Dans la dernière Simandre de cet été, les Pères de la Transfiguration, reviennent sur divers et douloureux événements qui secouent l’Eglise conciliaire. Après avoir dit NON au “terrorisme intellectuel”  des lobbies LGTBQ+, ils nous font part de leur désapprobation – et le mot est faible – sur deux autres sujets.

NON ENCORE : Le 29 juin, le Pape François a publié une nouvelle lettre apostolique «Desiderio desideravi » («j’ai désiré d’un grand désir »).

Après s’être adressé aux seuls évêques par le Motu proprio Traditionis custodes (16 juillet 2021) François s’adresse à tous : évêques, prêtres, diacres, consacrés laïcs. On pourrait titrer cette lettre : il faut enfoncer le clou.

En effet, il réaffirme ses mesures limitant la célébration de la messe de toujours sous prétexte de maintenir, selon le souhait du concile Vatican II, l’unité de l’Église. Il n’hésite pas à écrire, concernant le nouvel Ordo : «… tous les aspects de la célébration doivent être soignés… et toutes les rubriques doivent être respectées ».

C’est certainement ce qui a été réalisé par ce prêtre italien, en maillot de bain, qui a célébré, dans l’eau, la messe (?) sur un matelas pneumatique, en bord de mer, face à des jeunes eux aussi en maillot de bain (je ne parle pas des couleurs liturgiques des maillots !).

C’est aussi ce qui a été réalisé par cette responsable paroissiale en Autriche qui, à l’autel, avec un prêtre, une théologienne et un diacre qui tous deux, portaient une étole-écharpe, aux couleurs LGBT. Tous prononçaient les paroles consécratoires (?). Tous respectaient certainement les rubriques.

Et c’est toujours le même refrain « d’austérité rigide » pour qualifier la messe qui a formé une foule de saints.

Il y a toutefois une phrase de ce texte qui emporte notre adhésion totale aux regards des deux messes, et non pas des deux formes de l’unique rite romain : « II serait banal de lire les tensions, malheureusement présentes autour de la célébration, comme une simple divergence entre différentes sensibilités envers une forme rituelle ».

Eh oui ! nous sommes indéfectiblement attachés à la messe de toujours pour une raison de foi et non de sensibilité. Ceux qui s’appuient sur leur sensibilité pour faire le choix de la messe de toujours ont tort : ils doivent obéir, s’ils veulent être cohérents avec eux-mêmes.

NON ENFIN : En Italie, la loi 194 qui permet l’avortement vient de recevoir le soutien inattendu d’un personnage pour le moins surprenant : Monseigneur Vincenzo Paglia. Cet évêque, nommé Président de l’Académie pour la vie (! ! vous avez bien lu), dont le but est de protéger la vie, n’a pas hésité à déclarer lors d’un entretien télévisé : « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » (sic). Et si vous croyez que la pensée de cet ecclésiastique (qui, lui, est en communion) est mal interprétée, il lui fut posé une autre question pour savoir si cette loi était en discussion, l’évêque a répondu : « Non, mais absolument, absolument ».

Alors notre ecclésiastique, en bon libéral, n’hésite pas à dire que si cette loi est bien appliquée, elle favorisera la natalité, sous prétexte qu’une discussion avec le médecin pourrait dissuader la candidate à l’avortement. Mais, depuis quand, chers amis, un médecin avorteur va-t-il se faire promoteur de la vie ? Une loi qui n’est pas conforme à la loi naturelle est une non-loi.

Monseigneur Lefebvre disait déjà à son époque : «… Ce n’est plus l’Eglise catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs… mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont pas la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale que leurs prédécesseurs… ».

Source : La Simandre, Fraternité de la Transfiguration, Le Bois 36220 MÉRIGNY, 02 54 37 40 04  https://transfiguration.over-blog.com/

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