Sanctoral

Saint Hilaire – Évêque et Docteur de l’Église

Après les persécutions des premiers siècles, les empereurs, acquis au christianisme, voulurent bien souvent le mettre en tutelle et se poser en arbitres de la foi. Au IVe siècle, plus d’un se fit le protecteur avoué de l’arianisme, hérésie qui niait la divinité du Christ. En ce Temps après l’épiphanie où l’Église nous montre Jésus affirmant sa divinité par sa doctrine et ses miracles, le premier saint qu’elle nous présente est un des défenseurs les plus intrépides de ce dogme fondamental du christianisme. Saint Hilaire, élu évêque de Poitiers vers 350, fut avec saint Athanase un des grands champions de la foi catholique. Ses prédications, son traité sur la Trinité, ses interventions dans les Conciles et auprès de l’empereur Constance, font vraiment de lui l’Apôtre intrépide de la vraie doctrine, dont saint Paul évoque l’incessante et courageuse activité dans l’épitre de la messe. Sel de la terre, lumière de la maison de Dieu, saint Hilaire ne pouvait supporter que, sous le fallacieux prétexte de favoriser la paix et l’unité, on laissât s’affadir le sel de la doctrine ou que l’on cachât la lumière de la vérité sous le boisseau. Il ambitionnait le titre de « disciple de la vérité ». Il mourut le 13 janvier 367. Selon Grégoire de Tours, cette fête était déjà célébrée le 13 janvier dans cette cité épiscopale dès la fin du Ve siècle, c’est-à-dire sous le gouvernement de saint Perpétue. Mais ce ne fut que de nombreux siècles plus tard en 1851, sous Pie IX qui le proclama Docteur de l’Eglise, qu’elle fut insérée dans le calendrier romain. Toutefois le 13 janvier étant le jour octave de l’Épiphanie, l’office de saint Hilaire fut remis au lendemain.  Son tombeau est dans la cathédrale de Parme (Italie). On le représente en évêque, avec le livre des docteurs ; à ses pieds des serpents ou des dragons, symboles des erreurs qu’il a combattues.

Saint Félix – Prêtre et Martyr

Félix, Prêtre de Nole, s’étant élevé avec force contre le culte des idoles, fut persécuté de diverses manières par les infidèles. Après avoir été torturé sur le chevalet, il fut jeté en prison. Là, chargé de chaînes, il dut se coucher sur des coquillages et des tessons. Délivré la nuit par un Ange, il reçut l’ordre de chercher Maximien, Évêque de Nole : celui-ci, se voyant accablé de vieillesse, et craignant de ne pouvoir supporter les supplices des persécuteurs, s’était caché dans une forêt. Félix, conduit par Dieu, parvint au lieu où se trouvait le saint Évêque, il l’aperçut gisant à terre et presque sans vie ; après l’avoir ranimé, il le prit sur ses épaules, et le confia, pour le rétablir, aux soins d’une veuve chrétienne. Comme Félix reprenait de nouveau de leur impiété les adorateurs des idoles, ils voulurent se précipiter sur lui, mais fuyant leur poursuite, il se cacha dans l’intervalle étroit de deux murailles. L’entrée de ce lieu parut soudain couverte de toiles d’araignées, en sorte que personne ne put soupçonner qu’on était venu s’y cacher à l’heure même. Félix, s’évadant de cette retraite, demeura caché trois mois dans la maison d’une pieuse femme. Lorsque l’Église de Dieu commença à jouir d’un peu de repos, il revint à Nole, où il fit beaucoup de conversions par les exemples de sa vie, ses enseignements et ses miracles. Il refusa constamment l’épiscopat de cette ville, s’endormit dans le Seigneur le 14 janvier de l’an 260, et fut enseveli près de Nole au lieu appelé in Princis.

Martyrologe

Saint Hilaire, évêque de Poitiers, confesseur et docteur de l’Eglise: il s’envola au ciel la veille de ce jour.

A Nole, en Campanie, l’anniversaire de saint Félix prêtre. Comme l’écrit l’évêque saint Paulin, Félix, jeté en prison par ses persécuteurs qui l’avaient torturé, enchaîné, étendu sur des coquillages et des tessons, fut délié et délivré la nuit par un ange. Dans la suite, la persécution ayant cessé, il fit de nombreuses conversions à la foi du Christ par l’exemple de sa vie et son enseignement; célèbre par ses miracles, il s’endormit dans la paix.

En Judée, saint Malachie prophète.

Au Mont-Sinaï, trente-huit saints moines, tués par les Sarrasins pour la foi du Christ.

Au pays de Rhaïthe, en Egypte, quarante-trois saints moines, massacrés par les Blemmyes, pour la religion du Christ.

A Milan, saint Dace, évêque et confesseur, dont le bienheureux pape Grégoire fait mention.

En Afrique, saint Euphraise évêque.

A Néocésarée, dans le Pont, sainte Macrine, disciple du bienheureux Grégoire le Thaumaturge, aïeule de saint Basile, qu’elle éleva dans la foi.

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