“Une des plus grandes révolutions est en cours.”

Dans un Canada soumis à certaines des restrictions covidiennes les plus dures au monde et où ceux qui refusent les injections expérimentales contre le covid vivent un véritable apartheid, les camionneurs se révoltent. Ils se sont unis pour faire reculer Justin Trudeau, le Macron canadien qui vise à « emmerder » les rebelles à la vaccination, et son obligation vaccinale.

Le « Convoi pour la liberté », composés de milliers de camions, poids-lourds et truck, converge de tous les coins du pays de l’érable et de la frontière avec les Etats-Unis et se dirige vers la capitale Ottawa, salué par des centaines de milliers de Canadiens sur le bord des routes enneigées. Ils ont pris la route en Colombie-Britannique le 23 janvier. Les camionneurs protestent contre l’obligation vaccinale ou la quarantaine de 14 jours pour les non-vaccinés, instaurées pour les chauffeurs routiers de retour des Etats-Unis, prise en novembre dernier le gouvernement fédéral. Cette mesure, en vigueur depuis le 15 janvier, a suscité une levée de boucliers de la part des chauffeurs poids-lourds canadiens, les poussant à organiser un convoi national afin d’exprimer leur désaccord. 

Leur objectif : faire reculer le gouvernement concernant l’obligation vaccinale requise pour passer la frontière. Cela étant, les participants ne s’arrêtent pas là, et souhaitent que l’obligation vaccinale soit levée pour tous les corps de métiers : « Permettons à tout le monde de retourner au travail et mettons fin à cette rhétorique divisive et discriminatoire », a confié un camionneur au Vancouver Sun.

Le politicien conservateur Andrew Scheer, parmi d’autres hommes politiques en faveur de ce mouvement social, a félicité les camionneurs sur twitter : « Merci aux camionneurs ! Trudeau s’attaque à la liberté individuelle et menace la capacité de tout le monde à faire son épicerie à cause de sa surenchère dans les mandats de vaccination. Il est la plus grande menace pour la liberté au Canada », a-t-il écrit.

La Coalition des manufacturiers du Canada, qui représente plus de trente associations professionnelles manufacturières, a appelé à l’abandon complet de l’obligation vaccinale après avoir rencontré vendredi le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne. La Chambre de commerce du Canada a également exhorté Justin Trudeau à reculer. Ils argumentent que « le gouvernement n’avait pas présenté de statistiques indiquant que les camionneurs sont une source majeure de cas de COVID-19 au Canada. Ni le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, ni l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, n’ont été en mesure de fournir des données sur la COVID-19 et les camionneurs lorsque la demande leur a été faite la semaine dernière au comité de la santé de la Chambre des communes » lit-on sur le quotidien canadien Le devoir.

L’initiative a récolté plus de 4,5 millions de dollars qui serviront à payer le carburant, la nourriture et le logement pour tous les participants, selon le quotidien québécois La Presse. Il se trouve cependant que le site de sociofinancement GoFundMe a indiqué avoir gelé cette récolte de fonds au motif qu’il exige « des gens qui mobilisent de l’argent qu’ils soient transparents au sujet des fonds et qu’ils aient un plan clair sur la façon dont ils seront dépensés. » « Dans ce cas, nous sommes en communication avec l’organisateur pour vérifier cette information», a expliqué dans un courriel Rachel Hollis, porte-parole de la plateforme de financement collaboratif.

Cette initiative inquiète les autorités canadiennes même si elles la minimisent. Ainsi, le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a montré lundi sur twitter montrant des photos d’étagères d’épicerie dégarnies et a affirmé qu’il était « au téléphone avec des gouverneurs américains » ce matin-là, qui partageaient ses inquiétudes. Il a ajouté qu’il travaillait sur une lettre conjointe au président américain Joe Biden et au premier ministre Justin Trudeau pour mettre fin aux exigences de vaccinations.

L’arrivée de ce “convoi pour la liberté” est prévue pour demain vendredi 28 janvier.

Francesca de Villasmundo

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