Karine Lacombe est l’un de ces médecins très fréquemment invité à s’exprimer sur les plateaux de télévision depuis le début de l’épidémie du coronavirus.
Chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, elle ne manque jamais une occasion de critiquer le Professeur Didier Raoult et le traitement à l’hydroxychloroquine qu’il propose.

Le Docteur Karine Lacombe fait tout pour discréditer ce traitement qui donne pourtant d’excellents résultats et dont le coût est très faible.

Mais le Docteur Karine Lacombe se garde bien de préciser son lien d’intérêt avec GILEAD, le laboratoire qui vendait son médicament contre l’hépatite C à 40.000 dollars le traitement et qui espère bien renouveler la très rentable opération en commercialisant un vaccin cher et vilain contre le coronavirus.

Le député Joachim Son-Forget a envoyé un message au Docteur Karine Lacombe via Twitter :

«Vous devez quand vous intervenez, déclarer vos conflits d’intérêts puisque vous avez touché de l’argent de Abbvie qui produit le kaletra et de Gilead qui produit le remdesevir [sic]. Les deux alternatives à l’hydroxychloroquine, cheap et non protégée.»

Le député ex-LREM “fait référence aux deux autres médicaments testés dans le cadre du programme Discovery, un essai d’ampleur européenne qui doit permettre de déterminer quel médicament est efficace contre le Covid-19. Outre l’hydroxychloroquine portée par le professeur Raoult, sont également évalués le kaletra, un anti-VIH qui associe lopinavir et ritonavir, et le remdesivir, un antiviral expérimental conçu pour lutter contre Ebola.“, écrit le journal Libération.

C’est l’entreprise Abbvie qui possède, en France, l’autorisation de mise sur le marché du kaletra. Le remdesivir est quant à lui développé par Gilead Sciences. Or, remarque Joachim Son-Forget (et à sa suite d’autres internautes, totalisant des milliers de retweets), dans sa déclaration publique d’intérêt de 2016 disponible sur le site du conseil national du sida et des hépatites virales, la professeure Karine Lacombe déclare avoir touché «sur cinq ans», 15 000 euros de Gilead et 3 000 euros d’Abbvie.”, poursuit le journal Libération.

Sur Transparence santé, Gilead affiche 17 000 euros de versement à Karine Lacombe, au titre de conventions et de rémunérations entre février 2017 et fin 2019, et 8 000 euros en avantages depuis 2013. Abbvie, pour sa part, déclare avoir versé à la professeure 26 000 euros en conventions et rémunérations entre février 2016 et fin 2019, et 12 000 euros d’avantages depuis 2012.

(Libération)

Quelques recherches supplémentaires permettent de découvrir que le Docteur Karine Lacombe «a été conseillère, consultante, membre du board d’Abbvie, BMS, Gilead, Jansen et Merck» et qu’elle «a reçu des bourses de recherches de Gilead, Merck et Janssen».

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