Espagne – Dimanche, le sanctuaire de la Vierge d’Afrique de Ceuta a accueilli… une procession à Ganesh, la divinité hindoue à tête d’éléphant !

La procession hindoue avait traversé les rues et les porteurs de deux statues représentant Ganesh les ont installées, avec l’accord du vicaire, devant l’autel de l’église !

Le vicaire de l’église de Notre-Dame d’Afrique a même prononcé quelques mots de bienvenue, souhaitant à la communauté hindoue d’être protégée par la sainte patronne de la ville.

Dans une confusion œcuménique la plus complète, une chorale catholique chantait des hymnes mariales devant la représentation de Ganesh.

Mgr Zornoza, évêque de Cadix et de Ceuta, a fort heureusement condamné par voie de communiqué l’ouverture de l’église à cette célébration de la divinité hindoue Ganesh et a demandé pardon pour cette profanation.

« C’est un fait répréhensible, auquel il ne fallait pas consentir. »
 
« Monseigneur l’Evêque veut exprimer sa profonde douleur pour ce fait malheureux qui a pu provoquer des dommages, de la confusion du scandale au sein de la communauté chrétienne, et en tant que représentant de l’Eglise à Cadiz et Ceuta, il demande pardon à tous ceux qui ont pu être blessés, scandalisés ou troublés dans leur foi par cet acte »

« Monsieur le vicaire de Ceuta, curé du sanctuaire, dûment admonesté pour avoir permis ses actes, a regretté les faits. Il reconnaît que cela été une erreur que de permettre l’entrée de ces images et qui n’a à aucun moment prétendu vénérer quoi que ce soit en dehors de notre Dieu unique et véritable, car son intention était seulement d’accepter la preuve de respect que la communauté hindoue voulait offrir à la communauté chrétienne et à la patronne de Ceuta en faisant une offrande de fleurs à l’extérieur du sanctuaire, et non de célébrer quelque type d’acte religieux conjoint que ce soit. »

« Monsieur le vicaire a reconnu son erreur, il regrette le mal qu’il a pu faire aux fidèles et accepte sa totale responsabilité ; il a présenté sa démission qui a été acceptée. »

Le vicaire a donc présenté sa démission. Soit. Mais aucun acte de réparation n’est prévu. Et si l’évêque demande pardon aux fidèles, il oublie l’essentiel : demander pardon au Christ et à la Très Sainte Vierge.

Le bloggeur « La Cigüeña de la Torre » écrit à juste titre que cette profanation n’est pas la faute des hindous mais celle des catholiques de cette paroisse, pétris de ce modernisme qui mène à la confusion, au relativisme et à la perte de la foi, puisque si tout se vaut, il n’ y a donc plus de vérité. « C’est nous qui sommes fautifs. Et c’est ce qui me fait mal. »

« (…) ouvrir les portes de l’église pour qu’y entre ce dieu ou cette déesse avec une tête d’éléphant et qui arrive au pied de la vierge d’Afrique me semble bien être une profanation du temple. Et qu’un chœur « rociero » lui chante un « Je vous salue » avec le regard posé sur l’image à tête d’éléphant, eh bien c’est un sacrilège. »
 
« (…) nous autres catholiques ne somment pas hindous. Et le prêtre non plus. Enfin je le pense. Et dans nos églises, il n’y a pas de place pour les faux dieux. Même de passage. »

 

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