151 personnes, jeunes issus des banlieues pour la majorité, ont été placées en garde à vue après la défaite du Paris SG en finale de la Ligue des champions et les saccages et les violences qui ont suivi sur les Champs-Elysées dans la nuit de dimanche à lundi. Véhicules incendiés, commerces vandalisés ou même totalement pillés… le beau quartier a changé de décor.

Pourtant le préfet Didier Lallement avait instauré un Paris en état de siège en annonçant le 22 août la fermeture de 17 stations de métro à l’occasion de ce match de foot PSG-Bayern Munich. Mesurettes qui n’ont pour effet que d’empêcher les Parisiens honnêtes de circuler… pas les casseurs venus de banlieues pour casser, piller, vandaliser et en découdre avec la police. Après le match, des heurts et des violences ont eu lieu dans ce secteur pourtant interdit et quadrillé par les forces de l’ordre.

« On devait rouvrir ce matin, on a pris qu’une semaine de vacances, ils ont essayé de forcer la vitrine. À l’intérieur, il n’y a rien à part des pommes et des fraises. Ils ont cassé pour casser », nous raconte la propriétaire d’un restaurant-traiteur installé dans une rue adjacente des Champs-Elysées depuis 1995.

« Si on gagne, on casse, si on perd, on casse », constate une autre habitante du quartier.

Dans le quartier, peu avant une heure du matin lundi, des groupes de jeunes continuaient à affronter la police à coups de jets de bouteilles en verre et de tirs de mortiers d’artifice. Les forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et lanceurs de balle de défense (LBD) pour disperser les foules.

La police a interpellé dans la nuit des dizaines de personnes « notamment pour dégradations, violences ou jets de projectiles ». Et 151 – dont 49 mineurs – étaient toujours placées en garde à vue lundi matin. Seize agents des forces de l’ordre ont par ailleurs été blessés.

« Les gens, ils en ont marre », déclare une commerçante dont les vitrines ont été brisées.

Pour prévenir de nouveaux incidents lors du retour des joueurs parisiens prévu lundi après-midi, le préfet de police Didier Lallement a décidé de « fermer » Paris : « les défilés et les rassemblements » liés à cette occasion sont interdits « partout dans la capitale » jusqu’à 06h mardi. En outre, l’ouverture des bars, débits de boissons et restaurants situés dans le secteur du parc des Princes est interdite jusqu’à mardi matin. Ce sont encore les Français qui sont pénalisés à cause des « incivilités » de ces jeunes banlieusards impunis qui sont comme le PSG : « Entraîneur allemand, joueurs titulaires étrangers à 90%, propriété de la dictature islamique Qatari… hormis son adresse postale, le PSG à quoi de “Français” ? » se demande Damien Rieu sur twitter.

 

Francesca de Villasmundo

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