MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Mark Hollis Armitage est un spécialiste en microscopie, titulaire d’un master en biologie (spécialisation : parasitologie), qui travaillait à l’Université de l’Etat de Californie à Northbridge (la CSUN) jusqu’à ce qu’une découverte scientifique de première importance ne lui coûta sa place…

En mai 2012, il avait découvert une corne de triceratops (le fameux dinosaure genre rhinocéros qui vivait au crétacé supérieur, immortalisé dans Jurassic Park) dans le site de fouille de Hell Creek (Montana). Passant l’objet au peigne fin de son microscope à la CSUN, il découvre l’impensable : autour de la corne subsistent des tissus mous qui ne se sont pas dégradés. Armitage relève en effet que « les os de dinosaures ne peuvent pas être anciens s’ils restent entourés de tissus mous », si l’objet était bien vieux de 65 millions d’années, comme le consensus scientifique l’affirme, il n’y aurait aucune raison que la chair fût demeurée en si bon état de conservation. Il en déduit que l’objet découvert est infiniment plus récent, et donc sa découverte contredit la théorie des temps antédiluviens. Et de conclure : « Sans temps antédiluviens, vous n’avez pas de théorie de l’évolution. Toute la discussion sur l’évolution prend fin si vous montrez que la Terre est jeune, or vous pouvez contredire complètement l’évolutionnisme par la seule découverte de viande autour d’os de dinosaures ».

Le rapport d’analyse de datation au carbone fait par le professeur Alexander Cherkinsky de l’Université de Géorgie le 14 août 2012 estime l’âge de la corne entre 33570 et 41010 ans. On est loin de la version officielle sur l’âge de ces vénérables nonosses…

Mark Armitage publia finalement ses découvertes et conclusions par un article paru en février 2013 dans la revue scientifique Acta Histochemica, spécialisée dans la recherche sur les cellules et les tissus organiques. Dans les semaines qui suivirent, plutôt que de contester scientifiquement cet exposé, l’université décida tout bonnement de licencier son spécialiste en microscopie. « Nous ne tolérerons pas votre religion dans cette faculté », lui a lancé un professeur de biologie dans son bureau, selon un témoin. Un collègue d’Armitage a qualifié l’affaire de « chasse aux sorcières ».

Après avoir perdu son poste, Armitage déposa une plainte pour discrimination anti-chrétienne. L’université plaida non coupable pendant des années, prétextant avoir voulu simplement « réorganiser la faculté ». Mais ayant échoué à obtenir un non-lieu, la CSUN accepta une énorme transaction amiable (une somme de 400.000 $ !) plutôt que de perdre un procès, sans toutefois admettre sa culpabilité. Ce précédent pourrait faire jurisprudence aux Etats-Unis pour d’autres affaires de discrimination anti-chrétienne survenues dans le cadre d’institutions publiques. Défenseur d’Armitage, Me Alan Reinach, directeur exécutif du Church State Council, organisation juridique à but non lucratif, considère qu’il s’agit d’une avancée considérable : « Nous ne connaissons aucun autre cas dans lequel un créationniste ait eu gain de cause ; c’est vraiment une affaire historique ». Et ce d’autant que l’Etat de Californie n’aurait, selon lui, jamais payé une telle somme s’il n’avait pas réellement craint de perdre le procès.

Pour le journaliste Alex Newman, Président de Liberty Sentinel Media :

« Quelle que soit l’opinion qu’on puisse avoir sur la question de l’évolution, le fait de licencier des professeurs qui font des découvertes scientifiques dérangeantes – plutôt que de les enterrer ou de les contester – devrait être considéré comme totalement incompatible avec des institutions financées par le contribuable, supposément dispensatrices d’un savoir supérieur ».

Cette découverte met en cause la théorie officielle, même si certains scientifiques chrétiens défendent l’hypothèse de la survivance de ces reptiles à l’ère humaine (ce qui n’est pas incompatible, loin s’en faut, avec la non-existence de l’évolution…), tel le dragon de Saint Georges, Béhémoth (probablement un brontosaure ou un diplodocus), Léviathan (probablement un élasmosaure) ou la Tarasque…

Hristo XIEP

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

31 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Soupape
Soupape
il y a 7 années

Transmis à l’ex mcf68,
pour sa croyance en la  » bonté naturelle  » des hommes,
et à son refus de constater le Péché Originel …

pamino
pamino
il y a 7 années

Bien fait, Soupape. Mois aussi j’ai cherché sa réaction. Mais comment avez-vous trouvé son adress életronique ?

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  pamino

@ A pamino

1 – Pas besoin d’électronique !
Mon petit doigt suffit.
Car le style fait l’homme.

2 – Je vous ai consacré un message très travaillé
sur les ecclésiastiques « fachistes » .

Pour retrouver l’article sur un nom imprononçable,
faites « ministre polonais »,
dans le champ « rechercher » en haut à droite de la page MPI.
Puis faites moi part de vos propositions.

The Student
The Student
il y a 7 années

Cet article est tellement mauvais qu’il n’est même pas faux. Mark Armitage n’est pas professeur d’université. il est juste technicien. Il a été licencié pour utilisation indue du matériel de l’université. Ses avocats appartient au Pacific Justice Institute, une organisation juridique conservatrice basée à Sacramento, en Californie, qui se concentre sur les questions religieuses et familiales.
Concernant l’article Armitage reconnaît qu’il a fait cela en gardant son point de vue sur l’âge du fossile sur le papier. Écrit avec le biologiste Kevin Lee Anderson de l’Arkansas State University-Beebe, l’étude a simplement rapporté que la corne a été trouvée à Hell Creek (qui a un âge bien accepté de 65 millions à 70 millions d’années)

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  The Student

« Concernant l’article Armitage reconnaît qu’il a fait cela en gardant son point de vue sur l’âge du fossile sur le papier. »
Cette phrase m’est incompréhensible. Que voulez-vous dire ?
Et la somme élevée payée par l’université, pourquoi ?

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  pamino

Dans l’article paru dans la revue Acta Histochemica, il n’a pas publié sur l’âge du fossile. Il a gardé cette « information » pour lui. Il savait qu’écrire une telle bêtise n’aurait pas permis la publication.
Pour autant que je sache à ce jour l’université n’a rien payé.

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  The Student

1. Mais s’il n’est qu’un simple technicien, comment peut-il publier dans Acta Histochemica ?
2. De quoi parle-t-il dans son article alors, sinon de l’âge du fossile ?

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  pamino

@ A pamino (2)
On peut publier,
même si on n’a pas de titres universitaires.
Il suffit de montrer qu’on sait de quoi on parle.

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  The Student

Juste de la découverte de tissus mous.

Mad-Max
Mad-Max
il y a 7 années
Répondre  The Student

Pour les mous du bulbe … rien à F …
Pour les cortiqués …plutôt gênant , non ?
Et vous vous situez dans quelle population … frère mcf ?

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  Mad-Max

Appelez moi « kurtz mais gross »

MA Guillermont
MA Guillermont
il y a 7 années
Répondre  The Student

La corne à Hell Creek …
Information majeure .

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  MA Guillermont

Un petit coup de corne de temps en temps je ne suis pas contre. pas vous ?

Azuly
Azuly
il y a 7 années
Répondre  The Student

@The Student
« Un âge accepté de 65 a 70 millions d’années »
Rendez vous compte, il ne s’agit pas d’une différence de 1 a 5 cents ans ou de mille a 5 mille ans mais 1 a 5 millions d’années. C’est une fourchette d’années qui est difficilement imaginable. mille années c’est déjà beaucoup pour de pauvres mortels que nous sommes, mais 5 millions d’années!!! C’est juste de la spéculations, qui ne tiens sur rien de scientifique. Plus c’est gros plus ça passe…

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  Azuly

Les dinosaures ont vécu 180 millions d’années. 5 millions d’années sur cette période ne représentent pas grand chose.

Simon
Simon
il y a 7 années
Répondre  The Student

180 million d’années !! Wooaw

Et je pari que c’est un scientifique qui a lu ça dans sa boule de chris.. je veux dire dans son os de dinosaure en papier mâché ?

Impressionnant. Merci pour l’info, je ne le savais pas.

Azuly
Azuly
il y a 7 années
Répondre  Simon

Quel est cette datation, si cher aux scientifiques évolutionnistes, pour authentifier par le sceau de la science , une datation si peu précise. mille ou 2 mille ans, c’est déjà trop approximatif, mais 1 à 5 millions d’années!!! Plus c’est gros plus ça passe.

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  Azuly
Claude Timmerman
Claude Timmerman
il y a 7 années

L’article d’origine est absurde!
J’ai voulu faire passer hier un commentaire sans doute trop long (?) qui n’est pas passé…
L »article de Histo est logique dans le contexte, mais la source qu’il utilise, est un honteux ramassis de basse propagande.
Vous trouverez un article que je rédige actuellement résumant la question d’ici peu sur http://terrefuture.blog.free.
(Cette affaire de datation a été abordée dans le n°63 du bulletin du CEP)
Il y a plus d’une dizaine d’échantillons connus de Tricéeatops et d’Hadrosaures qui ont testés dans une fourchette de 35000 à 20 000 ans! Les premiers testés dès 1989, par l’équipe de Miller dont Armitage a fait partie
C’est acté, connu, et reconnu notamment de la conférence de Singapour où Miller, directeur fondateur du froupe de recherche de Paléochronologie a présenté et défendu l’ensemble des travaux du groupe.
Que cela prouve-t-il? Que des animaux considérés comme disparus le sont depuis beaucoup moins longtemps qu’on ne le supposait jusqu’ici. Un point c’est tout!
Après tout un jour aux Comores à la fin du XIX eme siècle on a découvert qu’une espèce de coelacanthe, supposée disparue depuis la fin du primaire, existait encore en population rélictuelle dans « l’aquarium naturel » que constituait une fosse marine…
Cela ne remets fondamentalement absolument rien en cause si ce n’est que la chronologie absolue doit être appréhendée avec beaucoup plus de prudence… La science progresse à travers le révisionnisme!
Armitage, collaborateur du groupe de Miller, a scandaleusement instrumentalisé cette affaire de corme pour en faire un argument créationniste parfaitement ridicule dans le contexte, et devenir le fer de lance d’un « nouveau combat contre l’évolution ».
C’est cette « croisade créationniste », purement idéologique, qui a été justement sanctionnée par l’Université car elle n’a aucun fondement: ce n’est pas parce qu’une chronologie est prise en défaut, ou simplement qu’une notion d’extinction d’espèce est à revoir que cela implique que l’hypothèse biblique est du coup justifiée: c’est un sophisme totalement insoutenable!
Et cela n’a rien à voir avec l’hypothèse évolutive – aussi contestable soit-elle: c’est un rapprochement ridicule et totalement irrationnel!
Il est d’ailleurs cocasse de constater que le même lobby qui jusqu’ici a vilipendé les datations au carbone 14 s’appuie maintenant dessus!
Et tout aussi cocasse d’en relever la contradiction majeure: si on considère comme avéré que des Tricératops (qui au passage ne sont plus des Dinosaures, mais c’est une autre histoire) vivaient il y a encore 25 000 ans, on ne peut pas en même temps expliquer que cela « prouve » que le monde a été créé il y a 5578 ans!
Il y a des limites à l’absurdité tout de même!
Cela étant ces découvertes sont tout à fait passionnantes et il est malheureux de voir, qu’au lieu des recherches prometteuses qu’elles devraient initier, elles soient d’emblée aussitôt dévoyées de la sorte!

Azuly
Azuly
il y a 7 années
Répondre  Claude Timmerman

Timmerman
Le carbone 14 est sévèrement remis en cause pour les datations de plus de 5000 ans.
Et soutenir une datation estimé entre 1 à 5 millions d’années est quand même une fourchette d’année qui pour le moins est loin d’être une vérité sur laquelle on peut se basé sérieusement.
Elle tiens plus de la théorie de la loterie.

Claude Timmerman
Claude Timmerman
il y a 7 années
Répondre  Azuly

Mais qui parle de cette durée d’un million d’années?
On parle de 20 000 à 30 000 ans là!
A quoi faites-vous allusion?

toto
toto
il y a 7 années

Timmerman
Oui, mais cela met un coup de pied dans le panier de la chronologie stratigraphique, puisque ces braves fossiles qui contiennent du C14, n’ont pas les quelques dizaines de millions d’années que la stratigraphie leur attribuait. C’est cela qui gène les évolutionnistes et pas que Armitage soit créationniste. D’ailleurs pourquoi n’en aurait-il pas le droit? Il y a bien des scientifiques sur-diplômés qui attribuent le réchauffement à l’homme. Manque de pot, là aussi avec des hypothèses orientées et sectaires, on voit que les températures actuelles vont plutôt à la baisse. Malheur! Les photos d’ours polaire mourant de faim dans un terrain désertique ne suffisent plus à convaincre le bobo moyen. Et comment ont fait les ours non polaires? Ils ont peint leur fourrure en brun?

Claude Timmerman
Claude Timmerman
il y a 7 années

Armitage n’est qu’un petit exécutant dans le labo de paléochronolofie…
Je ne vois pas en quoi cela peut remettre en cause la stratigraphie!
On parle d’espèces disparues depuis moins longtemps c’est tout!
Cela ne change absolument rien sur le fond…
On a fait mons d’histoire quand on a remonté une Neopilina du fond de l’atlantique il y a cinquante ans…
L’article est en ligne:
http://terrefuture.blog.free.fr/index.php?post/2017/12/15/Des-Tricératops-à-cornes-fossiles-« récentes » 

Bardamu
Bardamu
il y a 7 années

J’avais posté une opinion il y a quelques jours sans qu’elle apparaisse ici.
L’édifice stratigraphique construit à partir des travaux de Lyell est une accumulation de suppositions à partir desquelles on a fini par conclure sans preuves. Malgré de nombreux essais, on est pas parvenu à trouver un moyen de dater le minéral, fossile ou roche; on assume donc que le même faciès permet la datation, sans admettre que les matrices sédimentaires dans lesquelles se trouvent les fossiles peuvent ne pas avoir le même âge partout. L’âge supposé des fossiles se trouve souvent contredit par des représentations (bas reliefs ou artefacts divers) qui prouve que l’homme les a vus.
Par ailleurs les progrès de la génétique rendent l’hypothèse (qui change tout le temps en fonction des difficultés) de la sacro sainte évolution de plus en plus difficile. Que l’on songe au calcul de probabilité d’occurrence de mutations positives qu’il aurait fallu; sans parler de l’absence des espèces intermédiaires sur les étagères des paléontologues.
Bref, Jean Rostand, l’un des pères de la génétique, disait avec raison que l’évolution est « un conte de fées pour grandes personnes ». Il se trouve malheureusement que même des gens qui se disent catholiques y croient… 😥

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  Bardamu

« Si le fait même de l’évolution n’est guère présentement mis en doute, en revanche, la discussion reste ouverte quant aux mécanismes des changements qui ont affecté le monde vivant ». Également de Jean Rostand.

Bardamu
Bardamu
il y a 7 années
Répondre  The Student

C’est un recul stratégique sur des positions préparées à l’avance, mais cela n’infirme pas ce qu’il disait, car il voulait simplement par là éviter de se mettre en conflit avec le « consensus » (comme pour le climat quoi 😆 ). Mais je peux confirmer que sa conviction était bien établie, ceci pour l’avoir visité avec mon père à Arriaga. Quoiqu’il en soit, plus la science avance, plus les difficultés s’accumulent devant l’hypothèse évolutionniste. Un autre généticien, Michael Denton, en faisait part il y a quelques années en écrivant « L’évolution, une théorie en crise ».
D’ailleurs, cette hypothèse était malade dès le départ, puisqu’elle consistait, par présupposé philosophique, à éliminer d’emblée l’autre hypothèse, celle de la Création.

The Student
The Student
il y a 7 années
Répondre  Bardamu

Le recul stratégique est votre interprétation. Quand à Michael Denton il a souvent changé d’avis. Et le créationnisme n’est pas une hypothèse scientifique.

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  The Student

Quant à, pas quand à, M. l’Étudiant. Also quantum, pas quando.

Bardamu
Bardamu
il y a 7 années
Répondre  The Student

« Et le créationnisme n’est pas une hypothèse scientifique. »
Et voilà le rationalisme dans toute son horreur ! Seulement, du point de vue philosophique, c’en est une, et il se trouve que la science oppose maintenant trop d’obstacles à l’hypothèse de l’évolution: https://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U.
CQFD