Via la lutte contre le covid, la guerre des vaccins pour engranger l’argent s’est intensifiée.  La corruption est à tous les étages, et sans surprise Pfizer est en tête.

Le laboratoire américain détient déjà la palme de l’amende la plus salée jamais infligée par la justice américaine à un groupe pharmaceutique : Pfizer a dû verser en 2019 2,3 milliards de dollars pour mettre fin aux différentes plaintes portant sur ses pratiques commerciales et publicitaires. Pourtant, cela ne l’empêche pas de continuer ses pratiques douteuses si l’on en croit les médias britanniques.

Plusieurs documents exclusifs publiés par le Financial Times et Channel 4 mettent en accusation le géant pharmaceutique américain qui aurait spéculé sur la pandémie comme « un vautour » et aurait payé des experts pour discréditer Astrazeneca.

« Pfizer a discrédité Astrazeneca ». « Pfizer a payé les experts pour discréditer AstraZeneca. » Ces gros titres font la Une de divers médias britanniques.

« Une enquête de la chaîne britannique Channel 4, rapporte par Il Fatto Quotidiano anticipée par certains journaux londoniens, a révélé que le coût de production du vaccin Pfizer-BioNTech est très bas : 76 cents livre (89 centimes d’euros), alors que le prix de vente appliqué au gouvernement britannique est de 22 livres (25,7 euros). La société a répondu en expliquant que l’estimation n’a pas de sens, car elle ne prend pas en compte, par exemple, les dépenses de recherche et de distribution. Cependant, les coûts globaux de production du vaccin restent secrets, ainsi que les prix de vente aux États. »

Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Toujours selon Channel 4 et le Daily Mail repris par le quotidien italien « la société américaine a été accusée d’avoir payé des experts pour discréditer le vaccin britannique. Certains conférenciers lors d’un séminaire tenu au Canada l’an dernier – il s’agit de l’accusation – ont fait valoir que le produit d’Astrazeneca, en plus de ne pas être efficace sur les personnes immunodéprimées, peut provoquer le cancer ».

L’enquête de Channel 4 a également souligné que le contrat de Pfizer avec le Royaume-Uni stipule que le laboratoire pharmaceutique ne peut pas être poursuivi en justice s’il y a un différend juridique entre le gouvernement britannique et Pfizer. Au lieu de cela, Pfizer et le Royaume-Uni ont convenu d’un panel d’arbitrage secret. Le Royaume-Uni ne peut donc pas dire qu’il est en conflit avec Pfizer, sur quoi porte le différend ou quel est le résultat de l’arbitrage secret. 

« Cette enquête intervient, explique le Daily Mail, alors que les actionnaires de Pfizer ont engrangé 3,9 milliards de livres sterling de bénéfices dans la frénésie vaccinale induite par la montée de la variante Omicron Covid. Les actions des géants pharmaceutiques ont augmenté de 7,4 au cours des sept jours précédant le 30 novembre – après que l’Afrique du Sud a alerté le monde sur la souche mutante le 24 novembre. Dans la semaine qui a suivi la découverte d’Omicron, la société de gestion d’investissement Vanguard Group Inc a tiré le plus d’argent des actions de Pfizer, voyant leur valeur totale augmenter à 1,3 milliard de livres sterling. Le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, a lui-même vu ses actions augmenter de près de 257 000 £ au cours de la semaine. »  

Pendant ce temps, la polémique se poursuit également sur la lenteur de la distribution des vaccins en Afrique. Strive Masiyiwa, un milliardaire zimbabwéen qui coordonne l’équipe de vaccination de l’Union africaine, a expliqué au Financial Times comment la société l’avait traité. Il Fatto écrit :

« Fin 2020, a-t-il dit, elle avait accepté de livrer 2 millions de doses pour commencer à vacciner le personnel de santé africain (5 millions de personnes), mais le contrat n’est pas arrivé. « Ils n’arrêtaient pas de me dire : la semaine prochaine. Nous sommes donc arrivés en avril. »

Mais après avoir pris connaissance du contrat signé avec l’Europe, le coordinateur s’est fait entendre, demandant d’urgence les raisons du retard continuel. Au final, écrit Il Fatto « l’Union africaine a dû se contenter des doses qui lui ont été données par l’administration Biden ».

Francesca de Villasmundo

          

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