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L’Etat Socialiste, rayant les décisions du gouvernement précédent a libéré complètement la recherche sur les cellules souches embryonnaire. Sur ce thème, l’INSERM affiche en haut de son site les phrases suivantes : « Ces dernières décennies ont vu les recherches sur les cellules souches embryonnaires (ES) se développer considérablement. En effet, ces cellules ne cessent de susciter l’intérêt des chercheurs, notamment pour leur immense potentiel thérapeutique. » Que voilà un mensonge absolument scandaleux justifiant l’attribution d’un budget pouvant être utilisé pour toute autre chose !

Dangereux

Les cellules souches embryonnaires comme leur nom l’indique sont prélevées sur l’embryon humain. Comme elles ne sont pas encore orientées vers un organe, elles sont dites totipotentes car susceptibles d’être développées pour remplacer n’importe quel tissu. Tel est l’idéal. Or en pratique elles n’ont connu que des échecs. Les plus significatifs ont été les tentatives de greffe de Pr. Peschanski qui avec le Pr. Menasché est un des derniers tenants de ce type de recherches. Lui-même a connu échecs sur échecs notamment en greffant ce type de cellules sur des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Celles-ci sont mortes dans des souffrances atroces car ces cellules soit sont rejetées par l’organisme soit se cancérisent. Notons au passage que Peschanski, cumulard de première, est chargé par l’AFM, le Génopole d’Evry, I-Stem, l’IRSERM et l’Europe de ce type de recherches.

Inexploitable

Un des arguments employés est que le développement en lignée permettrait d’expérimenter des médicaments ad libitum (autant que l’on veut) sur le tissu humain. Cela fait exactement 16 ans que cette salade nous est servie. Quant à la régénération des tissus elle n’a jamais eu aucun résultat nulle part. Le contraire se saurait. Mais même si cela arrivait, le 18 octobre 2011, la Cour de justice de l’Union européenne a écarté, au nom de l’art. 6 de la Directive sur la brevetabilité des inventions biotechnologiques, toute possibilité de brevetage de ce genre de découverte. Autrement dit Peschanski, dans les deux cas,  ne pourrait jamais exploiter ou faire exploiter un succès lié au bricolage de cellules souches embryonnaires.

Sans avenir

Maintenant pour informer le contribuable qui verse de l’argent aux cinq institutions citées ci-dessus, il est intéressant de savoir si les recherches de Peschanski sur ces cellules ont un avenir. Il faut alors se tourner vers l’Amérique qui mondialement est en tête des recherches sur les cellules souches.

Passons d’abord le fait qu’une équipe de l’Université de San Diego et du Salk Institute affirmait dans la revue Nature Medicine que toutes les lignées de cellules souches embryonnaires humaines disponibles aux États-Unis pour la recherche publique étaient contaminées (Quotidien du Médecin 26/01/05). On ne voit pas pourquoi Peschanski en France ferait mieux.

Le 11 novembre 2011, le laboratoire Geron, le plus important au monde dans ce domaine, annonce qu’il renonce à chercher dans cette direction après des échecs de greffe de ces cellules chez des personnes paralysées à la suite de lésions accidentelles de la moelle. Je pense que le traitement a été arrêté, soit par manque d’efficacité, soit pour des problèmes de rejets ou de sûreté pour les patients” écrivit à ce sujet le Pr Privat de l’Institut Neurosciences de Montpellier.

Le choix du bon sens

L’Institut Charles Lozier, qui étudie les problèmes d’éthique aux Etats-Unis, s’est intéressé aux recherches sur les cellules souches et a rendu un rapport intéressant. Il en découle que tous les laboratoires de recherches progressivement renoncent à des recherches sur les embryons. Ainsi l’Institut de Californie pour la Médecine Régénérative (CIRM) avait exactement cent projets de recherche sur les cellules embryonnaire, en 2012, il n’en a plus que six et s’est orienté vers les recherches des cellules souches dites adultes provenant du cordon ombilical. Dans le Maryland, durant la même période les travaux qui portaient sur les cellules souches embryonnaires sont passées de onze à un et sont remplacés par 28 autres s’adressant de même aux cellules souches du cordon.

Eh oui ! C’est l’argent qui parle au sein de ces Etats les plus riches d’Amérique ! Pour une fois il rejoint la morale.

Peschanski serait bien inspiré d’oublier ce chemin qui ne mène à rien sinon qu’à lui donner une notoriété fondée sur le mensonge.

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