Le général Jean-Pierre Bedou a fait carrière dans la gendarmerie – il fut confronté aux problèmes des banlieues – et l’a terminée en tant que général adjoint de la région Île-de-France.

A l’issue de son intégration à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan, Jean-Pierre Bedou apprit la langue arabe dans le cadre du cursus d’études linguistiques. Il considère que cet apprentissage fut sans aucun doute la source de l’intérêt constant qu’il a porté, tout au long de sa carrière, aux problèmes de la religion islamique et à la progression de l’islam en France.

Lors de son commandement, de 1978 à 1984, dans l’une des premières sections de recherche judiciaire mise en place par la Gendarmerie nationale, il a été confronté aux divers problèmes criminogènes existant dans les banlieues, en particulier dans la région parisienne. Lors de ses enquêtes judiciaires, il a pu observer que les enfants d’immigrés, majoritairement de confession musulmane et héritiers d’un hiatus culturel, commettaient beaucoup plus d’actes de délinquance que d’autres jeunes. Mais ces “Beurs”, comme on les appelait à cette époque, ne montraient aucune volonté de se référer à une identité islamique particulière. De même, à l’époque il rencontrait peu de jeunes femmes voilées.

C’est plus tard, de 1987 à 1990, qu’il a pu étudier une montée des pratiques religieuses avec une plus grande fréquentation des mosquées, dont le nombre grimpait progressivement. Dans les banlieues, policiers et gendarmes commençaient à constater les problèmes spécifiques que cela suscitait. La montée de l’islamisme en France s’accompagnait d’une ethnicisation de la violence. La décomposition du lien social existant dans les banlieues amenaient un certain nombre de jeunes immigrés musulmans à vouloir défier les lois françaises pour se rapprocher davantage de la loi islamique.

Dans le même temps, des pressions s’exerçaient sur l’opinion publique pour essayer de subordonner les lois laïques à celles de l’islam.

Aujourd’hui, le général Jean-Pierre Bedou s’interroge sur la place de l’islam en France, c’est-à-dire savoir si cette croyance est compatible avec notre culture. Et pour développer cette réflexion, il commence par analyser la base de l’islam, le Coran et ses obligations, puis les dispositions et pratiques religieuses de la charia, avant de relever des incompatibilités avec les lois françaises.

Quand Marianne se voile, Jean-Pierre Bedou, éditions Téqui, 198 pages, 16,90 euros

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