Décidément le désordre des esprits qui règne au Vatican vient se fourrer jusque dans la paix de Noël. Les controverses vont très loin.
D’abord le sapin de la place Saint Pierre ! Rien ne laissait penser qu’il se situait au cœur de la chrétienté. Il a été offert par les Polonais qui ont dû être bien déçus. Rien dans sa décoration n’évoquait le christianisme ; pas même un petit angelot baladeur. Il aurait pu figurer devant la mairie communiste de La Courneuve ou dans la galerie marchande d’Auchan.
Quant à la crèche, n’en parlons pas…Si ! Parlons-en quand même ! Son nom : « La Nativité de la miséricorde », cette miséricorde si chère au pape qui « coupe la tête » de tous ceux qui ne sont pas de ses idées dans toute l’administration et la Curie romaine ; tout récemment il a dit lui-même que pour l’épurer complètement autant « prendre une brosse à dent pour nettoyer le sphinx ».
Au premier coup d’œil on voit un groupe de personnages serrés autour de la Vierge qui sauf le respect affectueux que je lui voue fait un peu « mémère ». Pas de bœuf ni d’âne, ni de moutons ; ni même de berger.
Le regard se déplace alors vers deux mages bien enturbannés et avec surprise on découvre sur la droite un homme complètement nu vers lequel un autre personnage tend une sorte de torchon. Approchons-nous de lui ! Cet homme est musclé, on lui voit les pectoraux et les abdominaux. Il semble sorti d’une salle de sport style bodybuilding. Belle tenue pour venir à la crèche voir le Sauveur des hommes ! Que vient faire ce bel athlète, cet éphèbe un peu vieilli, au premier plan en cet endroit ? Or comme le Divin Enfant il est scandaleusement allongé sur de la paille. Peut-être un nouveau santon…
En fait, ce que tend vers l’homme nu un des personnages, ce sont les bandelettes d’un homme mort que l’on ne voit pas car dissimulé par les rochers sur la droite. Nos yeux abandonnent ainsi la crèche pour se tourner vers l’homme découvert.
Inutile de dire que cette crèche a fait immédiatement scandale et a suscité de violentes réactions sur les réseaux sociaux ;  à tel point que face aux protestations, Facebook l’a interdite en raison de sa « sexualité suggestive ou provocatrice » (sexually suggestive or provocative). Pourquoi ? D’où venait la provocation ?
Il s’agit d’une crèche de style napolitain. Les personnages sont en faïence. Ils mesurent environ six pieds, soit un peu plus que la grandeur nature. Ils ont été fabriqués par un dénommé Antonio Cantone à l’abbaye bénédictine de Montevergine en Campanie sur la demande du Vatican. La ville dont dépend cette abbaye est devenue une sorte de lieu de rassemblement des homosexuels. Dans le sanctuaire où il n’y a plus de moines, se déroule en effet régulièrement une Tammurriata napolitaine, sorte de défoulement ancestral aboutissant à un état de transe à coup de drogue et inspirée du soufisme. Elle a été récupérée par les lesbiennes (femminielli) et LGBT. Par ailleurs l’ensemble de la crèche s’inspire d’une mosaïque située dans « le cabinet secret » d’un musée archéologique près de Naples. Bien évidemment ce personnage de la crèche a fait les choux gras des militants LGBT qui se sont réjouis de sa présence et en ont profité pour faire leur propagande. Antonello Sannini, président du groupe activiste homosexuel Arcigay Naples, a déclaré : « Pour la communauté homosexuelle et transsexuelle de Naples il y a là  un important symbole d’inclusion et d’intégration ». Cela était tellement choquant que même Facebook s’en est ému ;  d’où l’interdiction de la crèche sur ses réseaux.
Or le drame est que l’artiste a proposé les plans de cette crèche au Vatican. Ils ont été présentés et agréés par le Secrétariat d’État ainsi que par le pape. Elle signe ni plus ni moins l’infiltration homosexuelle dans les sphères les plus élevées du Vatican. Rappelons l’orgie sexuelle qui s’était déroulée dans l’immeuble contigu à la basilique Saint Pierre de Rome qui appartient à la Cité du Vatican.
Se retrouve ici l’idée de la nouvelle messe de Vatican II. Le Saint Sacrifice se dirige vers l’homme et non plus vers Dieu d’où le retournement des autels. Et introïbo ad altare dei. Je monterai vers l’autel de Dieu : ainsi commence le rite dit « extraordinaire ». Comme à la crèche il ne faut plus regarder Dieu mais l’homme.
Jean-Pierre Dickès
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