“Voici, dit Siméon, que cet enfant est établi pour la ruine et la résurrection d’un grand nombre.”

Dimanche dans l’Octave de la Nativité du Seigneur – 2ème classe — Ornements blancs.

Avant la venue du Fils de Dieu, envoyé par son Père pour nous donner part à l’adoption des enfants de Dieu, l’homme était comme un héritier qui, dans sa minorité, ne diffère en rien d’un esclave. Maintenant, au contraire, que la loi nouvelle l’a émancipé de la tutelle de l’ancienne, « il n’est plus serviteur, mais fils (Epître). Aussi, le culte des fils de Dieu se résume-t-il dans ce mot dit avec Jésus, des lèvres et par toute notre vie : « Père » (Epître).

L’Evangile nous découvre quel sera dans l’avenir le rôle grandiose de cet enfant dont la manifestation commence aujourd’hui dans le Temple. Il est le Roi dont le règne atteindra jusqu’à l’intime des cœurs. Pour tous il sera une pierre de touche, pierre d’achoppement pour ceux qui le rejetteront, pierre d’angle et de soutien pour tous ceux qui le recevront.

Sanctoral

Saint Thomas Becket, dit de Cantorbéry – Évêque et Martyr

En nous manifestant la filiation divine de l’Enfant de la crèche, le Temps de Noël nous rappelle qu’il est Prêtre, puisqu’il fut oint de l’onction même de la divinité. Son sacerdoce consista à offrir à Dieu sa vie pour sauver les âmes, et à défendre ainsi les droits divins de l’Église qu’il venait fonder. Thomas Becket, né en 1118 d’une famille de marchands, étudia à Londres et à Paris, entra au service de l’archevêque Théobald de Cantorbéry, mais devint en 1155 lord chancelier du roi Henri II d’Angleterre et en 1162 archevêque de Cantorbéry. Celui qui avait été jusque là un courtisan facile montra, dès qu’il fut évêque, une grande énergie à lutter contre le roi pour la liberté de l’Église et l’inviolabilité des biens ecclésiastiques. Cette lutte lui coûta la prison, l’exil et finalement le martyre (+29 décembre 1171). Dès 1173, il fut proclamé saint. En 1539, Henri VIII fit brûler ses ossements. Le bréviaire nous raconte : « Des calomniateurs vinrent dire au roi que l’évêque faisait maint complot contre le roi et contre la tranquillité du royaume et le roi lui-même se plaignit que, dans son propre royaume, il n’y avait qu’un seul prêtre avec lequel il ne pût avoir la paix. A cause de ces déclarations royales, quelques courtisans impies crurent faire plaisir au roi en le débarrassant de Thomas. Ils se rendirent secrètement à Cantorbéry et attaquèrent l’évêque au moment où celui-ci assistait aux Vêpres. Comme ses prêtres se précipitaient pour leur fermer l’entrée, l’évêque ouvrit lui-même, les portes en disant aux siens : « La maison de Dieu ne doit pas être défendue à la manière d’un camp, et pour l’Église de Dieu j’irai volontiers au devant de la mort. » Il dit ensuite aux soldats : « Je vous l’ordonne, au nom de Dieu, gardez-vous de faire du mal à aucun des miens. » Ensuite, il se jeta à genoux, recommanda à Dieu, à la bienheureuse Vierge Marie, à saint Denys et aux autres saints patrons de son Église son troupeau et lui-même et, avec le même courage héroïque avec lequel il avait résisté aux lois royales, il inclina sa tête sainte et l’offrit au glaive sacrilège. C’était le 29 décembre 1171. Sa cervelle jaillit sur tout le dallage de l’église. »

Martyrologe

A Cantorbéry, en Angleterre, l’anniversaire de saint Thomas, évêque et martyr. Pour la défense de la justice et des immunités ecclésiastiques, il fut percé d’un coup d’épée dans sa basilique par une faction d’hommes impies, et, martyr, s’en alla vers le Christ.

A Jérusalem, le saint roi et prophète David.

A Arles, en Gaule, l’anniversaire de saint Trophime, dont saint Paul fait mention dans sa seconde Epître à Timothée. Trophime, ordonné évêque par ce même Apôtre, fut envoyé le premier à Arles pour y prêcher l’évangile. Suivant l’expression du pape saint Zosime, toute la Gaule reçut de la source de sa prédication les ruisseaux de la foi.

A Rome, les saints martyrs Callixte, Félix et Boniface.

En Afrique, la passion des saints martyrs Dominique, Victor, Primien, Libose, Saturnin, Crescent, Second et Honorat.

A Constantinople, saint Marcel abbé.

Dans le Hiémois (en Normandie), en France, saint Évroul, abbé et confesseur, qui vécut au temps du roi Childebert.

A Vienne, en Gaule, la commémoraison de saint Crescent, évêque et martyr, disciple du bienheureux

Apôtre Paul et premier évêque de Vienne. Son anniversaire est célébré le 5 des calendes de juillet (27 juin).

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