J’avais en juin dernier écrit un article sur les votations (Covid, climat, sécurité) qui avaient eu lieu le même mois en Suisse, l’essentiel n’était pas tant pour moi d’analyser les lois (leurs légitimités, leurs conséquences, etc., ). Je pourrais souligner les incohérences, les mensonges, les chiffres qui montrent l’illégitimité de la folie dans laquelle nous sommes plongés depuis un an et demi, ce travail a déjà été fait, il n’en sera rien dans cet article. Pour expliquer mon point de vue je citerai Confucius « Ne pas parler de la Voie à un homme susceptible de la comprendre, c’est gâcher un homme. Parler de la Voie à un homme incapable de comprendre, c’est gâcher ses mots. » La question du premier article était de savoir si le système unique en Suisse de démocratie directe mettait ses citoyens à l’abri du déferlement totalitaire.

Quelle est la situation aujourd’hui ? Les lois du 13 juin sur lesquelles je m’étais penché n’ont pas eu de grande surprise, la Loi covid a été approuvée; résultat : instauration du pass sanitaire comme ses voisins européens et la société suisse est aujourd’hui divisée en deux catégories de citoyens. Loi contre la menace terroriste approuvée; résultat : les opposants au totalitarisme actuel pourront être arrêtés sans motifs particuliers; d’ailleurs, à ce sujet un scandale est en train de surgir actuellement sur le ministre de la Santé (homme le plus influant du pays depuis mars 2020). Alain Berset ayant eu un enfant dans une relation extra-conjugale, il aurait usé de l’unité d’élite antiterroriste pour faire pression sur la mère lui refusant une aide financière. La corruption des ministres n’est pas chose nouvelle dans nos sociétés modernes, cependant on a connu plus “gentleman”. Cette affaire nous démontre sous quelles formes réelles pourront servir ces nouvelles lois anti-terrorismes, mais surtout que tous les pantins aux postes clés dans cette pseudo-crise ont tous des moyens de chantage qui pèsent sur eux, ce qui de par ce fait, ne leur permet pas de prendre des décisions indépendantes. Seule petite surprise dans ces votations : la loi climat a été refusée; mais ne nous faisons pas trop d’illusions et préparons-nous à nous faire bassiner sur la fonte des glaces et le pauvre ours polaire qui se meurt. Dans nos démocraties modernes quand les citoyens votent contre le sens de l’histoire (celle voulue par nos élites), on les fera retourner aux urnes jusqu’à qu’ils comprennent où il faut cocher.

Plus récent, une nouvelle votation a eu lieu ce 26 septembre : les couples homosexuels auront désormais le droit de se marier et de fonder une famille. Approuvée par une large majorité de la population, là encore la petite nation Helvétique rejoint ses voisins Européens dans l’idéologie destructrice du 21ème siècle.

Réponse à notre question initiale : non, le système suisse de démocratie directe n’a pas épargné sa population du déferlement totalitaire. On peut constater qu’une large majorité de la population est passive et de plus en plus ancrée dans le déni. La population suisse dans sa majorité vivant depuis bien des décennies dans le matérialisme, le confort et coupée du sacré, était une proie facile pour le Nouvel Ordre Mondiale. Rappelons ces paroles de la bible « Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. » Les citoyens Suisses n’ont pas su sortir du piège de la société bien-pensante, connus habituellement pour leurs vaches laitières et leurs airs stoïques, ce sont les moutons qui sont en train de s’illustrer en allant à la queue-leu-leu au précipice.

Pour conclure notre article sur une note d’espoir, n’oublions pas que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Les sociétés occidentales (dont apparemment la destruction a été programmée par le Great Reset) étaient même avant la « plandémie » arrivées en bout de course (absence de foi, destruction de toutes valeurs et capitalisme entrant dans sa phase terminal) : n’est-ce pas l’occasion idéale de construire une société qui s’appuie sur de nouveaux piliers. Le coup d’état sous fausses bannières de la techno-finance mondialiste ne pourra pas durer éternellement car comme le disait Abraham Lincoln « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » Cette folie prendra fin comme d’autres avant elle; la véritable question est de savoir ce qui lui succédera.

Autre lieu et autre période sombre, Starets Thaddée (grands spirituels orthodoxes) à la question d’un journaliste qui lui demandait ce qu’il pensait du gouvernement de son époque (Communisme Yougoslave), répondit que le gouvernement est à notre image. Il s’agit donc de nous changer nous-même le reste suivra.

Zoran GAJIC

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