Sanctoral

Le saint Nom de Jésus.

– C’est au jour de Sa Circoncision, selon la Loi de Moïse, que le divin Enfant de Bethléem reçut le Nom de Jésus, le huitième jour après sa naissance. L’Ange Gabriel le lui avait assigné à l’avance au jour de l’Annonciation : “Vous l’appellerez Jésus, car il délivrera son peuple de l’esclavage du péché.”

– Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu’il signifie Sauveur ; la grandeur de son origine, puisqu’il fut apporté du Ciel ; sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles ; sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons ? Qui dira sa puissance, puisque c’est par ce nom que l’Église prie, qu’elle administre les sacrements et donne ses bénédictions, et que les apôtres et les Saints ont opéré des multitudes de miracles ? Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les Saints l’ont si bien chanté et que les chrétiens l’ont invoqué et l’invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d’amour ?

– Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre coeur pendant la vie ! Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l’heure de la mort, notre joie et notre chant éternel dans les Cieux.

Saint Macaire, Anachorète

Saint Macaire naquit à Alexandrie, au commencement du IVème siècle. Le trait suivant prouve qu’il passa son enfance dans une grande pureté de cœur : menant paître son troupeau avec d’autres enfants de son âge, il ramassa par terre une figue volée par ses compagnons. Réfléchissant ensuite sur cette action, il la pleura longtemps avec une profonde douleur. Cette âme d’élite n’était point faite pour le monde, et Dieu fit naître en elle la noble passion de marcher sur les traces des Antoine, des Pacôme et de tant d’illustres Saints qui, vivant dans la solitude des déserts, au milieu des plus effrayantes pénitences, étaient la gloire de l’Église et l’admiration du monde. Sa ferveur le fit tellement avancer, dès sa jeunesse, en la perfection évangélique, qu’on le regardait à bon droit comme un maître dont les essais égalaient déjà les merveilles de vertus des vieux solitaires. Son recueillement était continuel ; Macaire ne parlait qu’à Dieu. Ses austérités dépassaient toute imagination ; après avoir vécu plusieurs années ne mangeant que des herbes crues, il en vint bientôt à ne manger qu’une fois par semaine. Non moins admirable était son détachement : un jour il présenta lui-même au voleur qui venait de dévaliser sa pauvre cellule un instrument de travail que le malheureux n’avait pas aperçu. L’âme de toutes ces héroïques vertus, c’étaient la contemplation et la prière ; il y passait ses jours et ses nuits : “Allons, mon âme, disait-il, montez au ciel et méprisez toutes les vanités de la terre. Vous y trouverez un Dieu, Créateur de l’univers, que les Anges adorent – à Lui seul il faut vous attacher.” Est-il étonnant que le Saint soit devenu la terreur des démons ? Nulle puissance infernale ne saurait nuire à celui qui s’est complètement vaincu lui-même. Saint Macaire joignit à tant de gloires celle d’être persécuté par les hérétiques ariens. Il s’endormit dans la paix du Seigneur, vers l’an 394, après plus de soixante ans passés dans la solitude. De tels exemples ne sont-ils point une éloquente condamnation du monde, de ses passions et de ses vices ? Le bonheur n’est pas où la plupart des hommes le cherchent ; il est dans la pratique de l’Évangile et dans la fermeté constante à se vaincre soi-même. C’est bien en lisant la vie d’un saint si mortifié et si détaché de la terre que l’on saisit toute la lumineuse vérité de ces paroles de la sainte Écriture : “Vanité des vanités, tout est vanité, hors aimer Dieu et Le servir… Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ?… Bienheureux ceux qui pleurent… Bienheureux ceux qui souffrent !…”

Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg : Saint Odilon, Abbé

Odilon de Mercœur naquit en 962 et fut confié pour son éducation aux chanoines de Saint-Julien de Brioude. Une visite de Mayeul, abbé de Cluny, le décida à quitter le monde pour entrer dans le cloître. En 994, il devenait coadjuteur de Mayeul et presque aussitôt après il était élu pour lui succéder, n’étant pas encore revêtu du sacerdoce. Son gouvernement abbatial, qui devait durer plus de cinquante ans, fut caractérisé par la douceur. D’une grande charité pour les pauvres, il sacrifia, en un temps de famine, les vases sacrés et les ornements de son église pour venir en aide aux affamés. Dieu récompensa par des miracles de tels actes de générosité. Avec Richard, abbé de Saint-Vanne, il eut une part considérable dans l’établissement et la propagation de la Trêve de Dieu. Il expira à Souvigny dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 1049.

Martyrologe

Rome, la mémoire de nombreux saints martyrs. Méprisant l’édit de l’empereur Dioclétien qui ordonnait de livrer les Livres saints, ils préférèrent abandonner leurs corps aux bourreaux plutôt que de donner aux chiens les choses saintes.

A Antioche, la passion du bienheureux évêque Isidore.

A Tomi, dans le Pont, les saints frères Argée, Narcisse et Marcellin encore enfant. Ce dernier, sous le prince Licinius, avait été saisi au milieu des nouvelles recrues et refusait de combattre; il fut frappé à mort, longtemps tourmenté dans la prison et enfin jeté dans la mer où il acheva son martyre. Quant à ses frères, ils périrent par le glaive.

A Milan, saint Martinien évêque.

A Nitrie, en Egypte, le bienheureux Isidore, évêque et confesseur.

Le même jour, saint Siridion évêque.

En Thébaïde, saint Macaire d’Alexandrie, prêtre et abbé.

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