En Belgique aussi, la pénurie de masques de protection se fait cruellement sentir durant l’épidémie de coronavirus et laisse éclater quelques scandales. Ainsi, les Belges ont appris qu’un stock de plusieurs millions de masques stockés dans un entrepôt militaire a été  détruit en 2015. Or, selon Marc Caekebeke, l’adjudant responsable de la gestion de ces masques, ils ont été détruits pour faire place… aux demandeurs d’asile ! Il a expliqué cela dans le quotidien flamand Het Nieuwsblad .

Selon le gouvernement belge et le ministre fédéral de la Santé Maggie De Block (Open Vld, parti libéral flamand), ce stock de masques de protection avait été détruit car ils étaient périmés et en très mauvais état. Mais cette explication est mensongère selon Marc Caekebeke, un adjudant à la retraite qui était responsable de la gestion de ces masques et qui a vécu cette affaire en première ligne.

Les masques devaient faire place aux “réfugiés”

«Il est vrai qu’ils étaient périmés. Je crois que les premiers masques détruits en 2015 avaient une date d’expiration en 2010. Les dernières pièces détruites en 2018 étaient bonnes jusqu’en 2015. Mais je pense que la principale raison était le manque d’espace. En 2015, le gouvernement a décidé que la Croix-Rouge utiliserait certains bâtiments militaires pour accueillir des réfugiés. Il fallait faire de la place. »

Selon le sous-officier retraité Caekebeke, ces masques auraient été très utiles maintenant. Il se souvient que le médecin chef de l’époque, sous le contrôle duquel se trouvait ce matériel,  n’était pas convaincu de la nécessité de detruire ces masques même si les dates de péremption étaient dépassées. «Je suis convaincu que ces masques auraient été très utiles maintenant, par exemple aux caissiers des supermarchés ou à la police.», commente l’adjudant.

Des masques de protection, bien que théoriquement périmés, peuvent en effet être encore utilisés. Cela a été confirmé par le virologue Marc Van Ranst. “La date d’expiration se réfère principalement à l’élastique attaché au masque, pas à la qualité du filtre de l’air contaminé.”

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