Scandale ; transsexuels mis à l’honneur
Vatican News – l’organe de presse interne du Vatican – a annoncé que certaines personnes se décrivant comme transgenres seront incluses dans une cérémonie d’accueil de la dépouille de François à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Vatican News a cité les propos d’un des évêques auxiliaires de Rome – Mgr Benoni Ambarus – qui a donné plus de détails sur qui constituerait cette cérémonie scandaleuse.
Mgr Ambarus a déclaré qu’il y aurait « une petite représentation de transsexuels que je connais, que nous suivons à travers une petite communauté de religieuses ».
Seront également présents certaines personnes sans-abri, des prisonniers et des migrants.
Expliquant cela, Mgr Ambarus a déclaré : « Des prisonniers seront également accueillis à l’ouverture de la Porte Sainte à la prison de Rebibbia. C’est un choix émouvant, car le Saint-Père sera accueilli par la Mère qu’il a tant aimée et par ses enfants bien-aimés qui l’entoureront. »
« Idéalement, c’est comme si tous ses proches l’accompagnaient dans ses derniers pas », a-t-il ajouté.
Les détails précis concernant les membres du groupe ne sont pas encore publics.
Transgenres au Vatican
François est bien connu pour avoir fréquemment accueilli des groupes transgenres au Vatican, parmi lesquels des prostitués transgenres, suite à l’activisme de la très peu catholique « Sœur » Jeannine Gramick.
Interrogé à ce sujet lors d’une interview télévisée plus tôt cette année, François a déclaré : « Proximité ! C’est le mot. Proximité avec tout le monde. Tout le monde. »
La pratique de la « proximité » par François s’est traduite par de nombreuses audiences et rencontres avec des personnes vivant activement comme si elles appartenaient au sexe opposé, ou avec des militants LGBT de premier plan. Il a également accueilli un groupe de personnes prétendument transgenres comme invités VIP lors de ses audiences hebdomadaires.
Une femme, qui vit comme un homme, a déclaré que sa rencontre avec François l’avait confirmée dans son « identité transgenre ».
L’enseignement, repris dans le Catéchisme de l’Église catholique, souligne que « les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés » et « contraires à la loi naturelle ». Le Catéchisme est très clair : l’activité homosexuelle ne peut jamais être approuvée.
Le tristement célèbre bilan LGBT du défunt pape a débuté en 2013 avec ses propos : « Qui suis-je pour juger ? » lorsqu’on l’a interrogé sur l’existence d’un lobby gay au Vatican et sur la pratique de l’homosexualité. François a ensuite multiplié les déclarations publiques louant et soutenant les défenseurs de l’idéologie LGBT et des unions civiles entre personnes de même sexe.
Puis, en décembre 2023, il a autorisé la Déclaration Fiducia Supplicans, qui contenait l’approbation de « bénédictions pour les couples en situation irrégulière et pour les couples de même sexe ». Rédigé par le cardinal Victor Manuel Fernández – préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi – et approuvé par François, le document a provoqué une consternation immédiate et généralisée dans toute l’Église à travers le monde.
Pierre-Alain Depauw
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