La déconstruction de l’identité poursuit sa marche forcée selon l’agenda Lgbtqi+ que suivent sans se cacher diverses institutions religieuses modernistes dîtes encore « catholiques ».  

Ainsi l’Université DePaul, la plus grande université catholique des États-Unis, offre désormais aux étudiants la possibilité de choisir parmi neuf « options de genre ». C’est encore un autre abandon à la culture dominante, rejetant la morale naturelle.

De la révolution sexuelle soixante-huitarde à la révolution arc-en-ciel de notre époque, l’Eglise conciliaire, qui a érigé l’évolution doctrinale en dogme, n’aura en somme fait qu’évoluer à la remorque de la mentalité du temps présent.

Emblématique, à cet égard, de la dérive indifférentisme, relativiste et immorale du monde conciliaire est la décision de l’Université DePaul, -qui n’est pas une université chrétienne parmi d’autres, étant la plus grande université catholique des États-Unis (elle forme des milliers d’étudiants, venant de 49 États américains et de 136 pays autour du globe)-, d’embrasser pleinement une anthropologie fluide entre les genres. L’une des nouveautés que cette université a récemment introduite est justement la mise à disposition de la possibilité de se reconnaître parmi « plusieurs genres ». Cette percée sensationnelle a eu lieu dans le contexte de la plateforme universitaire en ligne Campus Connect, qui offre désormais aux membres la possibilité de choisir parmi neuf « options de genre ».

Le système Campus Connect est en fait le portail web qui héberge des informations sur et pour les étudiants, les enseignants et le personnel, pour l’échange de communications. Et à ce jour, en effet, il permet neuf identifications de genre, étant possible de choisir entre masculin, féminin, intersexe, non binaire, masculin transgenre, femme transgenre, cisgenre, « indéterminé » et « je ne souhaite pas m’identifier ». Ce qui serait presque considéré comme normal maintenant dans une université d’État, mais dans une université dite « catholique », c’est plutôt surréaliste.

Il faut dire que cette nouveauté arc-en-ciel, à l’université DePaul, est une nouveauté jusqu’à un certain point. Qu’il suffise de dire à cet égard que, dans cette université, « l’abus de genre » – ou le fait d’appeler une personne trans avec un article, une terminaison ou un pronom incorrect – est désormais considéré comme « un acte de violence ». Et tandis que certains étudiants prennent tout cela avec inquiétude, la tendance générale est à une acceptation inquiétante de cette culture gay.

De leur côté, les responsables de l’université, contactés par le journal en ligne College Fix – qui a rendu compte de cet incroyable changement de genre – n’ont pas été joints, ni n’ont voulu fournir d’explication sur la notification singulière de leur plateforme en ligne. Ainsi, le soupçon d’un choix délibéré, tout à fait conscient, même s’il s’écarte dramatiquement de la morale catholique, se renforce inévitablement. Le fait est que ce n’est pas un cas isolé.

Le lobby Lgbtqi+ règne toujours davantage en maître dans une grande partie des universitaires chrétiennes, y compris les plus exclusives. À cet égard, en septembre dernier, on apprenait l’incroyable soutien du Harvard Catholic Center à la nouvelle nomination, comme nouveau président des aumôniers de l’Université de Harvard, de Greg Epstein, une personne sans doute respectable mais de foi … athée. À l’époque, cela avait fait la une des journaux. Mais à ce rythme il ne faudra pas longtemps avant d’arriver directement à un aumônier transgenre, qui sera promptement défendu – sinon proposé – par une université catholique, du moins de nom. Et ce ne sera pas El papa argentin qui s’en offusquera…

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !