
Avec ses nouvelles nominations, Léon XIV poursuit la révolution bergoglienne, féministe, gay-friendly, ecolo-compatible, anti-vie. De la nouvelle Secrétaire du Dicastère pour la vie religieuse au nouveau président de l’Académie pontificale pour la vie en passant par le nouvel évêque partisan de l’ordination des femmes et des bénédictions des duos d’invertis, Léon XIV continue François.
Rien ne change sous le soleil de la Rome conciliaire, excepté quelques mozettes et étoles plus brodées que d’autres, et quelques mots en un latin d’Eglise. De François à Léon, la continuité est visible pour toute personne de bonne volonté. Les actions parlent mieux que des paroles.
Une religieuse, cheveux court et écolo-compatible, devient Secrétaire du Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique
Lors de son premier rendez-vous avec la Curie, Léon XIV a nommé Sœur Tiziana Merletti, ancienne Supérieure Générale des Sœurs Franciscaines des Pauvres, comme Secrétaire du Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique. Elle travaillera sous la direction de Sœur Simona Brambilla, qui a été nommée ‘préfet’ en janvier 2025 et qui est la première femme à diriger un dicastère du Vatican. Au tableau de chasse de Sœur Merletti, notons, outre son accoutrement masculin, sa collaboration au Mouvement des Focolari, (mouvement conciliaire et charismatique qui œuvre ouvertement pour un syncrétisme religieux charismatique et est de toutes les initiatives œcuméniques mais aussi mondialistes), son soutien à l’escrocologie, ainsi que son engagement envers la doctrine Ennéagramme, technique spirituelle ésotérique qui pénètre l’Eglise conciliaire.
Ainsi les deux postes les plus élevés de ce Dicastère sont désormais occupés par des femmes qui vont gouverner les prêtres. « Pour la première fois dans l’histoire de l’Église, un dicastère romain ayant juridiction sur le clergé masculin est entièrement gouverné par des femmes » commente l’écrivain catholique américain, Chris Jackson qui rappelle la théologie catholique :
« Traditionnellement, les rôles de gouvernement ecclésiastique, notamment ceux du clergé, sont liés au sacrement de l’Ordre, un sacerdoce que seuls les hommes peuvent recevoir. L’Église a toujours enseigné que seuls ceux qui participent au sacerdoce ministériel possèdent l’autorité de gouverner au nom du Christ. Le Code de droit canonique de 1917 interdisait aux laïcs, hommes et femmes, d’exercer leur juridiction sur le clergé. Même après la révision de 1983, qui a assoupli certaines restrictions, la tradition a persisté selon laquelle les rôles de gouvernance majeurs au sein de la Curie romaine étaient réservés aux hommes ordonnés. Pendant des siècles, cela n’a pas été débattu. Il était simplement entendu que le Christ n’a pas institué une Église où les femmes gouvernent les prêtres. »
François, concernant cette juridiction, avait amorcé la rupture avec la Tradition, Léon la continue.
Léon XIV confirme le père Beat Grögli, gay-friendly et pour le ‘sacerdoce’ féminin, évêque de Saint-Gall en Suisse
Après avoir affermi la féminisation de l’institution ecclésiale amorcée par François, Léon XIV renforce la place des gay-friendly, cercle arc-en-ciel proche de son prédécesseur. Ainsi, il a confirmé l’élection du père Beat Grögli, curé de la cathédrale de Saint-Gall, comme nouvel évêque de Saint-Gall, en Suisse. Le père Grögli est connu pour ses positions en faveur de l’ordination des femmes, pour son soutien aux « bénédictions » des duos d’invertis et son souhait que l’Église « adapte » son enseignement sur le mariage, la sexualité, la moralité et la contraception aux mœurs d’aujourd’hui.
Et, last but not the least, en ces temps où les nations occidentales déchristianisées promeuvent l’euthanasie et le suicide assisté, la France fille ainée de l’Église en tout premier, Léon XIV s’inscrit dans cette ligne mortifère en nommant un défenseur du suicide assisté à la tête de l’Académie Pontificale pour la Vie. Le 27 mai 2025, Léon XIV a nommé Mgr Renzo Pegoraro nouveau président de cette Académie pontificale destinée, normalement, à protéger la vie. Bioéthicien et médecin, Pegoraro est chancelier de l’Académie depuis 2011 et a contribué à sa transformation, sous la direction du très controversé archevêque Vincenzo Paglia, d’un institut pour la vie à un groupe de réflexion sur la bioéthique post-chrétienne. Sa promotion est un couronnement de la subversion bioéthique.
Mgr Renzo Pegoraro, soutien du suicide assisté, devient le nouveau président de l’Académie Pontificale pour la Vie
Chris Jackson rappelle qu’« en 2022, Pegoraro a publiquement justifié le suicide assisté comme un « moindre mal » dans la législation laïque. Tout en admettant que ni le suicide assisté ni l’euthanasie ne représentent la position catholique, il a néanmoins appelé à la légalisation du premier sous certaines conditions ».
Au palmarès anti-vie de Mgr Renzo Pegoraro, lorsqu’il était chancelier de l’Académie Pontificale pour la Vie, notons également son soutien aux injections géniques covidiennes, développées à partir de cellules de fœtus avortés, louées comme une forme de « salut communautaire », son accueil d’intervenants pro-avortement, sa conception tolérante de la contraception et des technologies de procréation assistée.
Ces trois nominations léonines, féministe, gay-friendly, anti-vie, caractérisent ainsi mieux que des paroles et des étoles et mozettes la ligne idéologique de nouveau pontife. Indubitablement, Léon XIV continue la révolution arc-en-ciel bergoglienne, qu’il nomme le « précieux héritage de François », qui elle-même n’était que la continuation de la révolution conciliaire.
Francesca de Villasmundo
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c’est ce que je dis depuis des mois, sans schisme le catholicisme ne s’en relèvera pas
Vous avez raison de le rappeler c’est bien le concile Vatican II qui est à l’origine de cette révolution qui va toujours plus loin. Les cardinaux modernistes (Suenens, Alfrink, Bea etc…) savaient ce qu’ils faisaient.
Mgr Lefebvre l’avait compris dès 1966 (voir sa lettre au cardinal Ottaviani).
Qui peut encore croire que le concile Vatican II est bon mais mal interprété ?