Bien-pensance oblige, il est de bon ton de ne pas dire du mal d’un mort, sauf s’il appartient au camp de “l’extrême-droâte”. Les médias unanimes nous ont donc chanté les louanges de celui qui se faisait appeler Michou et qui tenait un cabaret de travestis à Paris. Ses funérailles ont même été abondamment commentées par les bulletins d’information.

Vendredi, l’église Saint Jean était trop petite pour accueillir ceux venus assister à ses funérailles, nous a-t-il été dit par ces médias univoques.

Là, déjà, je m’arrête. Quelle que fut la gentillesse (terme repris en boucle) de ce Michou, celui-ci était un homosexuel notoire dont toute la vie publique repose sur cet aspect de son existence, avec les spectacles d’hommes travestis en femmes dont il était l’organisateur. A ce titre, selon les règles de l’Eglise catholique, il n’aurait pas pu avoir de funérailles dans une église, pas plus qu’Yves Saint-Laurent dont les funérailles ont pourtant été célébrées à l’église Saint-Roch à Paris avec un discours de Pierre Bergé malgré le fait qu’ils étaient des pécheurs publics selon la théologie morale et le droit canon.

Même si l’actuel Code de droit canonique préfère l’expression “pécheur manifeste”, il est toujours stipulé dans le canon 1184 :

Doivent être privés des funérailles ecclésiastiques, à moins qu’ils n’aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort, les (…) pécheurs manifestes auxquels les funérailles ecclésiastiques ne peuvent être accordées sans scandale public des fidèles.

Ce qui signifie que même un prêtre conciliaire ne pouvait accorder de funérailles ecclésiastiques ni à Yves Saint-Laurent ni à Michou. C’est une première chose qu’il convient de rappeler.

Ensuite, quelle ne fut pas ma stupéfaction d’entendre vendredi lors d’un bulletin d’information à la radio que, lors des funérailles ecclésiastiques de Michou, le prêtre “s’est excusé de devoir parler de Dieu”. Les mots sont peut-être mal rapportés par le journaliste mais ce qu’ils signifient est profondément choquant et scandaleux. Le journaliste poursuivait en décrivant les prises de parole dans l’église évoquant le rôle de ce Michou pour la reconnaissance de l’homosexualité ! Dans une église !!!

Le tout se terminant par l’évocation du “compagnon” de Michou soutenu par Brigitte Macron…

Non, vraiment, tout cela n’avait pas sa place dans une église.

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