L’Israël est le laboratoire de Pfizer, l’Italie le laboratoire des mesures dictatoriales au nom de l’urgence sanitaire et de la lutte contre le petit covid. Ainsi le Washington Post note comment l’Italie s’est « engagée dans de nouveaux territoires pour les démocraties occidentales ». Et vit une véritable expérience de laboratoire.

Depuis plus de deux ans, le pays est sous la capote grise d’un état d’exception indéfini, dans lequel certaines garanties constitutionnelles fondamentales et divers droits humains fondamentaux sont suspendus ou limités, notamment le droit de se déplacer, de se réunir, de travailler, de célébrer le culte. Les Italiens ont même réussi à se familiariser avec des termes tels que confinement, couvre-feu, laissez-passer vert, hygiénisme.

Que l’Italie soit devenue un laboratoire pour expérimenter les effets de la contraction des droits a été annoncé depuis des mois par des lanceurs d’alerte, moqués et traités de complotiste. Tous ceux qui ont osé mettre en doute la légitimité de cette situation et ont dénoncé le fait ont d’abord été tournés en dérision, puis brutalement pointés du doigt ou lynchés médiatiquement. Selon les prétoriens du pouvoir, il serait tout simplement absurde de parler de « dictature », de « dérive totalitaire », d’ « expérimentation despotique », de « risques de tyrannie ».

Pourtant à 7 000 kilomètres de là, de l’autre côté de l’océan, aux Etats-Unis, les journalistes du Washington Post l’ont bien compris. Or c’est le journal le plus ancien et le plus diffusé dans la capitale américaine, idéologiquement libéral-démocrate, et certainement pas extrémiste ni anti-vaccins. Ce journal fondé par Stilson Hutchins en 1877 a récemment publié un article intitulé L’Italie commence à faire respecter l’une des obligations vaccinales les plus sévères au monde pour les travailleurs, risquant un contrecoup.

Le journal américain souligne que « d’autres démocraties occidentales ont adopté des mesures moins importantes », révélant une certaine surprise pour le virage autocratique de SuperMario. Ce tournant autoritaire est décrit comme une véritable expérience de laboratoire du fait que « l’une des obligations vaccinales les plus strictes envers les travailleurs au monde » a été imposée. Qu’il s’agisse d’une expérience qui ne se limite pas à l’Italie, les journalistes eux-mêmes le soulignent lorsqu’ils écrivent :

« Le Premier ministre Mario Draghi a même suggéré la possibilité d’être le premier pays au monde à introduire l’exigence universelle en matière de vaccin, un geste qui devrait aller au-delà des mesures adoptées jusqu’à présent ».

Après tout, écrit le Washington Post, « l’Italie a été la première démocratie occidentale à imposer un confinement sévère, l’obligation de vaccination pour les agents de santé et désormais l’obligation de laissez-passer vert pour toute la population sur le lieu de travail ». Et le fait est que – toujours selon des journalistes américains – « depuis un an et demi, l’Italie a régulièrement mis en œuvre des mesures qui semblaient initialement risquées, mais ont ensuite attiré des imitateurs ». Dans le « Laboratoire Italie », on essaie ce qui est ensuite « imité » dans d’autres pays.

Nous serions maintenant au stade où est expérimentée l’épreuve d’endurance au niveau démocratique. En effet, les journalistes du Washington Post écrivent :

« L’Italie est dans une nouvelle phase, celle d’essayer de comprendre ce que signifie vivre avec le virus, et quel est le niveau de contrôle que la société est prête à accepter. »

Le test est pratiqué en créant différents niveaux de liberté.

L’article développe son analyse :

« Alors que le gouvernement italien a développé les nouvelles mesures au nom de la sécurité, les obligations imposées commencent également à séparer la société en différents niveaux de liberté, d’une manière qui aurait pu sembler improbable il y a un an. »

« La nouvelle société », poursuit le Washington Post, « est une société dans laquelle les vaccinés reprennent leur vie, et les non vaccinés sont confrontés à un choix : soit ils sont vaccinés, soit ils risquent de perdre leur salaire, ainsi que d’être privés de la possibilité de dîner dans un restaurant fermé, d’assister à un concert, de voir un film ou de monter à bord d’un train à grande vitesse ».

Une vraie forme de discrimination qui passe pourtant pour la chose la plus normale au monde selon de nombreux politiciens, représentants de syndicats, intellectuels, militants des droits civiques, journalistes, animateurs de talk-show , artistes, chanteurs, youtubers et influenceurs, en somme cette même bien-pensance qui voudrait légiférer et criminaliser  toute forme, si petite soit-elle, de discrimination en matière d’orientation sexuelle et d’identité dite de genre.

Même en Amérique, ils ont compris que cette république démocratique est en train de se scinder en « différents niveaux de liberté » sur une des nécessités les plus importantes de la vie, le travail, créant un précédent de discrimination dangereux pour les sociétés occidentales.

Le New York Times partage le même avis que le Washington Post selon lequel « l’Italie a imposé les exigences les plus strictes en matière de vaccins en Europe, précisant que c’est la première fois pour une démocratie occidentale ».

Le Wall Street Journal est également dur envers le gouvernement Draghi en évoquant « l’un des régimes anti-Covid-19 les plus durs du monde occidental ». Malgré la dureté inhabituelle du Green pass, poursuit le WSJ, « l’Italie n’a pas connu d’augmentation du taux de vaccination depuis que le gouvernement a annoncé sa nouvelle politique il y a un mois, à tel point que certains responsables de la santé publique ont conclu que ceux qui sont réticents ou s’opposent aux vaccins anti-covid, pourraient devenir, avec ces mesures, encore plus réticents ».

L’expérience de laboratoire tourne au cauchemar.

Francesca de Villasmundo 

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