L’affaire Joëlle Bergeron n’est pas terminée.  Alors que cette dernière, 2ème sur la liste Ouest du FN, avait démissionné de son poste de député européen le 26 mai dernier après ses déclarations favorables au droit de vote des étrangers, elle semble désormais déterminée à garder son poste. Dans une interview à Ouest France, elle a déclaré: « Je fais partie des élus au Parlement européen. Le Journal officiel a publié mon nom. […] Je ne vois pas comment ils pourraient m’obliger à démissionner de mon siège européen. Je n’ai signé aucun document et Marine Le Pen ne m’a jamais appelée. » Le Lab l’a contactée pour avoir plus de précisions quant à cette allégation mais elle n’a pas souhaité en dire plus, se contentant de déclarer que les choses légales suivent leur cours.

On se retrouve un peu dans un imbroglio. Marine Le Pen avait déclaré qu’une telle prise de position (le droit de vote des étrangers) était incompatible avec le statut d’élu du FN. Pour Gilles Penelle, qui devait la remplacer, les électeurs ont voté pour deux députés européens frontistes donc c’est ce qui devra se trouver au Parlement européen. Entre Gilles Penelle et Joëlle Bergeron, qui va siéger au Parlement européen ? Et si Joëlle Bergeron venait à siéger, sous quelle étiquette cela serait-il ? La réponse n’est pas simple et la procédure s’annonce complexe, à moins qu’un arrangement ne soit trouvé.

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