Dans sa dernière livraison de janvier 2021, LA SIMANDRE, le bulletin de la FRATERNITE DE LA TRANSFIGURATION (1), aborde – entre autres – deux sujets qui ont fait l’actualité : la Lettre Apostolique « Spiritu Domini » et l’affaire de l’interdiction du culte catholique pour raisons sanitaires.
En ce qui concerne le « Motu Proprio »[Lettre Apostolique « Spiritu Domini »]  du 10 janvier 2021, signé du Pape François, la Fraternité de la Transfiguration nous indique que c’est la porte ouverte au « diaconat féminin » et que ce n’est que la suite logique du funeste Concile Vatican II. Et, en conclusion, de poser la question de fond qui agite le « Tradiland » :
Qui osera dire encore que le Concile Vatican II est conforme à la Tradition ? Qui prétendra encore qu’accepter des « bienveillances » romaines sans qu’il nous soit rien demandé, n’impliquera pas de notre part le silence, ou au moins une diminution de la vérité, pour garder un climat de paix avec ceux qui nous accordent tant de largesses ? Et ce changement, bien sûr, est inscrit dans le nouveau Code de  Droit canonique de 1983…
Quant à l’affaire de l’interdiction du culte, que voulait nous imposer un gouvernement autant laïcard que maçonnique, LA SIMANDRE rend justice à ceux qui ont été à l’initiative de l’échec de cette tentative de nous interdire de prier :
Nous nous sommes tous réjouis de célébrer publiquement Noël dans nos églises. C’est la réalisation concrète du premier droit de l’homme : celui de prier son Créateur. Cela paraît évident pour tout le monde, me direz-vous. Hélas, je n’en suis pas sûr. En effet, nos mondialistes, athées militants, avaient décidés d’écarter les fidèles des autels et de les installer derrière leurs écrans pour regarder une cérémonie virtuelle et, par là -même, ne pas y participer activement. Ajoutez à cela la privation de confessions et de communions et vous obtiendrez la mise en application des normes concoctées dans les Loges. Au nom de la santé physique de la population, il fallait bien porter atteinte à la santé spirituelle de ces « fanatiques », auraient dit nos révolutionnaires de 89.
Or, pour la France, ce plan a échoué. Pourquoi ? Parce que pour la première fois depuis des années, nos évêques ont porté le principe de la liberté du culte au Conseil d’État, diront certains. Dupés par le gouvernement, ils ont osé arrêter le dialogue si prisé depuis Vatican II et entrer en confrontation. J’en conviens, mais la vérité n’est pas complète.
En effet, depuis le début du confinement l’organisation CIVITAS et les Capucins d’observance traditionnelle (Morgon) ont été le fer de lance de la réaction catholique. Résultat : nombre de personnes, rompant avec le silence imposé par un épiscopat veule (il faut reconnaître que dans cette affaire certains ont fait exception, ont revendiqué le droit à la célébration publique de la messe. Dépassée par la base, endettée par le manque de revenus, la CEF (Conférence Episcopale de France) s’est vue obligée de réagir. Dans le genre je suis fort parce que j’aboie.
Et la liberté du culte inscrite dans la législation française a été reconnue. Restons alors vigilants et prêts à de nouveau « ferrailler » pour la plus grande gloire de Dieu. Et un grand merci à CIVITAS et aux Capucins.
Voilà qui est clair et honnête. Et, ce n’est pas la première fois (2). Vous comprendrez donc que c’est avec force et gratitude que nous invitons tous nos lecteurs à s’abonner à LA SIMANDRE et/ou à faire un don pour le développement de cette communauté traditionnelle et à prier pour qu’elle ait de nombreuses vocations religieuses et sacerdotales.
Christian LASSALE
(1) Fraternité de la Transfiguration, Le Bois 36220 MÉRIGNY, 02 54 37 40 04 https://transfiguration.over-blog.com/
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