Tandis que le FPÖ est maintenant au pouvoir en Autriche, plusieurs représentants des grands partis souverainistes et identitaires d’Europe se sont réunis à Prague ce 16 décembre. Parmi eux:  Marine Le Pen pour le FN (France), Geert Wilders des Pays-bas du Parti pour la Liberté, Lorenzo Fontana pour la Ligue du Nord italienne, Georg Mayer représentant le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), ainsi que le Belge Gerolf Annemans du Vlaams Belang, le Polonais Michal Marusik,  Marcus Pretzell de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et Janice Atkinson, ancien membre du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (Ukip).  Frauke Petry, démissionnaire de l’AFD allemande, était aussi en bonne place à la tribune. Présent aussi, naturellement, le tchèque Tomio Okamura, -dont le SPD a fait une remarquable percée aux Législatives il y a deux mois-, qui recevait la délégation des souverainistes. Il avait déclaré au cours de sa campagne électorale des législatives:

« nous vivons sous la dictature de l’UE … Même, l’Union soviétique n’avait pas osé nous dicter qui devrait ou ne devrait pas vivre ici. » Source: Agence bloomberg.com, le 13 octobre 2017.

Les identitaires Autrichiens prennent les 3 ministères qui contrôlent l’immigration

Les chefs de file nationalistes d’UE en ont profiter pour salué « l’événement historique » qui était en train de se finaliser en Autriche où le FPÖ dirigé par Heinz-Christian Strache, a obtenu ce samedi les ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères suite à l’accord de gouvernement conclu avec les conservateurs du ÖVP, dont le chancelier est Sébastian Kurz. Des ministères qui contrôlent l’immigration à tous les niveaux. Cela ne se passe pas en Europe centrale mais en pleine Europe de l’Ouest où l’Autriche nargue Angela Merkel. Après le Brexit au Royaume-uni, cette nouvelle victoire est le signe que les lignes sont en train de bouger tout prés de la France.

Le choix de Prague comme lieu de rassemblement ne s’est pas fait au hasard puisque la République tchèque fait front avec les pays du groupe de Visegrad contre l’immigration illégale et rendue obligatoire par l’Union européenne. Ces élus du Parlement européens, sont alliés au sein du groupe parlementaire européen, l’Europe des nations et des libertés, fondé il y a deux ans. Ces partis déclarent se concentrer sur la coopération en Europe, en dehors des structures de l’Union européenne, lors de cette conférence intitulée “Pour une Europe des nations souveraines”. Le groupe de partis politiques plaide pour une coopération entre les nations européennes, et s’oppose aux principes de  l’Union européenne. La présence du FPÖ qui vient de conclure une alliance avec le chancelier autrichien Sébastien Kurz qui, lui-même a fait campagne contre l’immigration illégale donne du poids à ce rassemblement de plus en plus représentatif d’une Europe qui veut défendre ses racines chrétiennes, nationales et ethniques.

Des nervis de gauche ont bien tenté de bloquer la banlieue de Prague où a eu lieu la conférence mais la police tchèque a renforcé ses mesures de sécurité et la conférence de presse a commencé sans heurts.

En Tchéquie le parti Liberté et Démocratie directe (SPD) de l’homme d’affaires Tomio Okamura, soutenu durant sa campagne par Marine Le Pen et par le président tchèque Milos Zeman, a pour sa part bénéficié du obtenu les voix de 10% des électeurs lors des dernières élections législatives, grâce à un discours anti-islam, pro-chrétien et anti-UE. Son parti a remporté 22 sièges au parlement tchèque, qui compte 200 députés. Tomio Okamura est tchèque par sa mère et coréo-japonais par son père. Il possède la double nationalité.

Hors même du SPD plus à droite, les autorités tchèques s’opposent depuis 2014 au système des quotas imposés par Bruxelles avec la relocalisation des migrants. Dans ce cadre la Tchéquie n’a pour l’instant accueilli que 12 immigrés chrétiens sur son sol.

 

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