Tout arrive et parfois, on peut lire dans le quotidien Le Monde y compris la vérité. Dans son numéro du 26 septembre, il donne ainsi le témoignage de Laure A. – aujourd’hui âgée de 27 an et originaire du Val d’Oise – qui, quand elle avait 13 ans, s’était vu prescrire par le médecin de famille sans son avis une pilule chimique et ce, alors qu’elle n’allait avoir des rapports sexuels que 5 ans plus tard…

« Je venais pour une angine, il a regardé mes seins en me disant qu’il était temps ». Temps de quoi ? L’adolescente timide n’ose même pas le demander. Le médecin lui prescrit le jour même la Diane 35, un médicament anti-acnéique détourné pour un usage de contraceptif oral. « Pas une seule fois il m’a demandé si j’avais eu une relation sexuelle ou si je prévoyais d’en avoir une ». La réponse est pourtant non aux deux questions. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle connaît sa première expérience sexuelle. « Etait-ce vraiment nécessaire de me faire prendre un traitement pendant cinq ans à une période où tant de choses se jouent ? ». En 2012, Laure a 22 ans. Dans les journaux, à la télévision, la Diane 35 est soudain sur le banc des accusés ; on lui impute des thromboses veineuses, plusieurs morts. Laure prend rendez-vous chez une gynécologue. Après deux mois d’attente, le rendez-vous est « expédié en quinze minutes ». « Quand je lui ai demandé quels étaient les risques, elle a soupiré en disant que c’était du grand n’importe quoi, mais sans expliquer pourquoi ». L’étudiante ressort avec une prescription pour une autre pilule. Quelques mois plus tard, en janvier 2013, la Diane 35 est retirée du marché. Le scandale des pilules de troisième et quatrième générations éclate. « Ça a été un déclic, je me suis dit que pendant neuf ans j’ai pris un truc sans vraiment savoir s’il était bon pour moi ».

Bon ne rêvons pas, le reste de l’article est une ode à la contraception. Mais il est quand même intéressant de voir, des années après, la grande presse dénoncer des scandales sanitaires (souvent dénoncé bien avant par la presse alternative) et bien sûr, en bon socialistes, persister dans l’erreur. Dans tous les domaines, en santé comme en politique, la gauche n’est pas bonne à rien mais mauvaise en tout. Se trompant à chaque fois, elle applique la théorie de Churchill, qui s’y connaissait en fiascos : «  Le succès c’est être capable d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ». Soutenant tour à tour Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, la gauche (pour moi, elle va jusqu’à Pécresse incluse) si prompte à demander aux autres la repentance pour leurs erreurs se garde bien de faire de même pour les siennes. Même chose dans le domaine de la santé publique avec l’actuel scandale des pilules de la seconde génération. Replacées par celles de 3e et 4e générations dont le scandale éclatera dans 20 ans… Comme le chantait Renaud dans Etudiant, poil au dent : « La médecine est une p…n, son maquereau c’est le pharmacien ». Ca date de 1981… Come quoi, rien de neuf sous le soleil…

Hristo XIEP

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