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Saisi par l’association Génération Identitaire dissoute de manière purement arbitraire en conseil des ministres, le 3 mars 2021, sur proposition du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le Conseil d’Etat vient de donner raison au gouvernement et de valider en référé cette dissolution. Par la-même, analyse l’ancien député européen du FN Jean-Yves Le Gallou, « le Conseil d’Etat confirme qu’il a définitivement rompu avec la défense des libertés des Français pour devenir une vulgaire officine immigrationniste ».

L’avocat Pierre Gentillet voit de son côté dans cette décision du Conseil d’Etat le présage d’ « un avenir très incertain pour la liberté d’expression en France, en plus d’être d’une indigence incroyable » : 

« Si la décision fait 7 pages, écrit-il sur twitter, l’argumentation du juge pour valider la dissolution tient tout entier sur cette page (la 6). A noter la décision ne porte que sur le recours en référé. La décision est courte car le C.E valide simplement que les conditions sont réunies. »

Pour Pierre Gentillet dans son jugement le Conseil d’Etat s’exonère du droit en créant un délit d’opinion en ce qui concerne la critique de l’immigration :

« On entre clairement dans un volet très dangereux car ce qui est sous-jacent c’est l’idée que toute critique de l’immigration ou de l’islam par une organisation pourra tomber sous le couperet de la dissolution désormais. Sur ce fondement le RN ou DLF peuvent être dissous demain. »

On est face à une décision purement politique énoncée par un Conseil d’Etat « devenu une officine liberticide et immigrationniste aux mains de « juges » militants et partisans éloignés de toute analyse juridique ».  

Francesca de Villasmundo 

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Paul-Emic
Paul-Emic
il y a 8 années

nous n’avons pas le choix, sinon nous aurons le sort de la Grèce mais sans les pseudo-plans de secours

Raiford
Raiford
il y a 8 années

L’euro mène la France vers le sort de la Grèce avec quelques années de retard.

La Grèce, à laquelle l’Europe interdit de sortir de l’Euro, a actuellement un niveau de vie plus bas que ceux de beaucoup de pays africains. La famine est endémique.

Le retour à la drachme, produirait une dévaluation immédiate qui se traduirait par une ponction de l’épargne, mais produirait un appel d’air immédiat pour le tourisme qui est une des principales ressources. Tous les produits fabriqués en Grèce se vendraient mieux et le chômage baisserait.

Les possédants ont peur de la sortie de l’Euro, mais ils ne comprennent pas que si on reste dans l’euro, jusqu’à son implosion, les pertes seront bien plus grandes pour les épargnants.
Les pauvres ont intérêt à la sortie de l’euro, pour avoir du travail.