La reconnaissance « unilatérale » de la FSSPX par le pape, annoncée par Mgr de Galarreta et facilitée par la « sourdine » mise par cette institution vis-à-vis des autorités vaticanes, ne va pas ne pas poser de problème à ses fidèles et à ses prêtres….
Mgr de Galarreta analyse comme effet positif l’immense champ d’apostolat qui s’ouvrira alors à lui. Mais l’épiscopat français et en général le clergé aurait bien tort de ne pas en faire autant vis à vis des fidèles de la FSSPX : il y a quelques années, en Corse, le prieur de la Fraternité Saint-Pie X s’était fait exclure pour avoir accueilli l’évêque du lieu qui s’était proposé de venir conférer le sacrement de confirmation dans le rite traditionnel aux jeunes paroissiens du prieuré dont il avait la responsabilité… Une fois la reconnaissance « unilatérale » faite, une telle sanction pourra-t-elle frapper une semblable attitude ?
Ceci sera d’autant plus compliqué, que la FSSPX reconnue sera soumise à la même procédure d’appel des sanctions que n’importe quelle autre congrégation. En admettant donc que la même cause produise les mêmes effets, il serait bien étonnant qu’un tribunal de la rote la confirme.
Ainsi donc seront ouverts les champs jusque là bien gardés de fidèles qui pourront se voir prêcher la bonne parole du concile Vatican II, un peu comme leurs pères se virent prêcher l’avant et l’après concile avant qu’ils ne réagissent et n’aident Mgr Lefebvre à élever la muraille de la citadelle –jusque là inexpugnable – de la FSSPX.
II y a un peu moins de trente ans, Mgr Lefebvre se sentant vieillir, sacrait quatre évêques. La même situation se reproduira d’ici vingt ans. Reconnue « unilatéralement », la FSSPX devra nécessairement passer par Rome pour sacrer. Ce qui ne manquera pas de poser les mêmes problèmes qu’en 1988 : le ou les candidats devront être agréés et adoubés par Rome. Il sera intéressant d’analyser alors les profils retenus. A moins qu’à cette occasion, un ou des évêques plus traditionnel venant d’instituts comme ceux de la Fraternité Saint Pierre soient estimés parfaitement capables d’assurer leur ministère aussi bien dans leur prieuré que dans ceux de la FSSPX.
Par prudence, Mgr de Galarreta estime qu’un accord n’est pas souhaitable car d’une manière ou d’une autre, Rome « veut nous faire accepter Vatican II ». Reste donc pour le Vatican, la carte de la reconnaissance « unilatérale », si peu unilatérale qu’elle s’est troquée par un silence dont à Rome même on se réjouit.
Comment en effet ne pas reconnaître un acte légal émanant d’une autorité légale ?
Un nouvel acte abusivement qualifié d’illégal comme un sacre immédiat des successeurs des évêques de 1988 refroidirait sans doute pour un moment la naissance de l’acte légal et même son intérêt pour l’autorité tentée de l’émettre. C’est aussi pour régler ce piège que Mgr Lefebvre avait procédé aux sacres en 1988, mettant fin au chantage canonique romain et donnant à la FSSPX les moyens essentiels de continuer son apostolat.
Henri Durosier
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affaire à suivre de près .
combien çà coûte de vouloir secouer le joug de fer de la Révolution maçonnique ?
est-il seulement possible de rompre nos chaînes d’ esclaves ?
Tout le système est configuré pour que ça n’arrive pas
Les identitaires ont encore des armes pour destituer le président grâce au nouveau Parlement récemment élu, mais probablement que le Conseil constitutionnel prétendra que cela est anti–constitutionnel. Salvini, le plus identitaire des deux de la coalition, voit son mouvement ( la Ligue) en progression rapide dans les sondages alors que le M5S de Di Maio stagne. Ce qui fait que Matteo Salvini n’est pas opposé à de nouvelles élections tandis que Di Maio préfère tenter la destitution.
De toutes les façons, il s’agit d’un coup d’Etat, comme pour la Grèce, comme pour Marine Le Pen qui avait eu le tort de vouloir toucher à l’euro. La haute banque tient par-dessus tout à l’euro et fera toues les pressions et les roueries possibles pour empêcher les élus de tenir leurs promesses sur lesquelles ils ont été élus. Mais les deux semblent avoir la volonté de se battre.
Destitution en Italie ! Destitution en France aussi et vite Souhaitée par 80% des Français
L’idée d’organiser de nouvelles élections législatives est ridicule puisque le résultat du scrutin sera le même et que cette organisation coûte cher ! Ce vaurien de Mattarella doit être destitué par le Parlement !
Il faut que Di Maio engage la destitution du président. Mais auparavant il faut quand même qu’il voit s’il a la moindre chance de parvenir à un résultat. Sinon il faut que Salvini mette le paquet pour améliorer son score et même qu’il l’augmente. Si Salvini parvenait à obtenir la majorité absolue il serait d’office premier ministre. Mais il ne faut pas rêver. Salvini qui a profité de l’expérience de Marine Le Pen sait qu’il ne faut pas s’attaquer de front à l’euro.
Ce qui est certain c’est que les peuples de la zone euro sont enchaînés aux banksters. La question c’est comment en sortir ?
comme la sortie par la politique nous est interdite, la réponse s’impose d’elle même
Suffit de payer la mafia pour que ses tueurs règlent la question de la destitution de cette merde marxiste
la mafia a trop à gagner à une situation merdique
Macron n’est certainement pas pour rien dans la réaction des banksters en Italie. C’est probablement une entente entre lui et Christine Lagarde d’avoir choisi ce pantin de la haute finance comme président. En gros les Italiens ont élu l’extrême droite et on leur donne l’extrême gauche.