Le coronavirus et ses mutations n’ont rien de nouveau. Le 30 août 2006, l’Institut Pasteur dépendant du CNRS déposait un brevet. La référence en est EP1694829A2. Il s’agissait d’une nouvelle souche de coronavirus provoquant un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Celle-ci est répertoriée sous le numéro 031589  des virus ; le prélèvement avait été effectué à Hanoi (Vietnam). Injectée à la souris cette souche induisait des anticorps contre cette attaque micro-biologique. Il est évident que les vaccins sont des anticorps ; tel est le principe de la défense immunitaire.

Une épidémie de pneumonie atypique, dénommée syndrome respiratoire aigu sévère (SARS ou Severe acute respiratory syndrome, SRAS en français) s’était propagée dans différents pays (Vietnam, Hong-Kong, Singapour, Thaïlande et Canada) au cours du premier trimestre 2003. Le foyer initial était apparu en Chine dans le dernier trimestre de 2002. Ce microbe de synthèse était issu du rattachement d’un virus à une cellule hôte. Il est possible de trouver une analogie entre l’épidémie du Covid-19 et celle du SRAS de 2003 notamment en ce qui concerne l’épidémiologie. La différence cependant est importante car le microbe actuel qui nous confine chez nous, n’induit pas d’anticorps chez la souris.

En 2013 le SRAS déclenchera une épidémie à partir de la Chine. Celle-ci touchera 24 pays contaminant 8.400 personnes et tuera 775 d’entre elles. L’épicentre en était la Chine.

Le coronarovirus porte ce nom car le microbe initial est entouré d’une sorte de coque avec de multiples petits prolongements disposés autour rappelant les pointes d’une couronne. Certains animaux comme les chauves-souris et les oiseaux peuvent être de véritables réservoirs de virus. Ils donnent chez l’homme des maladies bénignes comme les rhumes, ou une toux passagère. Les virologues ont pensé que ce Covid-19 entrait dans ce cadre ; en réalité ce dernier est issu d’une mutation toujours possible d’un coronarovirus.

La question qui se pose est de savoir si l’homme est responsable d’une telle mutation. Or l’analyse génétique montre que le Covid-19 présente quatre gènes supplémentaires par rapport à une souche initiale; deux d’entre elles servant à accrocher les deux autres. Une telle mutation ne peut être induite que par un travail humain. Les laboratoires de Wuhan en Chine sont l’épicentre du Covid-19. Alors pourquoi et qui a induit cette mutation ?

Jean-Pierre Dickès

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