Au moment où à travers le « synode de l’Amazonie » fleurissent à Rome l’apostasie et les délires idolâtriques encouragés – ou plutôt clairement imposés – par le titulaire actuel de la chaire de Pierre que plus personne n’ose appeler « pape », la (re)découverte quasi miraculeuse d’un petit tableau appartenant à un ensemble de 4 panneaux constitutifs d’un des ventaux d’un petit diptyque peint vers 1280, apparemment démantelé au XIXeme siècle, dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion du Christ, peintes par Cimabue n’est pas anodine.
L’attribution de cette œuvre non signée n’a posé aucun problème grâce à l’analyse de la peinture et du support : la planchette de peuplier utilisée provient effectivement du sciage de la même planche que celles de deux autres panneaux déjà connus et authentifiés !

De son vrai nom Cenni di Pepo, Cimabue est né vers 1240; il sera le grand peintre des Franciscains de Rome, comme de Florence au XIIIeme siècle.
L’historien d’art italien, spécialiste des primitifs, Luciano Bellosi en fait le portrait suivant :

« Avec ses surprenantes capacités d’innovation et avec la puissance imaginative qui lui a permis les grands effets d’Assise, Cimabue fut de loin le peintre le plus influent de toute l’Italie centrale avant Giotto ; mieux : il en fut le point de référence. »

« Le Christ moqué » est le thème de ce tableau de petite taille (25,8 cm sur 20,3 cm) : une peinture à l’œuf et fond d’or sur panneau de peuplier.
C’est un élément d’un diptyque peint vers 1280, apparemment démantelé au XIXeme siècle, dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion du Christ.
Il illustre le verset XV, 20 de l’évangile de Saint Marc :
« Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, »

Deux autres scènes de ce diptyque sont connues à ce jour :
– « La Flagellation du Christ » (Frick Collection, New York)
– « La Vierge à l’enfant, trônant et entourée de deux anges » (National Gallery, Londres).

C’est une jeune commissaire-priseur de Compiègne, Philomène Wolf, étonnée par la facture de cette œuvre qui a attiré l’attention du célèbre cabinet d’expertise Turquin sur ce petit panneau que lui avait amené une cliente qui pensait que c’était « une petite icône sans grand intérêt »…
(Il est estimé entre cinq et six millions d’euros et certains avancent même que lors de sa vente, les enchères pourraient atteindre… dix millions d’euros !)

Retrouver en ce moment cette preuve de la ferveur religieuse illustrant la moquerie dont le Christ fut l’objet de la part des Juifs lors de sa Passion, est-ce vraiment une coïncidence ?
En des temps où le « pape » François à l’occasion de son fameux « synode sur l’Amazonie » a multiplié les démonstrations d’apostasie, on peut se poser la question !

– Faut-il rappeler qu’il a fait entrer en grande pompe dans la basilique Saint Pierre, portée par des évêques une barque amérindienne transportant la déesse andine Pachamama ?
https://medias-presse.info/synode-sur-lamazonie-avec-la-deesse-paienne-pacha-mama/113071/

– Faut-il rappeler qu’il a fait exposer ces idoles « à la dévotion populaire » des chrétiens dans une enceinte consacrée ?
https://medias-catholique.info/synode-sur-lamazonie-a-propos-de-linfanticide-chez-les-peuples-indigenes-que-veulent-occulter-les-peres-synodaux/31675

– Faut-il alors rappeler que des chrétiens, justement scandalisés et courageux, ayant retiré des lieux consacrés ces idoles et les ayant jetées dans le Tibre, le pape les a fait retrouver et a tenu à s’excuser ?https://medias-presse.info/le-pape-francois-demande-pardon-pour-les-statues-paiennes-volees-et-jetees-dans-le-tibre/113626/

On reste sans voix face à cette déclaration: c’est donc maintenant le commandant des carabiniers qui dicte ses actes au pape ? Ou bien François est-il trop lâche pour manifester publiquement sa volonté délibérée d’apostasie pleinement assumée?

Quelle plus belle et plus terrible illustration contemporaine du « Christ moqué » ?
Si Cimabue ressuscitait aujourd’hui, il aurait de quoi s’inspirer pour une brosser une vision contemporaine de la façon dont on se moque du Christ !

Pensons aussi à Saint Thomas Becket qui a sacrifié sa vie à l’Honneur de Dieu…

Claude Timmerman

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