La rumeur couvait depuis longtemps, elle vient d’être confirmée par le National Institutes of Health des Etats-Unis : « il admet maintenant avoir financé la recherche sur le gain de fonction sur les chauves-souris infectées par des coronavirus dans un laboratoire de Wuhan, en Chine, malgré les démentis répétés du Dr Anthony Fauci niant que les dollars des impôts américains aient été utilisés pour cela » peut-on lire dans un article de Fox News, un des médias les plus de l’autre côté de l’Atlantique.

« Dans une lettre au représentant James Comer, membre de haut rang du House Committee on Oversight and Reform, un responsable du NIH, explique Fox News, admet qu’une ‘’expérience limitée’’ a été menée afin de tester si ‘’les protéines de pointe des coronavirus de chauve-souris naturels circulant en Chine étaient capables de se lier au récepteur ACE2 humain dans un modèle murin.’’ La lettre indique que les souris de laboratoire infectées par le virus de la chauve-souris modifié ‘’sont devenues plus malades’’ que les souris qui ont reçu le virus de la chauve-souris non modifié. »

Le docteur Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a nié à plusieurs reprises que l’argent du NIH soit allé à de telles recherches à Wuhan, mais son organisation a donné des millions de dollars en subventions à l’EcoHealth Alliance qui a canalisé au moins 600 000 $ vers le coronavirus de Wuhan recherche. « Je n’ai jamais menti devant le Congrès et je ne retire pas cette déclaration », avait déclaré Fauci lorsque le sénateur Rand Paul, lors de son interrogatoire de Fauci au cours d’une audience au Sénat cet été, avait insisté sur le témoignage précédent du médecin selon lequel les États-Unis n’avaient pas financé la recherche sur le gain de fonction à Wuhan. « Vous ne savez pas de quoi vous parlez très franchement, et je veux le dire officiellement » avait martelé le docteur Covid des Etats-Unis.

L’Alliance EcoHealth est également sur le banc des accusés dans cette affaire :

« Le responsable, Lawrence A. Tabak, a accusé l’Alliance EcoHealth, organisation à but non lucratif basée à New York qui s’associe à des laboratoires éloignés pour rechercher et prévenir l’apparition de maladies émergentes, qui a acheminé des fonds vers le laboratoire de Wuhan, de ne pas être transparente sur le travail en cours. La recherche sur le gain de fonction consiste à extraire des virus d’animaux pour les fabriquer artificiellement en laboratoire afin de les rendre plus transmissibles et mortels à l’homme. »

Dans sa lettre envoyée mercredi dernier aux membres du comité de la Chambre sur l’énergie et le commerce le NHI reconnaissait deux faits : l’un était qu’EcoHealth Alliance a effectivement amélioré un coronavirus de chauve-souris pour qu’il devienne potentiellement plus infectieux pour les humains, ce que la lettre du NIH décrit comme un « résultat inattendu » de la recherche qu’il a financée et qui a été menée en partenariat avec l’Institut de virologie de Wuhan. La seconde était qu’EcoHealth Alliance avait violé les termes de ses conditions de subvention stipulant qu’elle devait signaler si ses recherches décuplaient la croissance virale d’un agent pathogène.

Alliance EcoHealth est d’autant plus coupable que son fondateur le zoologiste britannique Peter Daszak faisait partie de l’équipe d’experts qui a enquêté à Wuhan, en février 2021, pendant 28 jours, au sein de la mission envoyée par l’OMS dans l’Empire du Milieu pour essayer de faire la lumière sur l’origine du SRAS-CoV-2. Daszak, avait conclu que l’hypothèse de la fuite du virus d’un laboratoire de Wuhan, toujours soutenue par les Américains, était « extrêmement improbable ».  

Face à ses révélations, le docteur Fauci se défend en affirmant qu’il n’avait pas le rapport d’étape qui détaillait la recherche controversée au moment où il a témoigné en juillet au Congrès et nié toute recherche de gain de fonction mais EcoHealth Alliance a semblé contredire cette affirmation et a déclaré dans un communiqué : « Ces données ont été signalées dès que nous en avons été informés, dans notre rapport de la quatrième année en avril 2018. »

C’est à qui ment le plus pour se couvrir. Comme le souligne le scientifique Gilles Demaneuf, du groupe de détectives Internet se faisant appeler DRASTIC (abréviation de Decentralized Radical Autonomous Search Team Investigating COVID-19) à Vanity Fair :

« Je ne peux pas être sûr que [le COVID-19 provient] d’un accident ou d’une infection lié à la recherche lors d’un voyage d’échantillonnage. Mais je suis sûr à 100% qu’il y a eu une dissimulation massive. »

Dissimulation orchestrée par Anthony Fauci, le docteur Covid des Etats-Unis, le monsieur confinement et maintenant Mr Vacin, prompt à obliger, condamner, exclure, vouer aux gémonies et à la mort sociale, les Américains qui refusent les injections expérimentales anti-covid à cause du manque de recul et de leur dangerosité. Puisqu’il a menti sur la recherche de gain de fonction des coronavirus, les Américains réticents à la vaccination sont plus que prudents de ne pas lui faire confiance quand Fauci leur affirme qu’il n’y a pas de danger ni d’effets secondaires graves avec ces « vaccins ».

Francesca de Villasmundo

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