L’Eglise conciliaire est de tous les combats à la mode : après la promotion des injections expérimentales anti-covid, malgré leur procédure de fabrication sur cellules de fœtus avortés, et leurs effets secondaires graves, pour complaire à BigPharma, à l’OMS, voici la propagande pour des sépultures éco-responsables pour plaire aux khmers verts, les uns et les autres mondialistes prônant la décroissance.

Le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidiana relate dans un article paru le 2 novembre, jour où les catholiques commémorent les défunts, la trouvaille soi-disant « écolo » d’un évêque américain :

« Michael Jackels, archevêque de Dubuque, a écrit un message à son diocèse suggérant deux alternatives à l’enterrement classique, pour « sauver » la planète : l’hydrolyse alcaline et le compostage. Une idée qui s’incline devant l’utilitarisme du monde et ignore que l’enterrement est un “signe” avec lequel se confessent des réalités précises de la foi transmises par la Bible.

Un évêque décide d’envoyer un message à son diocèse à l’approche de la commémoration de tous les fidèles disparus. Titre : Alternatives aux méthodes funéraires traditionnelles. En temps normal nous serions heureux qu’un berger se soucie que ses brebis comprennent le sens profond de l’enterrement et qu’elles se distancent des alternatives, comme la crémation, désormais très répandue, qui, même lorsqu’elle est utilisée sans nier le dogme de la résurrection du corps ou le manque de respect pour ce corps qui était le temple du Saint-Esprit, du point de vue du signe s’écarte fortement du sens exprimé par l’inhumation.

En temps normal, en fait, pas à notre époque. Car Monseigneur Michael Jackels, archevêque de Dubuque, aux États-Unis, a plutôt jugé bon d’encourager les fidèles à des formes alternatives de sépulture, résolument plus vertes. La lettre de Jackels s’inscrit parfaitement dans la méthodologie « éco » qui fait de la description catastrophique de la situation actuelle sa clé de voûte, et rejette invariablement la responsabilité de tout sur l’être humain. Oui, car pour l’évêque de Dubuque, pèse sur l’homme la culpabilité de polluer l’environnement non seulement lorsqu’il est vivant, mais aussi lorsqu’il est mort. Il faut lire pour y croire : ‘’Dans le monde, deux personnes meurent chaque seconde. Aux États-Unis, environ 2,5 millions de personnes meurent chaque année. Cela fait de la question des pratiques funéraires un enjeu environnemental important. On estime que plus de 130 miles carrés de terres seront nécessaires pour les enterrements terrestres des personnes qui devraient mourir au cours des vingt prochaines années. Bref, la planète Terre est destinée à devenir un cimetière. ‘’

Mais ce n’est rien car, si les hommes persistent à être enterrés, les ressources naturelles sont gaspillées ‘’pour produire des cercueils, le sol est rempli de béton pour les voûtes, et la nappe phréatique est polluée par les déchets d’embaumement’’. Un gros problème. Si la crémation peut sembler un moyen raisonnable de sortir de cette situation dramatique, vous avez tout à fait tort. Parce qu’il est vrai que la terre est épargnée, ‘’mais une seule crémation utilise environ trente gallons de carburant, et la combustion et le corps lui-même libèrent des polluants dans l’air‘’. Prendre le corps, le mettre sous terre, éviter soigneusement de gaspiller des ressources pour faire une pierre tombale, même cela ne satisfait pas l’évêque zélé, car le problème spatial resterait toujours : ‘’Ça consomme encore de la terre.‘’

Bref, vivre longtemps signifie éroder les ressources de la planète pendant trop longtemps, mais même la mort apparaît comme la dernière cicatrice laissée à la Terre Mère. Que faire alors ? Il existe une solution, ou plutôt deux : l’hydrolyse alcaline et le compostage, déjà rejetés par les ‘’collègues‘’ évêques de Jackels. L’archevêque vous l’explique, qui dans ce cas n’aime pas la communion avec sa propre Conférence épiscopale : ‘’Une autre option s’appelle l’hydrolyse alcaline : une combinaison d’eau chaude, de lessive, d’air comprimé et de circulation utilisée pour liquéfier un cadavre en quelques heures, un cadavre qui peut ensuite être enterré en toute sécurité.’’ Ou le compostage : ‘’Le corps est placé dans un récipient, recouvert de copeaux de bois, de paille et de luzerne, utilisant la chaleur pour tuer les bactéries et le flux d’air pour la décomposition.‘’ Et devenir alors un sol fertile, qui génère une nouvelle vie. Vous pensez, quel soulagement : sortir dans le jardin et demander, devant un arbre : Grand-père, je peux prendre une pomme de ta branche ?

Si en lisant ces choses, vous ressentez un sentiment de répugnance, s’il vous semble que la réduction du corps humain en déchets organiques est un peu irrévérencieuse, Mgr Jackels va vous aider à vous débarrasser des scrupules de votre conscience catholique : ‘’Est-ce plus offensant que le processus d’embaumement du corps, de l’habillage comme une poupée et de maquillage ? Ou est-ce plus offensant que l’utilisation par l’Église de découper le corps d’un saint en morceaux pour en faire des reliques ? Et l’enterrement traditionnel n’est-il pas irrespectueux de la bonne et verte terre de Dieu ?‘’. La seule chose importante est ‘’la disposition du liquide ou de la terre de manière révérencieuse, telle que la disposition correcte des cendres‘’.

Si Mgr. Jackels avait également expliqué que Jésus et Notre-Dame avaient inventé l’option Ascension-Assomption pour respecter la ‘’bonne terre verte’’, cela aurait ajouté une note d’irréductibilité dogmatique à ses arguments extravagants. Peut-être la prochaine fois.

La position de l’archevêque de Dubuque ne doit pas être considérée comme un solo délirant : nous tomberions dans la même erreur que ceux qui, il y a des années, pensaient que ce que nous voyons maintenant proclamé par le haut de l’Église était une extravagance qui n’aurait jamais trouvé l’acceptation dans le peuple de Dieu et dans ses bergers. Mgr Jackels pousse simplement jusqu’au bout la liquidation du « signe » dans la vie de l’Église : pour lui – et pour beaucoup d’autres – il suffirait de sauver en paroles la foi en la résurrection du corps et le respect du cadavre du défunt, pour ensuite réaliser le contraire. Exactement comme ceux qui parlent à tout va de respect pour le corps de l’homme vivant, mais justifient ensuite toute aberration sexuelle ou ne défendent plus l’indisponibilité du corps humain à des fins expérimentales.

Le cadavre doit être enterré dans la terre, comme le grain de blé qui meurt pour porter du fruit (cf. Jn 12, 24). Et c’est toujours l’idée de semer qui revient aussi chez saint Paul : ‘’Il est semé corruptible et ressuscite incorruptible ; il est semé ignoble et ressuscite glorieusement, il est semé faiblement et ressuscite plein de force ; un corps animal est semé, un corps spirituel est ressuscité.’’ (1 Co 15, 42-44). L’inhumation exprime puissamment ces vérités révélées.

L’homme vient de la terre que Dieu a créée, dans laquelle Dieu lui-même a insufflé le souffle de vie (cf. Gn 2, 7) ; lorsque le souffle de vie revient directement à son Créateur, le corps est à nouveau confié à la terre, de sorte qu’il redevient poussière (cf. Gn 3,19), en attendant la résurrection des morts. L’âme vient directement de Dieu et retourne directement à Dieu ; le corps vient de Dieu, par la terre, et une fois que la mort entre dans le monde par le péché, elle retourne à Dieu par la terre. Nous ne pouvons pas disposer des corps à notre guise.

L’homme ne peut être soumis à des logiques utilitaires et fonctionnalistes, il ne peut être subordonné à cette création dont il est le maître. Seigneur de la création, frère de ses semblables, créature de Dieu et, dans la régénération baptismale, temple de la Très Sainte Trinité : l’enterrement doit confesser pleinement ces réalités de la foi. »

De la foi catholique.

Une foi catholique immuable que tant d’évêques, prélats, prêtres conciliaires, ont apostasiée volontairement ou involontairement, vendue au concile Vatican II pour un plat de lentilles, l’ouverture sur le monde, ses us et ses coutumes, si temporels, changeants et mortels. Cette ouverture au monde des « élites » conciliaires se décline aujourd’hui dans la soumission aux diktats verts contemporains imposés par les institutions mondialistes à l‘esprit fondamentalement anti-chrétien et malthusien. La secte conciliaire traîne avec elle des relents de mort…

Francesca de Villasmundo 

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