Belgique – Au début de l’annonce d’une pandémie de Covid-19, le gouvernement belge avait chargé le ministre de la Défense d’acheter un stock de masques en tissu pour fournir gratuitement à la population.

Quinze millions de masques avaient été acquis auprès de la société luxembourgeoise Avrox au terme d’un marché douteux qui fait désormais l’objet d’une enquêté.

Mais au-delà des questions qui se posent sur l’enjeu financier de ce marché, c’est aujourd’hui un bien plus grave problème qui surgit : la toxicité de ces masques que les Belges étaient invités à retirer en pharmacie.

La toxicité de ces masques avait déjà été évoquée l’été dernier par des parlementaires de l’opposition mais la société Avrox et le gouvernement belge avaient démenti et l’affaire avait rapidement été étouffée.

Or, c’est maintenant un rapport confidentiel du très officiel institut de santé publique Sciensano qui confirme que le tissu de protection du masque fourni à la population par le gouvernement belge renferme des nanoparticules d’argent et de dioxyde de titane qui, inhalées, pourraient avoir de graves effets négatifs sur les voies respiratoires.

“Le risque est de développer une inflammation pulmonaire surtout si ces masques sont portés par des personnes qui souffrent d’une pathologie respiratoire, comme c’est le cas en période de pandémie. C’est donc une moins bonne idée d’utiliser des nanoparticules dans un contexte dans lequel on se trouvait à ce moment-là”.

Pr. Dominique Lison, toxicologue à l’UCLouvain

“Ces nanoparticules, tôt ou tard, peuvent passer, notamment si le filtre est régulièrement lavé et donc sujet à se dégrader. Les nanoparticules peuvent passer facilement dans les poumons et le sang. “

Alfred Bernard, professeur émérite de toxicologie à l’UCLouvain

Les nanoparticules d’argent sont des biocides, qui font office d’antibactérien. Les nanoparticules de dioxyde de titane, elles, blanchissent les tissus.

Il est donc particulièrement inquiétant qu’un gouvernement belge qui a rendu le port du masque obligatoire partout sur l’espace public et sur l’espace professionnel, et a encouragé à le porter chez soi lorsqu’on reçoit un invité, a par ailleurs fourni des masques toxiques à sa population.

 

 

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