Les origines du coronavirus sont encore inconnues. Les experts tentent toujours de comprendre d’où il vient et de quelles manières. La dernière hypothèse avancée par les experts serait la possible évasion du pathogène d’un laboratoire.

Jusqu’à présent, l’hypothèse la plus acceptée sur la naissance de Covid-19 était celle de la zoonose : une maladie transmise à l’homme par un animal non identifié. Désormais, d’autres pistes progressent lentement, dont celle de l’éventuelle évasion du laboratoire.

De ce point de vue, écrit le quotidien Il Fatto Quotidiano, il est intéressant d’examiner le rapport présenté par l’American Bulletin of Atomic Scientists. Le magazine américain rapporte les doutes des observateurs sur les sites scientifiques de Wuhan. Bien sûr, les experts excluent que le virus puisse être une arme biologique mais n’excluent pas un accident hypothétique qui aurait pu faire s’échapper l’agent pathogène d’un laboratoire à sécurité maximale.

Le Bulletin, l’un des journaux les plus fiables dans le contrôle des armements du monde, a à nouveau fortement soulevé cette hypothèse et met en évidence la nécessité de mener une enquête approfondie. Ce n’est pas un hasard si les principaux experts internationaux en biosécurité ne sont pas d’accord pour exclure la possibilité que la pandémie puisse être liée à un accident involontaire survenu dans l’un des deux centres de recherche situés à Wuhan, épicentre de l’infection.

Le Covid-19, selon ces experts, n’aurait pas été manipulé en laboratoire dans le but de créer une arme biologique. Pourtant, poursuivent-ils, la piste d’une évasion accidentelle est très chaude. Rappelons que les centres de Wuhan ont un niveau de biosécurité BSL-2, qui fait référence aux activités qui impliquent l’utilisation d’agents pathogènes « qui peuvent présenter un danger modéré pour le personnel et l’environnement ».

Richard Ebright, expert en biosécurité de Routger University’s Waksman Institute of Microbiology, estime que l’hypothèse d’un accident de laboratoire est plausible. Les indices tombent sur l’un des deux centres de Wuhan : le Centre de Wuhan pour la prévention et le contrôle des maladies (Center for Disease Control) et lInstitut de virologie de Wuhan (Wuhan Institute of Virology). Les deux étudient depuis des années les coronavirus et les Sars de chauve-souris et ont tous deux un niveau de biosécurité BSL-2, qui n’est pas tout à fait adéquat pour les risques posés par de telles expériences. LInstitut de virologie de Wuhan a par ailleurs ouvert en 2015, en collaboration avec la France, le fameux laboratoire P4, le premier laboratoire épidémiologique de haute sécurité en Chine, inauguré en 2017 par le Premier ministre français Bernard Cazeneuve, accompagné de la ministre française des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que d’Yves Lévy, président de l’INSERM et mari d’Agnès Buzin la toute récente démissionnaire du ministère de la Santé du gouvernement Philippe. Un laboratoire P4 qui dès sa conception avait « suscité des réticences en raison des craintes qu’il puisse aider les Chinois à fabriquer des armes bactériologiques »  écrivait en 2017 le journal peu versé dans le complotisme Le Point.

Francesca de Villasmundo

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