La simple annonce sur Twitter et Facebook d’une campagne lancée par la nouvelle section Civitas à Toulouse a déclenché en quelques heures le buzz.

Le visuel toulousain montre un chimpanzé punk. Derrière-lui, la pyramide du Louvre. Et le slogan : “Français déchristianisés = pays dégénéré”. Suffisant pour que les médias locaux parlent de campagne “nauséabonde” et interprètent à leur façon le message de Civitas.

Nous avons voulu en savoir plus en posant quelques questions à Alain Escada, président de Civitas.

MPI : Qu’est-ce qui justifie cet emballement médiatique autour de ce visuel de vos militants toulousains ?

Alain Escada : Quelle effervescence, en effet ! Des articles dans La Dépêche, 20 Minutes, sur actu.fr, une demande d’interview de FR3… Je crois que plusieurs journalistes ont avant tout été désarçonnés par une forme de communication inattendue. Cela les dérange que nous arrivions là où on ne nous attend pas, en utilisant un humour décalé qui a eu pour effet immédiat de voir le visuel être très partagé sur Facebook, bien au-delà de notre public habituel. Ces journalistes en sont encore à s’imaginer que les femmes qui militent chez nous ressemblent à Bécassine et les hommes à Dupont-Lajoie. La réalité, c’est que nous touchons de plus en plus de jeunes, à l’image de ceux qui composent notre nouvelle section toulousaine.

MPI : Précisément, que pouvez-vous nous dire de cette section toulousaine ?

AE : La nouvelle section Civitas ouverte à Toulouse est l’un des fruits de notre université d’été. Le groupe est composé de jeunes, des hommes et des femmes, au parcours intéressant. Certains sont nés dans des familles de gauche, un brin anticléricales. Mais leur soif de vérité et leur recherche de repères les a menés jusqu’à nous. Et les voilà qui militent avec d’autres jeunes au catholicisme plus enraciné. Et tout cela forme un noyau qui sait agir avec intelligence mais aussi un bon sens de la dérision et les codes de la jeune génération, comme en témoigne leur affiche.

MPI : En parlant de codes, la journaliste de La Dépêche a écrit que ce photomontage “semble viser les Français issus de l’immigration africaine et faire référence, sans la nommer, à la théorie controversée du Grand remplacement”. Que lui répondez-vous ?

AE : Je note avec un certain effarement que c’est cette journaliste qui a un problème. Si, dès qu’elle voit un singe, elle pense “noir”, c’est elle qui devient suspecte de racisme. C’est d’autant plus ridicule que le responsable de la section Civitas de Toulouse est un jeune garçon métis et que ni lui ni la jeune femme qui a conçu le visuel ni les autres membres du groupe n’ont envisagé la moindre relation entre l’image du chimpanzé et la question de l’immigration qui n’est pas l’objet du message.

C’est d’autant plus incohérent de voir cette journaliste, et à sa suite un flot de gauchistes et de bobos, s’offusquer d’une image d’un singe alors que les mêmes, en bons darwinistes, croient descendre du singe.

Le message était beaucoup plus simple que cela : une société sans Dieu, une société déchristianisée, conduit à des comportements qui relèvent de la bestialité. C’est le sens même du slogan : “Français déchristianisés = pays dégénéré”. Et la pyramide est là pour rappeler que la république maçonnique est responsable de cette déchristianisation de la France.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

7 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !