“Une atteinte odieuse au respect du sacré », d’un « outrage envers un lieu revêtu d’un caractère sacré », soit les définitions exactes de la profanation et du sacrilège.
Le Groupe d’influence Politique de Civitas [GIPC] s’élève une nouvelle fois contre une atteinte évidente au sacré et visant, toujours et encore, la communauté catholique qui a décidé de ne plus se laisser ostraciser sans réagir.
Après la “prestation” – heureusement annulée grâce à de courageux catholiques – du LGBT Bilal Hassani dans l’église de Saint-Pierre-aux-Nonnains, après l’intervention de fidèles bretons et militants de Civitas qui ont bloqué un concert profanatoire l’église Saint-Cornely de Carnac – qui a fini par être lui aussi annulé – voici que la mairie de Cambrai a autorisé « une atteinte odieuse au respect du sacré » dans la chapelle des Jésuites de sa ville.
Il a déjà quelques jours nous nous étions élevés contre cette expo démoniaque dans cette chapelle des Jésuites de Cambrai dans un article intitulé « Les enfers vous souhaitent la bienvenue » à Cambrai.
MPI publie la lettre du GIPC envoyée à monsieur François-Xavier VILLAIN, Maire de CAMBRAI, afin qu’il fasse cesser dans les plus brefs délais profanation d’un lieu certes classé, mais chargé d’histoire tant religieuse que profane, cher aux nombreuses générations de croyants cambrésiens qui y ont reçu les sacrements et célébré le culte catholique, mais aussi aux incroyants attachés au respect du patrimoine de leur ville.
Qui imaginerait possible une telle exposition dans une mosquée, une synagogue ou un temple bouddhiste ?
Lettre de protestation contre l’Exposition « L’antre du diable (diablo) » du 6 mai au 11 juin 2023 à Monsieur François-Xavier VILLAIN, maire de CAMBRAI – Mairie / 2, rue de Nice / 59400 CAMBRAI
Le 13 mai 2023
Monsieur le Maire,
Le groupe d’Influence Politique de CIVITAS a été alerté sur l’évènement scandaleux et choquant cité en objet qui se tient dans votre ville dans la chapelle des Jésuites.
Pendant trente-cinq jours en effet, cet édifice religieux exceptionnel considéré comme l’un des plus beaux joyaux de l’art baroque septentrional aux dix colonnes somptueuses de pierre bleue et aux fabuleuses sculptures, qui fut pendant plusieurs siècles dévolu au culte catholique, va être souillé par unehideuse immersion dans un univers satanique pour promouvoir le quatrième opus du logiciel de divertissement DIABLO IV, conçu par la société américaine, leader du genre, BLIZZARD Entertainment.
De nombreuse réactions indignées se sont déjà manifestées, notamment celles de Monsieur Gérard PHILIPPE conseiller municipal de l’opposition, de l’Association « Cambrai Patrimoine », et du Collectif « Touche pas à ma statue ».
A quoi doit s’attendre en effet le visiteur en franchissant le seuil de ce magnifique édifice ? Sa vue, ses sens, son esprit vont se trouver violemment agressés par des fresques monumentales disposées sur les murs et au plafond reprenant tous les codes de la symbolique luciférienne : ambiance ténébreuse et morbide, imagerie sataniste aux gigantesques créatures hideuses, repoussantes, sorties des tréfonds de l’Enfer, qui incarnent les personnages de la Saga DIABLO. Tout visiteur sensé ne pourrait que ressentir une irrépressible répulsion en découvrant cette scénographie immersive.
Il s’agit en fait « d’une atteinte odieuse au respect du sacré », d’un « outrage envers un lieurevêtu d’un caractère sacré », soit les définitions exactes dela profanation et du sacrilège. Termes non excessifs si l’on évoque de surcroît la crypte où sont inhumés soixante religieux : Quelle honte !
Comment les autorités municipales ont-elles pu autoriser cette abomination, véritable outrage envers un éminent symbole cambrésien de la foi catholique si ce n’est en raison d’une déplorable ignorance religieuse ?
Ainsi, avons-nous été extrêmement choqués de découvrir dans plusieurs interviews la fascination et l’enthousiasme de Madame Lydie PERRAUD, votre adjointe chargée de la programmation du Service Ville d’Art et d’Histoire, pour cette exposition. Celle-ci se dit ravie que la chapelle ait été choisie par l’exposant états-unien, se répand en éloges sur les productions du peintre Adam MILLER, n’hésitant pas à les comparer à celles du peintre Michel-Ange (!).
Il nous semble urgent d’informer brièvement votre collaboratrice visiblement mal renseignée, sur la véritable nature et les dangers que peuvent exercer sur une clientèle juvénile et adulte ces jeux de rôles sulfureux dont le principe consiste dans le combat contre des monstres à grands renforts de tueries.
La Saga DIABLO met en scène « LILITH, fille de Méphisto, le père secret de l’humanité : son emprise corrompt les cœurs des hommes, se nourrit de leurs vices et fait disparaître toute espoir » (Source : jeuxvideo.com) : ce contenu est significatif à lui seul.
Ensuite, Madame PERRAUD atteste du respect des lieux par les organisateurs : il est intéressant d’opposer à cette affirmation les propos du peintre américain en charge des fresques d’inspiration diabolique. Ainsi, peut-on lire sur le site « Geekgeneration.fr », que « Adam MILLER va exposer son art démoniaque (sic) dans une église française ». Celui-ci déclare : » C’est une opportunité merveilleuse de pouvoir peindre dans un tel endroit (église) » et le rédacteur de terminer par : « Un espace classique unique (l’église) corrompu (sic) par l’univers d’Adam ».
Est-il aussi nécessaire de rappeler les dégâts psychiques, psychologiques et spirituels provoqués par une exposition intensive à ces jeux de rôle : exaspération mentale par la violence instituée en principe, confusion des valeurs, fascination envers l’univers et les personnages démoniaques pouvant évoluer vers des dérives sectaires satanistes ?
Peut-être allez-vous nous objecter que L’édifice a été désacralisé ? certes, la Ville a acquis l’ancien collège jésuite et sa chapelle en 1989. Il n’en revêt pas moins un caractère sacré et inviolable qui a d’ailleurs séduit les exposants. C’est un lieu classé, chargé d’histoire tant religieuse que profane, cher aux nombreuses générations de croyants cambrésiens qui y ont reçu les sacrements et célébré le culte catholique, mais aussi aux incroyants attachés au respect du patrimoine de leur ville.
Enfin, cette chapelle en sa qualité de propriété municipale doit son existence aux contribuables nordistes et au-delà : Etes-vous sûr qu’ils soient satisfaits que leurs impôts servent à financer une manifestation aussi ignoble ?
Aussi, le Groupe d’influence Politique de CIVITAS, unique parti œuvrant à promouvoir et défendre l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine politique et sociale de l’Eglise, proteste avec la plus vive énergie et vous prie d’intervenir pour empêcher sans délai la poursuite de cette infamie et éviter à l’avenir ces indignes dérapages.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos respectueuses mais vigilantes salutations.
Marie-Thérèse ROCHE
Coordonnatrice du Groupe d’influence Politique Civitas
De plus, l’acharnement des organisateurs à se produire dans une église catholique plutôt que dans un lieu profane approprié ne peut nous empêcher de penser à une démarche malicieuse de provocation anti-chrétienne.
Qui imaginerait possible une telle exposition dans une mosquée, une synagogue ou un temple bouddhiste ?
Et contrairement aux médias Mainstream qui traitent les catholiques opposés aux concerts dans les églises “d’ultra-minoritaires”, un sondage du 16 mai 2023 prouve le contraire et devrait les faire, un peu, réfléchir :
Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.
Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.
