En ces Pays-Bas déjà si soumis à la culture de mort, la mentalité euthanasique continue de croître comme un mauvais chancre inguérissable. A tel point qu’un parti de gauche, GroenLinks, la Gauche verte, veut limiter la possibilité des actes chirurgicaux pour les patients de plus de 70 ans en consentant aux gériatres hospitaliers de décider s’il faut opérer ou non et s’il faut continuer à pratiquer des soins ou non !

Corinne Ellemeet, membre de ce parti à l’orientation écolo-socialiste (fondé en 1991 par la fusion du Parti Communiste ‘Nederland’, du Parti Socialiste Pacifiste, des Radicaux et du Parti Populaire Evangélique ‘Evangelische Volkspartij’) a présenté sa proposition à la Chambre basse hollandaise.

La logique de sa proposition, malgré ses dénégations, repose essentiellement sur le rapport coût-efficacité. Elle a souligné que 70 % des patients dans les hôpitaux hollandais ont plus de 70 ans, ce qui devrait conduire à des traitements différents par rapport aux patients plus jeunes : « Un processus de screening devrait être mis en acte quand on est en train de prendre en considération un traitement avancé et coûteux » a-t-elle soutenu, en incluant dans sa théorie les opérations cardiaques, le traitement du cancer, les dialyses rénales et similaires.

Pour faire passer cette pilule mortifère, Ellemeet a évoqué le bien-être du patient comme raison de l’arrêt de certains soins  :

« La question centrale est celle-ci : que sommes-nous en train de faire au patient ? Hospitalisation, anesthésie, douleur et un déluge de drogues. La recherche démontre que les traitements excessifs des patients âgés est encore un événement quotidien. »

En d’autres termes, la volonté du patient de continuer à vivre et à combattre les maladies pourrait ne plus avoir aucune valeur déterminante, seule deviendraient fondamentales l’opinion du gériatre et ses prévisions sur « les expectatives concernant la qualité de vie de la personne âgée ».

Corinne Ellemeet a aussitôt reçu l’appui de la présidente de l’Association de Gériatrie clinique de Hollande, le docteur Hanna Willem, selon laquelle arrêter les traitements équivaudrait à « ajouter de la qualité de vie au patient ».

Un quotidien de la Belgique voisine, Le Soir a commenté fort justement ce refus du « droit à vieillir » :

« Nous pouvons deviner où tout ceci nous mènera : nous aurons une assistance médicale à deux niveaux, avec d’un côté les patients qui devront se contenter de la sécurité sociale et de l’autre côté ceux qui seront assez riches pour se payer des médicaments non remboursés et des opérations coûteuses. »

Le Soir ajoute que dans les Pays-Bas les patients de plus de 75 ans ne reçoivent plus d’implants de pace-maker à cause de leur âge. Pareillement les opérations pour substituer une anche après une fracture et la pose de stimulateurs cardiaques sont exécutées uniquement après une évaluation des conditions générales du patient, son espérance de vie, etc. Cette euthanasie déguisée devient ainsi un moyen pour gérer l’augmentation des coûts de l’assistance sanitaire !

Voilà le type de société parrainée par ce capitalisme-vert de la gauche radicale-chic, verte et socialo-marxiste de Hollande. Rien de vraiment écologique mais tout de vraiment capitalo-marxiste : pour le profit, toujours le profit, on tue les vieux Hollandais et on fait rentrer des jeunes migrants africains à la place ! Le meilleur des mondes des pires scénarios de science-fiction et de livres prophétiques devient réalité…

Francesca de Villasmundo

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