La crise du covid a mis en lumière de façon glaçante, et dans le monde entier, la manipulation étendue de cellules de fœtus avortés volontairement dans la production des vaccins, et ce depuis des décennies. Les thérapies anti-covid AstraZeneca, Johnson &Johnson, Pfizer, Moderna, souillés d’une manière ou d’une autre par ces cellules de fœtus humains, ont poussé, et ce malgré le feu vert donné par le Vatican bergoglien, divers théologiens, clercs, religieux, à approfondir les questions éthique et morale par rapport à leur utilisation et à en déclarer l’usage immoral, à émettre un Non Possumus argumenté et réfléchi.

Il y a deux mois, Mgr Schneider, qui fut un des premiers à se lever contre ces vaccins compromis avec l’industrie de l’avortement, avait lancé un appel pour un « nouveau mouvement pour la vie » qui s’oppose à l’utilisation de cellules et de tissus de bébés avortés. Il ne visait pas seulement les vaccins, mais toutes les utilisations immorales dans les domaines pharmaceutique, cosmétique ou alimentaire. Une bataille culturelle dont l’urgence est également rappelée par une nouvelle norme (anti-vie) de Biden.

Cette initiative a pris forme en Italie. Le 19 avril dernier, signale le quotidien La Nuova Bussola Quotidiana dans un article récent, « une lettre ouverte a été publiée à l’évêque auxiliaire d’Astana, qui porte la signature des présidents de sept associations italiennes, à savoir : Movimento Mariano Regina dell’Amore (Mirco Agerde), Jurists for Life (Gianfranco Amato), Pro Vita & Family (Antonio Brandi), Ora et labora pour la défense de la vie (Giorgio Celsi), Iustitia in Veritate (Francesco Fontana), Benedetto Option (Giovanni Formicola), Confédération des Triarii (Massimo Viglione). La lettre est une réponse à l’appel lancé par Mgr Schneider le 19 février, lors d’une conférence en ligne – organisée par Life Site News – intitulée Démasquer le covid-19 : Vaccins, mandats et santé mondiale. »

 « Dans cette lettre, peut-on lire dans l’article cité, véritable déclaration d’intention, le thème le thème de la défense de la vie dès la conception est abordé dans une perspective générale, cela ne se limite pas uniquement au domaine des vaccins éthiquement compromis et des vaccins anti-Covid en particulier. En fait, il appelle à ce que la bataille déjà engagée au cours des dernières décennies soit menée ‘’jusqu’à une exhaustivité cohérente‘’, à la suite d’une ‘’critique intégrale de la légitimité éthique et juridique de l’utilisation des cellules embryonnaires et fœtales dans le contexte de l’expérimentation et industrie pharmaceutique, cosmétique (et industrie connexe)‘’. D’où la demande selon laquelle ‘’aucun vaccin, aucun médicament, aucun cosmétique, aucun aliment ne doit être produit ou testé à partir de cellules embryonnaires et / ou fœtales humaines, obtenues à partir du meurtre d’une personne innocente‘’. Le document, en plus des signatures susmentionnées, porte une autre soixantaine de signatures de personnes diversement impliquées dans la réalité pro-vie de notre pays (l’Italie, ndlr de MPI) (voir ici la lettre complète avec les signatures). On sait que Mgr Schneider lui-même (par une lettre encore confidentielle) * a entre-temps accueilli et invoqué la bénédiction divine pour ceux qui soutiennent l’initiative. »

La lettre met en relation la condamnation de l’avortement avec l’engagement contre « ces structures qui dégradent la vie innocente pour réserver du matériel biologique ». En pratique, chacun est invité à prendre deux engagements particuliers, consistant à « rejeter TOUT produit (pharmaceutique, cosmétique, alimentaire) qui a le moindre lien avec la suppression de la vie humaine innocente » ; et puis, c’est la deuxième exhortation, « à boycotter (par exemple, en refusant d’être clients, actionnaires, obligataires, etc.) TOUTES ces entreprises qui, dans leur activité productive ou expérimentale, utilisent des cellules embryonnaires et / ou fœtales».

Sur un plan plus juridique et politique, la lettre souligne l’importance « d’agir sur le plan jurisprudentiel et législatif », afin que soient approuvées des normes sanctionnant « toute utilisation de cellules embryonnaires et fœtales humaines issues de la suppression de la vie humaine innocente ». Les adhérents expliquent alors que tout cela est dirigé « non contre la médecine et les produits pharmaceutiques, mais plutôt pour une production éthique de médicaments et de cosmétiques ».

L’article de LNBQ rappelle « à quel point cette opposition totale est nécessaire aujourd’hui, (…) entre autres, à cause d’une nouvelle du 16 avril concernant les États-Unis. L’administration Biden a en effet décidé l’annulation d’une série de règlements – introduits par Donald Trump – qui interdisaient de nouveaux projets de recherche intra-muros des NIH (National Institutes of Health) basés sur l’utilisation de parties de bébés avortés et mettaient en place un comité d’éthique qui avait pour mission d’évaluer les projets extra-muros et leur admissibilité aux fonds fédéraux (un comité qui récemment avait conseillé de refuser le financement de 13 de ces 14 projets). Nous revenons maintenant à un système beaucoup plus laxiste et moralement compromis. Et ceci bien que plusieurs scientifiques mentionnent l’existence d’alternatives meilleures et éthiques, telles que l’utilisation de cellules souches adultes. »

Souhaitons que cette initiative culturelle, civilisationnelle, humaine, catholique, lancée en Italie pour que « la bataille déjà engagée au cours des dernières décennies soit menée ‘’jusqu’à une exhaustivité cohérente‘’, à la suite d’une ‘’critique intégrale de la légitimité éthique et juridique de l’utilisation des cellules embryonnaires et fœtales dans le contexte de l’expérimentation et industrie pharmaceutique, cosmétique (et industrie connexe)‘’ se répercute dans le monde entier… car, et laissons la parole à Pamela Acker, « c’est une de ces affaires pour laquelle cela vaut la peine de mourir » :

« Nous devons vraiment nous mobiliser en tant que catholiques : si nous ne nous levons pas maintenant… nous perdrons toutes les occasions que nous aurons jamais de nous lever et de rectifier ce tort qui dure depuis des décennies. Cela dure depuis des décennies et nous allons devoir en rendre compte. Nous avons vécu à cette époque, nous avons eu l’occasion de nous lever, nous avons eu l’occasion de faire quelque chose, et si nous ne le faisons pas, nous en serons tenus responsables à la fin. Vous ne pouvez pas rester assis sur vos mains et dire : « Oh, eh bien, je ne vais pas le prendre. Ce n’est pas si grave ». C’est une grosse affaire, c’est une de ces affaires pour laquelle cela vaut la peine de mourir. » Pamela Acker, spécialiste des questions vaccinales, au cours de l’entretien réalisé par John-Henry Westen de LifeSiteNews, le 21 janvier 2021.

 Francesca de Villasmundo

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