Par le Motu proprio Spiritus Domini, le pape François entérine « canoniquement » une dérive conciliaire : le « ministère » de femmes.
Il a inscrit officiellement lundi dans le nouveau Code de droit canonique de 1983 certaines fonctions déjà occupées depuis longtemps par des femmes laïques lors de services religieux, bien que l’ordination des femmes ne soit toujours pas à l’ordre du jour.
A l’automne 2019, lors du synode consacré à l’Amazonie, les évêques de la région avaient préconisé de reconnaître officiellement aux femmes certains « ministères » qu’elles exercent déjà depuis l’ouverture au monde décrété par le concile Vatican II.
La modification du « droit canon » publiée lundi par le pape, reconnaît désormais aux femmes deux fonctions précises lors de célébrations liturgiques, qu’elles exercent souvent déjà avec l’aval des évêques. Il s’agit de ce que le monde conciliaire appelle le ministère de « la Parole », qui consiste à lire l’Evangile, et le ministère de « l’Acolytat », une assistance à l’autel.
Le pape actuel n’a pas osé franchir cependant une autre étape de démantèlement de la discipline ecclésiastique : il n’a pas autorisé l’ordination des femmes comme leur accès au diaconat, idée soutenue par un grand nombre d’évêques d’Amazonie, mais aussi par de nombreux prélats progressistes, en Allemagne notamment.
Il a donc rappelé lundi, dans une lettre d’accompagnement, les paroles du pape polonais Jean-Paul II selon lesquelles « en ce qui concerne les ministères ordonnés, l’Église n’a en aucune façon la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes ». Mais il ne semble pas y être hostile puisqu’en avril dernier, il a néanmoins annoncé la création d’une nouvelle commission d’étude pour réfléchir à la possibilité d’ordonner des femmes diacres. Une précédente commission instituée en 2016 n’avait pas réussi à trancher la question après avoir examiné le rôle des femmes diacres au début du christianisme.
« Pour les ministères non ordonnés, il est possible, et aujourd’hui cela semble opportun, de surmonter cette réserve », ajoute l’Argentin Jorge Bergoglio, qui pousse pour une plus grande place des laïcs et des femmes au sein des institutions de l’Eglise.
Le droit canon de 1983, véritable prolongement du concile Vatican II, « traduction en langage juridique » de la nouvelle ecclésiologie conciliaire, avait déjà ouvert les portes aux ministères des « laïcs » en spécifiant que ces deux mandats pouvaient être confiés à des « laïcs hommes ». Le pape François a tout simplement rayé cette référence aux hommes.
Il n’y a là aucune révolution bergoglienne comme pourraient le croire tant les afficionados du pape sud-américain que l’aile conservatrice de l’Eglise officielle mais plutôt une continuité logique de la révolution conciliaire.
Ce fut Paul VI, le pape du Concile, qui, dans la ligne des décrets conciliaires Gaudium et Spes et Lumen gentium, posa la première pierre de cette laïcisation du ministère sacerdotale : le 15 août 1972, il créait pour les hommes, par le Motu proprio Ministeria quaedam ces deux « ministères » laïcs, celui du lectorat et de l’acolytat. Le droit canon de Jean-Paul II les ratifiait en 1983, le pape François, en poursuivant dans cet axe de sécularisation de l’Eglise et de démantèlement des ordres mineurs, les ouvre aux femmes. Et la boucle est bouclée ! Enfin jusqu’à ce que « l’os à ronger » qu’ont obtenu les progressistes ne leur suffise plus et que la question hétérodoxe du sacerdoce des femmes ne hante à nouveau les couloirs du palais apostolique bergoglien, la Maison Sainte-Marthe.
Toujours davantage, « la nouvelle Église conciliaire, est en rupture profonde avec la tradition et le magistère de l’Église » (Mgr Lefebvre, Lettre ouverte à Jean-Paul II de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer du 21 novembre 1983).
Francesca de Villasmundo
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Bergoglio et sa clique ,
donnent chaque jour de plus en plus de gage au NOM.
Un chantage sous la forme de révélations scandaleuses (corruption, pédophilie),
serait-il à l’origine de cette fuite en avant délirante ?
Ce qu’il faut bien comprendre est que la nouvelle messe fabriquée par le franc maçon Bugnini avec l’aide de pasteurs protestants et imposée par Paul VI est mauvaise en soi.
Les conservateurs nous disent que la nouvelle messe « bien célébrée, avec respect, sans fantaisie, en latin » est acceptable.
Rien n’est plus faux.
La nouvelle messe est oecuménique : c’est l’abandon de la théologie catholique de la messe pour se rapprocher du culte protestant. Cette nouvelle messe a un fort parfum de protestantisme.
Les cardinaux Ottaviani et Bacci furent les premiers à condamner la nouvelle messe dans le célèbre bref examen critique qu’il faut relire et qui est plus actuel que jamais.
(introduction du bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci)
Merci Francesca de préciser qu’il s’agit du pape de la jeune religion conciliaire ! Religion fondée par les loges et son représentant Jean XXIII et validée par ceux qu’il ne faut pas nommer et les protestants ! Enfin !!!!
Ce pseudo vicaire du Christ qui réussit à écrire une encyclique écolo sans nommer Notre Seigneur !!!!
Déo Gratias
Il y a pire que de nommer des femmes acolytes ou diaconesses : c’est de nommer « pape » un suppôt du démon, un serviteur de Satan, un successeur de Judas, un hérétique archiformel.
BERGOGLIO N’EST PAS LE SUCCESSEUR DE PIERRE !
Amen.
Pour JP2 et Benoit 16, il y avait encore du catholicisme; mais Bergoglio est docteur climatologue sociologue de la grande fraternité humaniste, pas catholique. Homme politique mondialiste, VRP de Pfizer, qu’il continue à écrire des infamies telles que Laudato si, tous frères, à signer des pactes avec des imam et des traités avec les Rothschild, à envoyer à la mort les chrétiens de Chine, à promouvoir des évêques pédo. Nommer des femmes acolytes n’est clairement pas le pire de ses actes. Les masque tombent.
Je connais pourtant bon nombre de cathos qui se disent du petit reste et qui persistent à soutenir que tout ceci n’est que de la ruse de jésuite, mais qu’en fait, c’est un grand saint!
Désolé de vous contredire mais Jean-Paul II fut avant tout le pape d’Assise, des droits de l’homme,du baiser du coran, d’un oecuménisme fou, champion de la liberté religieuse (pour les fausses religions d’ou abolition des Etats catholiques). Jean-Paul II imposa au long de son pontificat la révolution conciliaire.
Du reste c’est bien Jean-Paul II qui a nommé Bergoglio cardinal.
Jean-Paul II est bien le précurseur du pontificat bergoglien.
Quant à Benoit XVI même s’il a reconnu par le motu proprio « Summorum Pontificum » que la messe traditionnelle n’a jamais été abrogée, il est le pape qui a prié dans la mosquée bleue d’Istanbul tourné vers la Mecque !!! Il a continué le dialogue inter religieux.
Benoit XVI était très attaché à Vatican II.
De plus lorsqu’il était préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi il fit tout pour imposer le concile et ses réformes à Mgr Lefebvre.
Alors Benoit XVI conservateur ?
J’ai des doutes.
Le féminisme a propagé le mythe de « l’égalité » jusqu’aux plus hautes sphères de l’Eglise. Le féminisme a contaminé la cervelle de la plupart de nos contemporains et maintenant il faut accéder aux caprices de n’importe quelle pétroleuse sous prétexte de soi-disant « discrimination » ou « injustice ». Les promoteurs de la subversion on toujours mis en avant des motifs « louables » qui en réalité sont des mensonges monstrueux. Les torchons comme « La Croix », « l'(Im)Monde », « Libération » sont friands des « revendications » des pétroleuses qui se prétendent catholiques. Je dis à ces pétroleuses: « foutez-le camp chez les Protestants, vous pourrez y faire tout ce que vous voulez, tous vos caprices et lubies hystériques ».
(14 mars 2005) Les femmes ne pourront jamais avoir accès au Sacerdoce, car ce n’est pas inscrit dans le dessein de Dieu. Même si un évêque procédait à une « ordination », ce ne serait pas valide, ce ne serait qu’un simulacre sacrilège et ce qui, à mon avis, revêtirait une extrême gravité, c’est qu’il y aurait un risque de rupture dans la « succession apostolique ». C’est cela qu’il faut craindre le plus.
De toute éternité, Dieu a choisi de s’incarner dans un homme par l’intermédiaire de la Vierge Marie Immaculée qui, plus que toute autre femme, aurait pu mériter d’être ordonnée prêtre. Le Sacrement de l’Ordre étant étroitement lié au Sacerdoce éternel du Christ Jésus mort sur la Croix pour nous sauver, chaque prêtre est l’icône du Christ, malgré ses défaillances, dans une relation totalement surnaturelle qui nous dépasse et que nous découvrirons, je pense, dans l’au-delà. De plus, comme je viens de l’évoquer, le Sacerdoce n’est pas dissociable du Sacrifice de la Croix perpétué dans le temps par le Saint Sacrifice Eucharistique et c’est un homme qui est mort sur la Croix, Jésus Christ, le prêtre par excellence et non pas une femme. Par conséquent, pour ceux qui, dans la mesure du possible, savent évaluer l’importance et la valeur du Sacerdoce éternel à la lumière de l’enseignement constant de l’Eglise et du témoignage des saints, il est impensable qu’une femme y ait accès et toute « ordination » serait, dans ce cas, invalide et sacrilège d’une façon certaine.
On pourra toujours objecter que les protestants ont déjà procédé à « l’ordination » de femmes. Eh bien, ça n’a aucune importance, car ils ont depuis longtemps rompu la « succession apostolique » et leurs célébrations ne sont par conséquent que des simulacres de sacrements. Ils peuvent singer l’Église, mais leurs cérémonies n’ont aucune consistance, elles sont vides de la présence de Dieu et le fait de laisser croire, en connaissance de cause, que leur clergé est investi du Sacerdoce et peut donc agir en communion avec le clergé catholique ou orthodoxe qui lui n’a pas rompu la « succession apostolique », constitue un véritable péché.
« L’ordination » de femmes est tout simplement impossible, car ça n’a pas été prévu dès l’origine.
(24 juillet 2010 à 13h51) L’Église catholique vénère Notre-Dame comme le summum de la féminité, à la fois comme Mère et Vierge.
Pour une femme de demander le Sacerdoce suppose une dimension distincte de l’accomplissement de la féminité réalisé par Notre-Dame. Elle diminuerait Notre-Dame en tant que modèle de la femme parfaite et complète en introduisant un autre rôle pour les femmes auquel Elle ne participe pas.
L’avènement de femmes prêtres signifierait que Notre-Dame, en dépit de sa position en tant que Mère de Dieu et Vierge des vierges, ne représente plus le summum de la féminité. Ce serait un aveu qu’Elle fait défaut dans son accomplissement de ce rôle depuis qu’Elle a été privée d’un autre rôle qui est le Ministère Sacerdotal.
De toute évidence, pour les catholiques ce serait une situation intolérable. Notre-Dame est une créature parfaite de Dieu qu’Il a couronnée en tant que Reine du Ciel. Elle a reçu la faveur de Dieu et ne manque de rien. Le « ministère de la femme » serait en contradiction avec sa position et donc en contradiction avec les merveilles que Dieu a réalisées en Elle.
(14 mai 2016 à 0h14) Exactement. Il faut dire aussi qu’une femme ne peut pas être prêtre, parce que c’est Dieu qui choisit ses prêtres, et non l’inverse. Il faut y être appelé. Je ne vois pas pourquoi d’un seul coup Dieu appellerait des femmes alors qu’Il ne les a jamais appelées auparavant. Bref, c’est encore un mauvais coup de ce sale grappin.