Le cardinal italien Angelo Becciu est de ces ecclésiastiques de la garde rapprochée du pape François. Nommé sous Benoît XVI, le 10 mai 2011, substitut pour les Affaires générales de la secrétairerie d’État, et par là-même devenant le « numéro deux » du premier et plus important dicastère de la Curie romaine, il n’en est pas moins devenu un des hommes de confiance de Jorge Maria Bergoglio, qui le fera préfet de la Congrégation pour la cause des saints le 31 août 2018.

Dimanche dernier, le cardinal Becciu a participé à Rep Idee, une manifestation culturelle organisée par le journal de la gauche diversitaire et radicale-chic italienne La Repubblica. Parmi les nombreux poncifs politiquement corrects, dont la sempiternelle tirade contre Salvini, il en a énoncé un dans la ligne du sexuellement correct gay-friendly :

« François l’innovateur ne juge pas « si un prêtre est gay qui suis-je pour le juger » dit-il. Être gay n’est pas un péché, mais plus qu’une approbation du monde gay il s’agit de respect, on peut être gay et vivre en bon prêtre. L’important c’est de respecter le vœux de chasteté, parce que là se situe le vrai choix. »

Le cardinal Becciu est à la remorque d’une novlangue dont il use et abuse : il ne doit pas encore savoir, ou feint de ne pas savoir, que le terme même de « gay » se rapporte aux personnes, aux pratiques inverties et à la culture associée à la dite homosexualité. Un « gay » est un partisan de la pratique libre et ouverte des mœurs contre-nature, être « gay » est donc un péché !

Plus grave, le cardinal Becciu diffuse l’idée, qui se répand ces dernières années tant dans le monde séculier que le mondé ecclésiastique post-conciliaire, selon laquelle l’homosexualité serait une tendance naturelle, inscrite dans la nature humaine à côté des tendances hétérosexuelles : l’homosexualité n’est donc plus considérée comme un désordre et donc tout loi tendant à la condamner serait une discrimination.

Ces opinions ne trouvent aucune justification dans la doctrine pérenne de l’Église catholique : elles sont contraires à la loi naturelle et à l’enseignement de la Sainte Écriture. La Tradition catholique a toujours considéré comme intrinsèquement immoraux et contraires à la loi naturelle, les actes contre-nature et comme objectivement désordonnées les tendances homosexuelles. C’est pourquoi l’Église catholique a toujours refusé d’admettre au sacerdoce les personnes qui pratiquent homosexualité ou ont des tendances allant dans ce sens. Une saine et sainte mesure que l’Église conciliaire, ouverte au monde et au progrès, a envoyé par-dessus la jambe… Elle récolte aujourd’hui les fruits de sa doctrine laxiste libérale-libertaire : abus sexuels, scandales homosexuels, viols et violences, sont devenus son quotidien ! On reconnaît l’arbre à ses fruits…

Francesca de Villasmundo

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