Situation surréaliste et pourtant réelle : le 4 octobre dernier, jour de la saint François et veille de l’ouverture du Synode sur l’Amazonie, il y eut bien un rite païen accompli dans les jardins du Vatican par des chamans amazoniens en présence du pape François et autres membres de l’Église officielle.

Situation embarrassante pour la salle de presse du Vatican. Ainsi tandis qu’un site de magie, d’occultisme et de paganisme, Antro Magia, exulte sur internet pour « le pas important de l’Église vers la reconnaissance des religions païennes et de leur importance » et nous informe que « les sorcières sont très heureuses », au Vatican on minimise, on fait comme si on n’était au courant de rien, on joue aux trois petits singes « Je ne vois pas, je ne parle pas, je n’entends pas » !

Paolo Ruffini, nommé préfet du dicastère pour la communication vaticane par le pape argentin, présent le 4 octobre dans les jardins du Vatican, fait le naïf :

« Je crois que cela représente la vie et c’est tout. Je l’ai vue ainsi, la vie dans le moment où elle se fait vie à travers la femme. Y voir des symboles païens, je crois que c’est voir le mal où il n’est pas. »

« Mais oui, vient à son aide le père jésuite Giacomo Costa, celui qui a la mission de synthétiser les travaux synodaux journaliers. Il n’y a là rien de sacré, c’est une indigène qui porte la vie. Moi je ne l’ai même pas vue, ajoute-t-il. C’est une figure féminine qui n’a aucune valeur, ni païenne ni sacrée. »

Pourtant il s’agissait bien d’un rite païen à la fertilité « avec les chefs indigènes qui vénèrent deux statues d’une déesse de la fertilité de la Terre, qui peut être vue au centre du cercle ». Un des moments les plus importants a consisté à planter un arbre provenant d’Assise : la référence est explicite tant à la Révolution française et à l’arbre de la liberté qu’aux fameuses et scandaleuses rencontres interreligieuses, préludes à cette rencontre d’aujourd’hui, ayant eu lieu dans la ville d’Assise en Italie, la première fois à l’invitation du pape Jean-Paul II le 27 octobre 1986. François est bien le fils de Jean-Paul II, le pape du baiser sur le Coran et du bouddha sur l’autel à Assise…

Cette cérémonie païenne dans les jardins des Palais Apostoliques peut être considérée comme la voie ouverte à la nouvelle religion syncrétiste avec ce Dieu unique des religions cher à El papa argentin, fruit tant de l’indifférentisme et du relativisme du concile Vatican II que du messianisme des mondialistes contemporains.

Francesca de Villasmundo

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