Sainte Catherine d’Alexandrie était la fille du roi de Cilicie. Son prénom vient du mot syriaque “céthar” ou couronne qui lui fut donnée parce qu’elle remporta la triple couronne de gloire, de la virginité, de la science et du martyre. Chrétienne, elle fut demandée en mariage par l’Empereur païen d’Orient Maximien. Ne voulant ni renier sa foi en Jésus-Christ, ni se marier, l’empereur la fit supplicier puis décapiter le 25 Novembre 307. Patronne des vierges et des soldats, son culte se propagea avec les Croisades et se répandit alors sur tout l’Occident durant l’ère médiévale.

Les Catherinettes

La fête remonte au moins au XVIème siècle. Les « Catherinettes », les femmes de plus de 25 ans célibataires qui souhaitent se marier, allaient « coiffer sainte Catherine ». Elles se rendaient dans les églises pour placer un chapeau confectionné par leurs soins sur la statue de la sainte, y ajoutant parfois un collier de fleurs ou des rubans, implorant son intercession : «Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout. »

Avec le temps s’y ajouta la coutume pour les Catherinettes de porter tout du long de cette journée un chapeau extravagant arborant par exemple les attributs de leur profession et des couleurs vives telles que le vert pour l’espoir et le jaune pour la sagesse. Celui-ci leur était le plus souvent offert par leur entourage.

On disait d’une femme non mariée à 25 ans qu’elle se mariait à l’aiguille. De ce fait, depuis les années 1950, le 25 novembre était devenue une grande fête dans le secteur du textile, de la mode et de la haute couture surtout à Paris. Les ateliers et les bureaux d’entreprises étaient décorés de guirlande de fleurs et de bouquets, on buvait le verre de l’amitié aux bons vœux des femmes encore célibataires. Les quotidiens de la presse nationale organisaient des concours de chapeaux sur lesquels on retrouvait des fruits, des plumes, les fleurs…. Et les évènements étaient nombreux avec des tombolas, des spectacles et des bals pour favoriser les rencontres.

HALTE AU FEMINISME, PLACE A LA FEMINITUDE !

Si le succès de la fête tendait à décliner en dehors des milieux de la mode et de la couture, elle semble revenir à la mode, peut-être parce qu’aujourd’hui 15 millions de personnes vivent seules en France.

Dans le Nord et les Nord-Est, une tradition spécifique demeure encore assez répandue puisque des cartes à l’image de Catherinettes sont envoyées aux petites et jeunes filles. On leur offre également de petits cadeaux.

A Vesoul, en Haute-Saône, la tradition se poursuit depuis 700 ans. A l’occasion de la grande foire agricole du 25 Novembre, une parade est organisée où les Catherinettes défilent coiffées de chapeaux jaunes et verts pour obtenir le titre de « la plus belle fille à marier ».

Des Catherinettes à la foire de Vesoul en 2020

De quoi faire hurler Marie Alibert de l’association “Osez le féminisme” très « affligée » devant « un spectacle aussi dégradant ». Mme Alibert ajoute dans le Républicain Lorrain : “La Sainte-Catherine, c’est l’humiliation des femmes qui n’ont pas réussi leur rôle social tel qu’il est pensé dans une société patriarcale, où la femme est, avant tout, une épouse et une mère ».

Non c’est elle qui humilie les femmes en leur proposant comme unique voie celle de la solitude, de la stérilité et de la haine de l’autre. Ce qui est dégradant c’est bien que ces féministes nient la nature de la femme en rejetant ses aspirations légitimes à être une épouse et une mère, souhaits que la société LGBêTisée qui traque le mâle blanc lui permet difficilement de réaliser.

Heureusement qu’il y a de belles traditions qui mettent la femme célibataire à l’honneur ! Vive les Catherinettes !

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