de frite vaut bien la vie d’un enfant…

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !