De jour en jour, la presse du Système nous alerte sur l’apparition de cas de variole du singe dans un pays supplémentaire en Europe. Vendredi, c’est en Belgique que trois cas de variole du singe étaient annoncés. Les médias belges se sont bien gardés de faire savoir que ces trois cas de variole du singe sont des hommes qui ont fréquenté un festival homosexuel “fétichiste” (appellation délicate pour éviter de parler de sado-masochisme) organisé récemment à Anvers. L’information est pourtant officielle. Appelant à la vigilance tous ceux qui l’ont fréquenté, les organisateurs du festival Darklands ont indiqué sur leur site que les trois cas confirmés vendredi par les autorités sanitaires étaient «liés à des visiteurs» de l’édition 2022, qui s’est déroulée du 5 au 8 mai dans la cité portuaire. «Il y a des éléments qui portent à croire que le virus a été amené au festival par des visiteurs venus de l’étranger, où des cas ont été recensés», ont souligné les organisateurs sans plus de précisions.

Darklands se présente sur son site comme un festival offrant un choix «extraordinaire» de vêtements et accessoires fétichistes pour homosexuels, programmant aussi des soirées pour la communauté homosexuelle. L’alerte a été lancée par un groupe d’experts du gouvernement fédéral chargé de l’évaluation du risque épidémique, qui a conseillé aux organisateurs de prévenir ses visiteurs. Aucun chiffre n’a été précisé. Il leur est notamment conseillé de surveiller toute cloque ou lésion cutanée inhabituelle qui pourrait apparaître sur leur corps, et de se rendre au plus vite à l’hôpital afin, le cas échéant, de respecter une quarantaine.
«La variole du singe a une période d’incubation de 5 à 21 jours. Soyez vigilants durant les trois semaines suivant votre dernier contact rapproché», ajoute le site du festival.

A ce jour, «au moins huit pays européens – le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède – ont signalé des cas de variole du singe», a résumé vendredi dans un communiqué Hans Kluge, responsable de l’antenne européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le ministère belge de la Santé, cette maladie virale rare, aux symptômes généralement légers, présente «un risque faible pour la population générale». «Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, ou les personnes qui ont des partenaires sexuels multiples, doivent être particulièrement vigilants», a toutefois prévenu le ministère dans un communiqué.

La plupart des cas de variole du singe en Europe sont des homosexuels, confirme l’OMS

Les cas de variole du singe pourraient s’accélérer en Europe, a néanmoins déclaré vendredi un responsable régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
«Alors que nous entrons dans la saison estivale (…) avec des rassemblements, des festivals et des soirées, je crains que la transmission s’accélère», a affirmé le directeur de l’OMS pour l’Europe, Hans Kluge. L’étendue de la transmission est «atypique», a estimé Hans Kluge, soulignant que «tous les cas récents sauf un n’avaient pas voyagé dans des zones où la variole du singe est endémique».
La plupart des cas ont été recensés parmi des homosexuels, a par ailleurs indiqué Hans Kluge, l’OMS ayant déjà indiqué vouloir faire la lumière sur la transmission du virus au sein de la communauté homosexuelle.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

4 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !