En mars 2018 la Russie élira son président. Une élection très importante pour la destinée du monde et notamment de l’Europe puisque la Russie est le plus grand et le plus puissant des pays d’Europe et la deuxième puissance du monde. Depuis le premier mandat de Vladimir Poutine comme président de Russie en 1999, la Russie s’est positionnée face à l’oligarchie occidentale comme le champion de la civilisation européenne et chrétienne, et le défenseur des chrétiens du Moyen Orient menacés d’extinction. Cette élection revêt donc un enjeu très important pour la France et l’Union européenne face aux velléités de l’oligarchie mondialo-européennes dont Emmanuel Macron est le promoteur, notamment sur le plan des valeurs sociétales traditionnelles chrétiennes face aux LGBT, mais aussi comme bastion multipolaire alternatif en Europe au monde unipolaire imposé d’outre-Atlantique par les USA. Selon Xavier Moreau, français établi en Russie et spécialiste de la Russie, les Russes devraient renouveler sans problème le mandat de Vladimir Poutine à la tête de leur pays , lesquels sont cependant inquiets de l’après-Poutine dans six ans.

Certains s’empresseront de dire que la photo de Vladimir Poutine avec l’ombre de la Croix sur le front (il y en a d’autres de ce type) est une image de propagande. Mais alors combien les Français aimeraient qu’Emmanuel Macron use d’une telle propagande! Même le gouvernement polonais, pourtant si féru de catholicisme n’oserait une telle image, Union européenne et mondialisme obligent! Cela suffit à démontrer, propagande ou pas, que le christianisme comme objet de promotion politique est bel et bien passé du camp occidental au camp euro-oriental avec la chute du communisme en Russie.
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En plus de vos réflexions sur cette affaire, je m’étonne de l’attitude inconsciente des enfants, qui prouvent bien combien ils n’ont encore ni l’intelligence bien formée ni la capacité de réfléchir par eux-mêmes. Et à 6-7 ans, c’est quand même un peu gênant pour certaines questions élémentaires.
En effet, « ils ne comprenaient pas le sens de cette démarche », et du coup, tout simplement ils l’ont refusée! C’est complètement idiot. Avant de refuser une démarche, on demande justement à être informé sur le sens de cette démarche (ce qu’ils n’ont pas fait a priori), sinon on n’est pas du tout apte pour juger et prendre une décision raisonnable. Dire « non » et s’arrêter à ce « non » montre combien ils sont incapables de prendre la moindre décision, et combien ils ne cherchent même pas à en savoir plus.
Il ne faut pas avoir une intelligence supérieure pour comprendre que l’on ne peut pas prendre une décision lorsqu’on ignore complètement les choix auxquels on est confronté.
Rien à ajouter Efgy ! tout est dit !
Quand on n’aime pas quelque aliment, il faut d’abord goûter et ensuite on peut donner son avis…..
Je ne suis absolument pas d’accord avec l’auteur de l’article qui contredit la pratique de l’Eglise catholique.
7 ans, c’est précisément l’âge à partir duquel le consentement de l’intéressé est requis pour que lui soit conféré le baptême !
Extraits du code de droit canonique de 1917 :
« Can. 88 § 3 L’impubère, avant son septennat accompli, est dit ‘infans’, ‘puer’ ou ‘parvulus’, et il n’est pas considéré comme étant en possession de lui-même; une fois atteint l’âge de sept ans, il est présumé avoir l’usage de la raison. Sont assimilés à l’enfant tous ceux qui sont privés de l’usage de la raison.
« Can. 745 § 2 Lorsqu’il s’agit du baptême:
1° On entend sous le nom d’enfant, selon la norme du Can. 88 § 3, ceux qui n’ont pas encore acquis l’usage de la raison; on leur assimile ceux qui sont en état de folie depuis leur enfance quel que soit leur âge.
2° Sont censés adultes tous ceux qui jouissent de l’usage de la raison; cela suffit pour que quelqu’un puisse de son propre gré demander le baptême et y être admis.
« Can. 752 § 1 L’adulte ne sera baptisé que sciemment et volontairement; il sera suffisamment instruit et averti d’avoir à se repentir de ses péchés. »
L’article ne parle pas du droit canonique, mais du droit civil.
En l’espèce les juges de la cour de cassation ont tenu compte de l’avis des enfants. Ce point est intéressant car cela pourra faire jurisprudence et être utilisé dans d’autres types de conflits entre parents vis à vis du JAF. J’attends avec impatience que cette brèche ouverte soit utilisée par les avocats.
Maintenant sur le fond, il est assez facile de demander à des enfants s’ils préfèrent passer leur samedi à aller au caté (ce qui ne manquera pas d’arriver puisque le baptême entraînera de facto une communion puis confirmation avec un minimum de connaissances requises) ou jouer sur une console de jeux. La réponse vis à vis d’un enfant me parait évidente si on lui laisse le choix, même si c’est précisé dans le droit canonique de … 1917 où les enfants étaient largement plus au fait de ces questions qu’aujourd’hui, et où ces problèmes avaient peu de chances de se poser à l’époque.
Donc l’auteur de l’article a fait un très bon travail de compte rendu de jugement qui démontre de plus que le pouvoir laïciste prend le pas sur le religieux dans une affaire religieuse.
Et soyons sérieux: Le juge civil se contrefiche totalement du droit canonique.