L’intolérance au lactose est un phénomène qui est de plus en plus répandu, mais géographiquement inégal, puisqu’il frappe en moyenne 75 % de l’humanité mais seulement 35 % des Européens. Cependant, cette intolérance est de plus en plus répandue. Le site Les Moutons enragés donne une explication dans un article du 21 novembre 2013 :
« Aujourd’hui, les vaches ne sont de plus nourries avec des aliments naturels tel que du fourrage, mais avec des aliments trafiqués, bourrés d’additifs afin de stimuler la lactation avec une bonne dose systématique d’antibiotiques et de vaccins afin d’augmenter au maximum les profits. De plus, des œstrogènes (hormones sexuelles féminines) sont retrouvés en grande quantité dans le lait de vache. Les hormones contrôlent de nombreux processus de notre organisme et ceci grâce à un dosage infime et extrêmement bien réglé. L’exposition à l’action des substances œstrogéniques est la cause principale des cancers des organes génitaux. Des phyto-oestrogènes (oestrogènes d’origine végétale) sont naturellement produits par les végétaux. Cependant, les fongicides répandus sur l’herbe encouragent fortement leur production. Après ingestion, les œstrogènes s’accumulent dans les tissus graisseux de l’animal et arrivent dans le lait ».
Les zones où l’intolérance au lactose est la plus faible sont celles peuplées de Blancs. L’exemple flagrant est celui des Etats-Unis, pays de statistiques ethniques, où on apprend que l’intolérance au lactose est de 13 % pour les Blancs, 53 % pour les Hispaniques, 74 % chez les Noirs, 82 % dans l’état d’Alaska et 87 % chez les Amérindiens. L’intolérance au lactose est la preuve, n’en déplaise aux licrasseux et aux mrapistes, de l’existence des races. Il est logique que, à quelques exceptions près, les pays les moins intolérants au lactose sont ceux où l’on consomme le plus de lait. Le pays le plus tolérant envers le lait est la Suède (4 %), juste devant l’Australie (5 %). Le pays le plus intolérant est le Japon (98 %), suivi par la Thaïlande (96 %). Certains états sont « coupés en deux » dans une frontière qui épouse curieusement celle de la répartition ethnique : la Bolivie, l’Espagne (20 % au nord, 54 % au sud, la ligne suivant très exactement la limite de l’expansion arabe), l’Italie (34 % dans le nord, 68 % dans le sud, suivant très exactement la frontière de la Padanie) et l’Inde (30 % dans le nord indo-européen et 70 % dans le sud dravidien). La seule exception est le Niger, qui a un taux de 12, très inférieur à ses voisins. Les statistiques de la FAO et de l’OMS, une fois croisées, donnent 5 zones différentes d’intolérance lactique et 7 degrés de consommation de lait. Par commodité, nous les classeront ainsi : A – Faible intolérance (- de 20 %), B – intolérance marginale (20-40 %), C – intolérance médiane (40-60 %), D – forte intolérance (60-80 %) ; E- Intolérance extrême ; 0 – Pas de données de consommation de lait ; 1 – moins de 37,37 litres/an et par personne ; 2 – entre 37,37 et 79,23 litres ; 3 – entre 79,23 litres et 119,1 ; 4 – entre 119,1 et 163,26 litres ; 5 – entre 163,26 et 217,52 litres ; 6 – entre 217,52 et 281,17 litres et 7 – entre 281,17 et 361,19 litres. Le chiffre entre parenthèse est celui de l’intolérance lactique quand il est connu.
A2 : Niger (12)
A3 : Nouvelle-Zélande (9)
A4 : Ouzbékistan,
A5 : Russie (13), Kirghizistan
A6 : Blancs des Etats-Unis (13), Islande, Royaume-Uni (16), Irlande, Estonie, Kazakhstan, Australie (5)
A7 : Danemark, Suède (4), Finlande (18)
B2 : Inde (nord, 30)
B3 : Azerbaïdjan,
B4 : Slovaquie, Biélorussie, Moldavie, Arménie, Géorgie
B5 : Canada, Espagne (nord, 20), Pologne (37), République Tchèque, Lettonie, Ukraine, Hongrie, Croatie, Bosnie, Serbie,
B6 : France (20), Belgique, Allemagne (39), Autriche, Italie (nord, 36), Lituanie, Roumanie, Slovénie,
B7 : Pays-Bas, Monténégro,
C0 : Bhoutan
C1 : Bangladesh, Sri Lanka
C2 : Népal
C4 : Bulgarie
C5 : Espagne (sud, 54), Macédoine,
C6 : Hispaniques des Etats-Unis (53), Portugal, Albanie, Italie (sud, 68)
D0 : Sahara Occidental, Irak, Oman, Afghanistan, Guyane Française.
D1 : Cuba, Haïti, Port-Rico, Surinam, Bolivie (nord), Yémen, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Liberia, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, Ghana, Burkina Faso, Bénin, Togo, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Ethiopie, Erythrée
D2 : Mexique (66), République Dominicaine, Jamaïque, Guatemala, Panama, Pérou, Iran, Inde (sud, 70), Maroc, Mali, Libye, Egypte (72), Djibouti
D3 : Belize, Honduras, Nicaragua, Equateur, Venezuela, Guyana, Chili (69), Chypre, Liban, Syrie, Arabie Saoudite (80), Koweït, Emirats Arabes Unis, Algérie (73), Tunisie
D4 : Costa-Rica, Salvador, Colombie, Uruguay (68), Turquie (71), Tadjikistan, Pakistan, Mauritanie
D5 : Israël
D6 : Noirs des Etats-Unis (74), Italie (sud, 68)
D7 : Grèce (72)
E0 : Groenland, Somalie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Taïwan, Guinée Equatoriale
E1 : Bolivie (sud), Chine (92), Corée du Nord, Corée du Sud, Myanmar, Thaïlande (96), Laos, Vietnam, Cambodge, Malaisie, Indonésie (91), Nigeria (91), Gabon, Congo, République Démocratique du Congo, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie (91), Mozambique, Madagascar, Malawi, Angola, Zimbabwe, Lesotho, Zambie
E2 : Paraguay, Japon (98), Afrique du Sud (84), Namibie, Swaziland
E3 : Kenya, Botswana
E4 : Brésil (86), Mongolie, Nouvelle-Calédonie
E5 : Argentine, Nouvelle-Zemble, Zemble du Nord, Iles de Nouvelle-Sibérie, Soudan (85), Soudan du Sud (85)
E6 : Alaska (82), Amérindiens (87).
Hristo XIEP
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Le lactose est le sucre du lait. Sa teneur ne dépend aucunement de l’alimentation de la vache. L’intolérance au lactose est principalement due à l’action de la lactase, enzyme naturelle qui clive le lactose dans notre appareil digestif. Plus la lactase fonctionne bien et moins on est sujet à l’intolérance au lactose (=ballonnement lié au lactose résiduel dans l’intestin, c’est à dire non « digéré » par la lactase). La synthèse de la lactase est génétiquement dépendante, c’est pourquoi les asiatiques sont quasiment tous intolérants au lactose (ils ne synthétisent pas de lactase). Cette synthèse est aussi dépendante de l’âge de l’individu : diminue en vieillissant, voilà pourquoi les (vrais) intolérants au lactose sont des sujets âgés.
Votre article est intéressant en ce qui concerne les sensibilités raciales, cependant vous confondez deux choses, l’intolérance au lactose et l’intolérance aux produits laitiers en général. Cette dernière intolérance est soit le fait des protéines, soit des graisses, soit des facteurs trans.
L’article des moutons enragés donne une explication de l’intolérance aux produits laitiers corrélée au mode d’élevage industriel, rien de plus, donc aucun rapport avec le lactose.
Les médecins de la Région Parisienne savent bien que l’on ne soigne pas les femmes bantous comme celles de souche européenne . Cet article assez peu scientifique met simplement le doigt sur le fait que les races existent et ignorent que le bébé est tolérant mais les adultes en général intolérants au lait .Phénomènequi est parfaitement logique .
Encore un bon article, à faire connaître. Il est évident que le lait des vaches d’il y a 60 ans, n’est plus le même à celui d’aujourd’hui. Le lait contient des messages génétiques spécifiques à la race, ici un bovin de 600 kg. Donner du lait de vache à un jeune bébé, consiste à lui transmettre le message suivant : « sois gros dans quelques mois, regarde les trains qui passent et ne pense à rien d’autres ». Depuis un 1/2 siècle, nos « penseurs » ont tout fait pour « détruire » le lien maternel avec l’enfant. A commencer par nous apprendre que le lait maternel est insuffisant et qu’il faut le lait de vache. Mais un autre article nous explique que le lait maternel est différent selon le sexe de l’enfant …. Aï, aï, aï … voilà la théorie des genres qui est mise à mal. La « Nature » a raison et sagesse. Ce que les lapins crétins de nos labos scientifiques n’ont pas encore compris.
« Le lait maternel est différent selon le sexe de l’enfant »
Non seulement, mais aussi différent selon l’âge du bébé, la température extérieure (plus ou moins d’eau et de graisse), la santé de l’enfant. Bref c’est un lait qui s’adapte au besoin de l’enfant, l’exact contraire du tout standarisé si cher à l’industrie alimentaire !
Il serait intéressant de coller la cartographie du cancer du sein pour tirer certaine conclusion
A Boulogne il y a l’usine à breulles. Ce mot de patois vient du vieux français broyle qui désigne les boyaux. On y envoie les déchets de poisson et les dépassements de quotas. L’Europe fixe par exemple de quotas de pèche à la sole. Ce qui est pêché au-delà va à l’usine à breulles ; ce qui est un scandale car on pourrait les donner aux plus pauvres qui se nourrissent de patates. L’usine transforme tout ça en farine ; celle-ci est destinée aux vaches. On a transformé des animaux herbivores en carnivores ; ceci bien sûr sans en mesurer les conséquences.
Je suis dans le domaine et je n’ai jamais entendu parler que l’Algérie à une forte intolérance lactique. Tradition oblige, les algériens sont de gros consommateurs de lait crû et aussi de lait fermenté.
Déjà en 2006 ma fille vomissait le lait materné qu’il lui était prodigué, sur des conseils je lui donne de l’orge perlée cuite a basse température dans 3 L d’eau pendant 12 heures et édulcorée par du sirop d’érable : elle adorait ! j’ai fait la même chose avec mon fis né 2 ans après ! depuis, chez nous, le lait est proscrit !
Un adulte ne produit pas le lactase, qui sert à digérer le lactose. Cela dit, dans les pays où les gens consomment des produits laitiers, les organismes se sont plus ou moins adaptés et continuent d’en produire, mais le fait est qu’un adulte n’est théoriquement pas équipé pour digérer le lait.
La question du lactose n’est cependant qu’un détail en ce qui concerne le lait, un poison multiforme. Raison pour laquelle on veut absolument nous en gaver.
J’avais lu (dans un livre sur la macrobiotique) que le pays où les personnes étaient le plus intolérantes au lactose était les Philippines, et je ne vois pas ce pays dans la liste.
Une cartographie montrant la prévalence entre cancer du sein (et plus largement cancers hormono-dépendants) et consommation de produits laitiers serait effectivement intéressante, mais on possède déjà de telles données pour l’ostéoporose.
La prévalence de l’ostéoporose est directement proportionnelle à la quantité de produits laitiers consommés.